•Chapitre 19

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— Je pensais que je te reverrai jamais.

— Moi non plus. Mais je suis là maintenant et plus rien pourra nous séparer d'accord ?

Elle hocha la tête en souriant mais son visage reflétait tout de même de la tristesse.

— Il y a quelque chose que tu veux me dire Onze ?

— Elfe. C'est Elfe.

— Désolé.

J'avais du mal à me rendre compte à quel point elle avait grandit. Ce n'était plus la petite fille au crâne rasé sans défense et si innocente.

Enfin jusqu'à ce qui se passe ce qui devait se passer.

— Ça fait deux ans que je t'attends. Qu'est ce qui t'as retenu si longtemps ?

— Ma mère.

— Tu l'as retrouvé ?

— Oui.

En y repensant, j'avais complètement oublié de l'appeler, elle allait m'en vouloir à mort.

Je me levai et me dirigea vers le téléphone pour composer son numéro.

Au bout de quelques sonneries elle répondit :

— Cécilia Carter j'écoute.

— Maman ?

— Lovely ! Tu m'avais promis de m'appeler !

— Oui pardon j'étais trop occupé.

— Tu l'as retrouvé c'est ça ?

— Oui.

— Alors rentre à la maison.

— Je peux pas. J'ai... des choses à faire ici.

— Je sais que je ne te ferais pas changer d'avis mais puisque tu es tête en l'air n'oublie pas tes médicaments.

— Ah oui. Merci maman bisous je t'aime.

Je raccrochai sans lui laisser le temps de finir sa phrase.

— Je reviens dans une seconde.

Je sortis de la maison pour me diriger vers la voiture dans laquelle j'avais laisser mon sac avec mes médicaments.

Je sortis ma petite boite avec les jours inscrits et pris ceux d'aujourd'hui.

Je n'avais pas du tout combattu ma maladie. J'étais comme bloquer avec ça pour toujours et si je ne prenais pas ce traitement, je risquais de faire des crises pires que celle d'avant.

Il m'était arrivé d'en subir les conséquences à cause de ma maladresse et je l'avais bien regretté.

— Tu prends des médicaments ?

Je tournais la tête vers Elfe qui se tenait debout près de moi, des larmes dans ses yeux.

— Je l'ai jamais dis à personne. Je suis malade.

Elle fronça les sourcils.

Peut-être que plus d'explications serait nécessaire Lovely.

— Je sais que tu te souviens de rien alors je vais te le dire. Quand on était au laboratoire j'étais déjà malade, mais j'avais menti en disant que les résultats de mes examens étaient bons.

Une larme coula sur sa joue.

— Les amis ne mentent pas.

— Tu n'étais même pas au courant que je faisais des malaises Onze !

Strange Girl: the destiny [Tome 1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant