Strange Girl: the destiny [Tome 1]

•Chapitre 15

Sam frappa de nouveau à la porte de cette maison dans laquelle je m'étais introduite quelques heures plus tôt.

— Becky Ives ? Je suis le docteur Owens. Je sais que vous êtes là.

Une femme ouvrit la porte. Et ce n'était pas celle que j'avais vu alors elle devait être la personne qui était rentré chez elle quand j'étais dans sa maison.

— Qu'est ce que vous voulez ? Vous n'avez pas l'impression d'avoir fait assez de mal comme ça ?

Elle avait le regard noir de ces personnages qui sont en colère pour une bonne raison, elle l'était.

Mais quand son regard se posa sur moi, son expression changea. Pourtant je ne l'a connaissais pas et elle non plus.

— Qui est-ce ?

Sam posa les yeux sur moi cherchant à comprendre pourquoi elle me portait de l'attention maintenant.

Puis Peter fit de même alors que je n'avais aucune idée de ce qui était en train de se passer.

— Lovely, tu veux bien retourner à la voiture s'il te plaît ?

Je regardais un instant les trois personnes devant moi tour à tour puis tournais les talons pour me rendre à la voiture où j'allais attendre quelques minutes avant que les deux hommes ne me rejoignent.

J'avais beau réfléchir je ne voyais pas pourquoi ma présence était dérangeante pour cette femme. Peut-être me connaissait-elle avant mon coma et que je ne m'en souviens pas.

De retour au laboratoire je fus emmené dans la salle arc-en-ciel comme un déchet que l'on met dans une poubelle.

Je me trouvais assise à la table d'échecs seule puisque Onze ne se trouvait pas ici.

Réfléchissant encore et encore, je faisais tourner la bague que m'avait donné Peter hier soir.

Je le demandais d'ailleurs si il allait venir parce que même si je m'entendais bien avec tous les enfants présents, aucun ne me parlait parce qu'ils ne tenaient pas à moi comme Onze le faisait.

Je n'étais pas plus proche d'eux que ce qu'on pourrait penser. Je ne leur parlait presque pas voir jamais.

La seul fois où il h'y a vraiment eu du contact c'est quand j'ai créé une bataille de coussin géant dans cette même pièce.

Mais maintenant les règles valaient aussi pour moi alors ce n'était plus possible de s'amuser autrement que par des jeux inutiles.

Mon père trouvait ça suffisant pour des enfants de cet âge là mais si il avait les yeux en face des trous il verrait bien que ce n'est pas le cas.

— Lovely ?

Peter s'installa en face de moi et regarda ma main comme pour confirmer que je n'avais pas retiré l'anneau de mon doigt.

— Quand est ce qu'on part Peter ?

— Tout est prévu, j'ai trouvé une solution pour toi.

Je hochais la tête et me remis à jouer avec la bague pour tenter de retirer mon stresse.

Peter prit ma main dans la sienne, chose à laquelle je ne m'attendais pas à cause de la caméra braquée sur nous.

— On y arrivera. Mais Zéro ne devrait pas être en repos quand Papa est là.

Je compris si rapidement ce qu'il disait quand la porte de la salle s'ouvrît.

Les yeux plantés dans ceux de Peter, mes émotions prirent leurs envoles et Zéro revint me remplacer.