Chapitre 20. Petit problème.

116 8 65
                                    

La suite...

Points de vue d'Arnaud.

Affalé dans mon canapé avec un paquet de chips pour compagnie et ma télévision, j'ai passé le reste de la matinée et l'après-midi sur mon canapé devant des comédies romantiques où juste des comédies pour me distraire, après avoir regardé "les bronzés font du ski" j'ai mis "pretty women".

Je coupe ma télévision et je prends mon portables, en voyant qu'il va être 16 h 00, je sors de mon canapé en vitesse et je range mes déchets avant de chercher après une autre veste dans ma chambre et de la mettre, pour ensuite prendre mes affaires et sortir de mon appartement pour aller chercher Albert à l'école.

Sur la route, je repense à Jérémy, à notre amitié gâchée, à ce qu'il sait passé entre nous, à mon comportement, son comportement de tantôt que je mérite certainement, notre complicité que j'aimerais retrouver.

Je me balade sans papiers, j'espère que Jérémy va me ramener ma veste, sinon je vais devoir aller la rechercher, s'il me la ramène sa voudra dire qu'il ne m'en veut pas tant que ça. Pensais-je naïvement en arrivant en face de l'école.

Je redémarre avec mon petit garçon assis dans son siège à l'arrière en le regardant par le rétroviseur intérieur quelques secondes.

- C'était comment cette journée Albert ?
- Chouette.
- Tu veux me raconter ? Dis-je sans quitter des yeux la route.
- J'ai fait des dessins, j'ai joué à la balle avec mes copains, j'ai compté sur mes doigts.
- C'est super mon p'tit chat.
- Oui.
- On va faire coucou à mamie avant de rentrer ?
- Oui mamie !
- Aller, on y va. Dis-je en continuant de conduire calmement.

Devant la maison de ma maman, je détache Albert et je le sors de la voiture, avant de claquer la portière et de rentrer à l'intérieur. Elle nous accueil directement en nous embrassant et en nous prenant dans les bras.

- Ça va maman ? Dis-je en caressant son dos avec tendresse.
- Ça va, je suis contente de vous voir, ça va mon p'tit chat ? Dit-elle en passant sa main dans les cheveux de mon fils.
- Oui.
- Tu veux un chocolat chaud ?
- Oui !

On s'installe à la table de la cuisine, avec nos cafés, un chocolat chaud pour le petit et des biscuits, tout en discutant.

- C'était un bel enterrement, je trouve. Dit-elle en buvant son café doucement.
- Oh, on ne va pas parler de ça maman.
- Et pourquoi ? Moi ça me fait du bien Arnaud.
- Mh.
- Je vais me retrouver toute seule.
- Mais non, tu ne seras jamais seule, on est là pour toi.
- Merci, mais il me manque déjà.
- Je sais, à nous tous aussi.
- Mais ça va aller, la vie continue. Dit-elle en essayant de positiver avant de se rapprocher d'Albert pour le prendre tous contre elle.
- Exactement.
- Ça a l'air d'allé toi ? Dit-elle en me regardant tout en câlinant mon petit garçon.
- À bon ?
- Oui, pourquoi ça ne va pas ?
- Je n'ai pas envie de parler de mes problèmes devant le petit, parlons de chose plus cool.

Et c'est ce qu'on fait, nous discutons en passant un bon moment ensemble avant que ce soit le moment de rentrer.

- Tu mets ta veste mon p'tit chat, on rentre. Dis-je en donnant sa veste.
- Non...
- Et pourquoi non ?
- Je veux rester près de mamie.
- Elle va se reposer mamie, et on reviendra demain, aller s'il te plaît. Dis-je en m'abaissant près de mon fils.
- Mh.
- Tu sais ce qu'on va faire ?
- Non.
- On va jouer et on va manger de la pizza.
- Avec beaucoup de fromages ?
- Ouais plein de fromages.
- Chouette.
- Aller ça va être génial. Dis-je en aident Albert à mettre sa veste.
- Je vous aime mes amours. S'exclama ma maman après nous avoir embrassés.
- On t'aime aussi, prend soin de toi.
- Au revoir mamie. S'exclama Albert en faisant signe avec sa main.

Des sentiments mortels Où les histoires vivent. Découvrez maintenant