Chapitre 24. Une gifle.

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Samedi 16 février 2019. La suite...

Points de vue d'Arnaud.

Toujours dans le salon de Jérémy, je le regarde avant d'ouvrir la bouche dans le but de lui poser une question.

- Je te fais peur ? Dis-je inquiet à un Jérémy très distant.
- Non, tu voulais me parler de quoi ? Dit-il en s'approchant de moi avec assurance pour me faire face.
- Ta compagne n'est pas là ?
- Non, elle est chez une copine, je t'écoute, vas-y.
- Je voudrais qu'on mette tout à plat, pour bosser tranquille, sans tension.
- Il n'y a pas de tension, tu veux mettre quoi à plat ? Dit-il en me regardant.
- Moi je vois de la tension Jerem, t'es distants avec moi, tu es méfient, moi je peux pas bosser dans ces conditions, tu m'en veux encore pour ce qu'il sait passer entre nous ?
- Je ne sais pas...
- Moi, je veux plus de cette tension, alors frappe moi si ça te fait du bien, insulte moi, et arrête de mettre un mur entre nous putain, oublie le passé.
- ...
- Réponds !
- Je préfère qu'on garde nos distances.
- Pourquoi ? Aller parle moi s'il te plaît, dis moi ce que tu ressens.
- J'aurais jamais dû te faire rentrer... Dégage.
- Je ne partirais pas.
- Écoute, on reste pro et on travaille le sketch, on le joue et c'est tout.
- Et pour communiqué ? Ce serait bien que tu débloques mon numéro, non ?
- Je n'ai pas envie, je passerai par Baptiste si j'ai une info à te communiquer.
- C'est nul Jérémy.
- Peut-être, mais c'est comme ça, sors de chez moi. Dit-il en tirant sur la manche de ma veste doucement pour me faire comprendre que je dois partir.

Je le regarde tirer sur ma veste de ses doigts lentement comme s'il avait peur de me toucher en étant limite gêné.

- Vas-y, va tant. Dit-il en me lâchant.
- Jérémy, j'ai risqué ma vie en grimpant ta barrière, pour ensuite me faire attaquer par tes chiens, alors je ne vais pas partir sans avoir ce que je veux.
- Mais tu veux quoi ?!
- Que tu me parles Jérémy ! Que tous redeviennent comme avant, quand je t'ai vu à l'enterrement, j'étais heureux de te voir, j'ai cru que tu m'avais pardonné, visiblement non, mais ça ma fait prendre conscience que ton amitié me manquais, pense à tout ce qu'on a vécu ensemble, ondar et tous, nos sketchs en duos, notre complicité...
- ...
- Tu m'évites comme si j'avais fait un truc horrible, je n'ai tué personne... Écoute, je suis désolé pour tout ce que je t'ai fait, c'était nul de te jeter comme ça, alors que tu avais des sentiments, j'aurais jamais dû coucher avec toi sans avoir de sentiments amoureux, je t'ai blessé, j'ai mal réagi, je te demande pardon. Dis-je en voyant Jérémy au bord des larmes.
- ...
- Sinon, à part te jeter comme une merde, je ne vois pas ce que j'ai fait de mal, dis moi ce que tu ressens s'il te plaît. Dis-je en le regardant essuyer ses larmes.

Je le regarde en ayant envie de le prendre dans mes bras pour le consoler, mais il vaux peut-être mieux que je ne le fasse pas. Il prend une longue inspiration en sanglotant légèrement avant de posé ses yeux mouillés sur moi.

- Je te déteste... Tu es un putain de connard qui n'a pensé qu'à son plaisir, et encore aujourd'hui tu ne pense qu'à toi, tu ne t'inquiètes pas du mal que tu peux me faire aujourd'hui en te voyant... T'es égoïste... J'ai eu un mal de chien à passer à autre chose, et toi, tu viens me faire chier, en mettant tous mes efforts par terre, ce n'est pas pour toi que j'ai été à ce putain d'enterrement, si j'avais su que tu viendrais me faire chier, jamais je serais venu... Non seulement, tu m'as blessé en me jetant, mais tu me blessais à chaque fois que tu partais rejoindre ta femme après qu'on est coucher, tu me blessais quand tu me mettais un vent à chaque fois que je te dirais je t'aime, et pour finir, tu m'as humilié et tu me fesais mal en me baisant comme tu le fesais, tu as tué personne non, mais tu as tué mon cœur et ma sexualité, je vais te dire un truc, depuis que je suis avec Cindy, donc 2 ans un peux près, je n'ai coucher qu'une seul fois avec elle, mais en attachant ses poignets au lit, tu vois, par ta faute, j'ai un blocage tellement j'ai souffert de ta faute... Et en plus, j'ai tellement peur que mes sentiments pour toi reviennent... Dit-il sans me lâcher du regard sans pouvoir retenir ses larmes en ayant la voix et les mains tremblantes.

Des sentiments mortels Où les histoires vivent. Découvrez maintenant