Chapitre.39: Jakil

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Mes yeux s'arrondirent.

J'avais bien entendu ?




Saïd~ Quoi tu ne veux pas sauver ton pote d'une mort certaine ? Pour ça il suffirait de m'embrasser.




Ah bah non j'avais très bien entendu...




~ Mais ça va pas !
Saïd~ Très bien, pourquoi ?
~ Je ne t'embrasserais pas, je sors avec ton frère.
Saïd~ Tu es pourtant enceinte de mon enfant.
~ Je ne veux pas rentrer dans votre compétition chelou, je ne ferais jamais ça. Pas à ton frère. Pas avec toi.
Saïd~ Alors tu ne veux pas sauver ton « ami » ?
~ Tu parles souvent de loyauté, et tu voudrais que je saute sur l'occasion pour trahir la confiance que ton frère me porte.

Il sourit légèrement, puis s'arrêta devant la maison, je le regarda encore suspicieuse.

~ Ne me dis pas que c'était un test ?

Il ne répondit pas, quand Samir arriva en trombe dans la voiture.

Samir~ Saïd tu vas pas être content.
Saïd~ Qu'est ce qui se passe ?
Samir~ D'abord, où est ma bouffe ?
Saïd~ Parle.
Samir~ T'es pas drôle. Tu te rappelles de l'homme qui nous a prévenu où était Loubna lorsqu'elle s'est fait kidnappé par son pote la...

Saïd acquiesça.

Samir~ Il est à la maison. Et..

Samir hésita à continuer, je le voyait me fixait de ses yeux, ce qui fit que Saïd fit de même.

Samir~ IlpretendêtrelepromisàLoubna.
~ Hein ?
Samir~ Il prétend être promis à toi. Loubna.

Comme s'il avait besoin de préciser mon prénom.

Je releva les yeux vers Saïd, il avait l'air tendu il fronça ses sourcils et scruta la moindre de mes réactions.

~ Mais.. Mais c'est qui cet homme ?
Samir~ Un ancien mafieux, il vit dans la forêt où t'as été kidnappé, son prénom c'est Jamil ou Jalil pas trop saisi. Il dit que vos familles étaient proches, vous étiez promis l'un à l'autre par vos familles respectives depuis votre naissance.

Mon cœur s'emballât, il connaissait donc ma famille ? Les avaient t'ils rencontré ? J'étais promise à lui depuis ma naissance ? M'avait t'il chercher ?

~ Je..je veux le rencontrer.

Je commença à détacher ma ceinture quand Saïd m'attrapa par le bras.

Saïd~ Hors de question. Pas tant que je n'ai pas vérifié ce qu'il raconte.

Je me détacha de lui.

~ Je t'interdis de me donner des ordres.

Je sortis le plus rapidement possible de la voiture, et m'avança au plus vite sachant que Saïd me rattraperait.

Saïd~ Loubna je ne rigole pas avec toi, j'ai parler tu obéis.

Je me retourna face à lui et le pointa du doigt.

~ Je ne suis pas ton chien, ou ta femme ou ta propriété pour que tu puisses me donner des ordres.

Il m'attrapa par les deux bras et me secoua légèrement.

Saïd~ L'enfant que tu portes est le mien. Donc ce qui veux dire que tu es mienne aussi. Que tu sois d'accord ou pas.

Je me détacha violemment de lui. Il avait vite fais des conclusions le petit.

Loubna, enceinte d'un mafieu ~Chronique~ Où les histoires vivent. Découvrez maintenant