°OBSESSION MORTELLE 🖇️. ___ Réécriture

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** IL S'EST JURÉ DE LA POSSÉDER, CORPS ET ÂME, DE LA RENDRE SIENNE, MÊME SI CELA LUI COÛTERAIT LA VIE **

Le choc de la nouvelle était brutal, de telle sorte qu'une onde de tristesse nous engloutissait Eli, Alex et moi, maman encore plus.

Monsieur Alphonse, l'avocat de papa, amenait avec lui la confirmation de la tragique nouvelle ; mon père était bel et bien décédé.

A ce moment-là, il ôtait l'onde d'espoir qui encore nous habitait .

__ Martin... qu'est-ce que tu as fait ? Qu'est-ce qui s'est passé mon Dieu? Pourquoi ? Je ne pense pas pouvoir tenir. Lança ma mère en pleure.

Elle hurlait, ses larmes coulant à flots, son corps secoué de spasmes incontrôlables.

___ Alphonse, tu sais qu'en tant que juge, j'avais proposer à Martin de laisser ce contrat de Londres et de se concentrer sur le nouveau projet minier avec les Castello, ses partenaires mexicains. D'ailleurs, il avait même un voyage prévu pour le Mexique hier,  mais il a dû le reporter à cause de cette fichue signature avec les soit disant partenaires de Londres.

Elle parlait d'une voix rauque, les mots s'entrechoquant comme des pierres dans un torrent.

___ J'avais ouvert un dossier concernant cette compagnie anglaise et la raison de leur intéressement à notre famille. En fin de compte, les nouvelles n'étaient pas bonnes. A maintes reprise, j'ai demandé à Feresson de résilier ce contrat, mais il m'a tenu tête.  Je lui ai même proposé en tant que juge de trouver un arrangement, afin que le délai de remboursement de sa dette soit prorogée au tribunal, mais il n'en a fait qu'à sa tête. Il me disait toujours avoir trouvé le moyen parfait de palier à la crise financière de ses entreprises, que c'était un gros investissement et que de cette façon, il pourrait épargner au moins 45% de son chiffre d'affaires mensuellement. Ils ont fini par avoir sa peau Alphonse... Ils l'ont eu... Ils ont assassiné mon mari.

Elle s'arrêta, le souffle court par la douleur trop intense.

Maman : Où vais-je mettre la tête? Par où vais-je commencer dis-moi ? C'est clair qu'ils l'ont assassiné, j'en suis certaine.

Alphonse :  Essaies de te calmer je t'en prie. C'est aussi ce que je pense. C'est sûrement un règlement de compte, mais dis-moi, ton mari avait-il un quelconque litige avec ses partenaires ?

___ Je n'en sais rien,murmura-t-elle, la voix étranglée. Absolument rien. Tout ce que je sais c'est que Martin m'a menti...

___ Essaie de te calmer, s'il te plaît. Penses à tes enfants avant tout. Tu dois te calmer, ta respiration est très remontée. Rien ne nous dépassera, on trouvera une solution.

___ Je ne peux pas me calmer, non ! Je ne peux pas !

Maman se débattait, mais elle était incapable de contenir son désespoir. Sa respiration était haletante, saccadée, comme si ses poumons ne parvenaient plus à remplir leur fonction.

Je la regardais, terrifiée, la voyant sombrer dans un abysse de douleur.

Monsieur Alphonse : Tu dois te calmer, s'il te plaît!  Penses à tes enfants, tu dois être forte pour eux. Tiffany, donnes moi un coup de main, nous devons la transporter à l'hôpital.

Moi : D'accord, Monsieur.

Monsieur Alphonse : Écoute ma grande, ton mari est certes parti, mais ce n'est pas la fin du monde. Tiens bon, je t'en prie. Penses à tes enfants en ce moment... Penses à Eli et à Alex qui sont en pleure.