Chapter 19

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Pdv de Luther :
J'avais accompagné Sloane dans ma chambre... Enfin celle de cinq, moi, Diego et klaus
Je nous assis sur une chaise et je me mis à la soigner, Mais Sloane me prit le paquet de glace des mains et le posa sur son épaule avec un regard noir.

- Sloane : je déteste ta famille.
- Luther : je comprends... Et moi pas super fan de la tienne
Sloane me demanda si j'avais été d'accord pour faire cette embuscade avec harlan
Mais je lui expliquai que ce n'était absolument pas prévu ... Évidemment, Sloane ne m'avait pas cru.

- Luther : c'est vous qui avez prévu de nous tuer.
- Sloane : j'avais essayé de vous prévenir.
- Luther : au dernier moment
- Sloane : mais vous aller bien alors que la moitié de ma famille et soit morte soit a disparu...
Je soupirai et on continua à discuter pendant plus d'une heure.

Pdv d'ashley :
- cinq : ce n'est vraiment qu'un beau ramassé de c*nnerie de bureaucrate... Il n'y a aucune directive claire sur la gestion de crise.
- Ashley : peut-être parce que jusque-là il n'y a jamais eu de crise
-lila : crois-moi avec cinq, il y en a eu des crises ici.
- cinq : franchement, je ne devrais même pas être là... Je devrais être à la retraite, c'était enfin fini et pourtant me voilà encore embarqué dans toutes ses co*nerie

Ok... Je retire ce que j'ai dit tout à l'heure... Cinq est vraiment insupportables et bipolaires.
- cinq : pourquoi je suis toujours bloqué dans cet enfer
-lila : parce que t'adores ça
Cinq foudroya du regard lila
-lila : aller avoue, c'est le seul truc qui te fait sentir vivant.

Cinq commença à se gratter de plus en plus.
- Ashley : t'as des puces ou quoi pourquoi tu te grattes comme ça ?
- cinq : je vais très bien, Ashley !
- Ashley : ok ok calme
-lila : c'est pas comme ça qu'on parle à sa bien-aimée
- cinq : toi vas en enfer, c'est clair !

Cinq eu aussitôt un sentiment de gêne et de rage.
- cinq : et Ashley arrête de lire mes émotions !
- Ashley : je ne fais rien là !
- cinq : je ne demande rien pourtant, je veux juste être à la retraite.
-lila : c'est ça Oe une vie normale à faire des emplettes et payer des impôts, tu mourrais d'ennui.
- Ashley : je suis d'accord avec lila

Cinq ouvrit une porte qui donnait sur un couloir et une autre salle... On le suivit puis cinq s'arrêta d'un seul coup le sourire aux lèvres.
-lila : pourquoi tu souris petit morveux
- cinq : à cause de ça
-lila : tu ne pouvais pas le dire plutôt.

Je levai la tête et vis une inscription au-dessus de la porte « bunker opérationnel »... On y était.

-lila : bunker des opérations
Lila s'approcha d'un scanner afin de déverrouiller la salle, mais à la place une alarme retentit
- Ashley : on est foutu.
Je tournai la tête vers cinq.
- Ashley : cinq ? Ça va, tu transpires beaucoup là.
-lila : ça ne va pas ?

Cinq était trempé de sueur et il continuait toujours à se gratter.
Il s'avança à côté de nous et essaya le scanner qui marcha sur lui.
-lila : on dirait bien que tu fais partie des personnes indispensables.

Je tirai la porte et entrai la première dans une salle qui était encore en bon état, mais extrêmement vide...
Je m'avançai vers une sorte de caisson avec un sentiment totalement neutre grandissant en moi... Mais le plus étrange, c'est qu'il n'appartenait à aucun des deux à côté de moi

Je regardai à l'intérieur et vis un homme extrêmement âgé allongé là.
- Ashley : Euu les gars... Il y a un mec là-dedans.
- cinq : alors c'est lui... Le fondateur
-lila : on dirait de la viande en boîte de conserve.
- Ashley : je m'attendais à plus d'hommes et à moins de métal.

Cinq s'approcha de nous en fronçant les sourcils.
- cinq : c'est impossible.
-lila : qu'est-ce qu'il y a ?
- cinq : c'est moi...

Lila et moi regardons cinq quelques secondes avant d'exploser de rire.
-lila : attends une seconde... C'est trop drôle, tu passes ton temps à te plaindre de la commission alors que c'est toi qui es le fondateur... J'adore.
- cinq : si c'est le cas... Je n'en ai absolument aucun souvenir.
- Ashley : et dire que je te voyais comme un rebelle...
-lila : tu vis pour ça, c'est vrai regarde... Tu ne peux littéralement pas respirer sans la commission.
- cinq : il y a un problème quelque part... Je n'ai pas la psychose du paradoxe... J'avais des symptômes dehors, mais ici, je sens... Rien du tout

Le vieux cinq juste devant nous se mit à parler
- tu n'as jamais été très malin... N'est-ce pas ? Le bunker des opérations protège contre les paradoxes... J'ai créé cette salle en cas d'effondrement.
Le papi se mit ensuite à parler de kugel machin là.
- Ashley : c'est quoi ça ?
- cinq : ça veut dire boule de lumière en allemand, c'est un genre de trou noir en plus vicieux.
-lila : le genre qui absorbe une ligne temporelle
- Ashley : et Marcus...
- cinq : et donc... Comment on règle ça ?

Le papi se mit à rire... Plutôt à s'étouffer et nous dit que c'était impossible
- cinq : tu n'es pas sérieux là ?!

Je sentais la rage de cinq grandir à l'intérieur de moi.
- cinq : si tu as créé tout ça alors tu as dû forcément créer un moyen de résoudre le problème
- tout ce qui restera, c'est ... Oblivion...

Je fronçai les sourcils... J'avais déjà entendu ça quelque part, mais pourquoi...
-lila : Oblivion ?.. Qu'est-ce que ça veut dire

Le caisson du papi s'ouvrit laissant apparaître un tatouage sur son abdomen.
- regarde... Regarde un peu ce qui t'attend.
- cinq : écoute-moi c*nnard ! Je viens de passer les vingt dernières années à parcourir le monde dans tous les sens pour empêcher les apocalypses, j'ai dû sauver le monde encore et encore maintenant, je suis coincé dans le corps d'un gamin avec les hormones en ébullition et moi tout ce que je veux, c'est prendre ma retraite...

-lila/Ashley : il faudrait aller doucement avec lui.
- cinq : c'est entre moi et moi-même alors ne vous mêlez pas de ça... Merci
- cinq : tu vois ce kugelblitz... Ce n'est pas une petite fuite, c'est un compacteur monstrueux qui broie l'univers tout entier alors soit gentil et dit moi comment on l'arrête !!
- surtout quoi qu'il arrive... Ne sauve pas le monde...

Le vieux cinq se mit aussitôt à convulser puis ferma les yeux... Il venait de décéder juste devant nous.
- cinq : comment ça ne sauve pas le... Cinq !!!

La machine s'arrêta et les lumières aussi.
- cinq : comment j'arrête ça moi...!
La colère commença à retomber laissant place à la tristesse... Beaucoup plus présente que tout à l'heure
Lila prit le pouls du papi.
-lila : il est mort cinq.

Lila commença à partir... Cinq lui ne bougea pas et la tristesse continua d'augmenter
- cinq : tu peux me laisser.
-lila : je ne crois pas que je devrai vous laisser tous les deux.
- cinq : s'il te plaît lila
Lila soupira et parti dehors.

Cinq regarda son lui vieux avec beaucoup de haine.
- cinq : espèces d'*nfoire
Je m'approchai doucement de cinq.
- Ashley : tu sais que... Lila est partie, tu peux pleurer si tu veux...
- cinq : je vais bien.
- Ashley : tu sais tout aussi bien que moi que c'est faux alors profite en... Prends-toi juste cinq minutes.

Cinq se tourna vers moi et me prit dans ses bras posant sa tête dans le creux de mon cou.
Je souris légèrement et posai mes mains dans ses cheveux.
Cinq me rapprocha de lui et je sentis mon cou être mouillé.
- Ashley : ça va aller...
—-
Cinq releva la tête vers moi, sa tristesse avait redescendu, mais elle était toujours présente.
- cinq : merci...
On se regarda droit dans les yeux... Je n'avais jamais vraiment remarqué que ses yeux étaient aussi beaux... J'avais bon goût dans sa dimension.

Nos visages s'approchèrent de quelques millimètres, mais on recula simultanément.
Cinq tourna la tête vers son lui mort regardant son tatouage.
- cinq : c'est quoi ça...
Cinq sorties son couteau et commença à découper autour du tatouage
Je fus prise de dégoût et détournai le regard.

Le diable se cache derrière l'artistique 🫀Où les histoires vivent. Découvrez maintenant