Until I Die

ℒℯ 𝒟𝒾𝒶𝓂𝒶𝓃𝓉 | 5

Norah

La porte de ma chambre s'ouvre brusquement. Je me retourne, surprise, c'est là que je vois que c'est Conor.

- Laisse-moi tranquille. Je lance.

Il balaie la pièce du regard cherchant définitivement quelque chose. Je fronce les sourcils et je me lève de ma chaise.

- Je peux t'aider ?

Il ne répond rien, ce qui as le don de m'agacer au plus haut point. Il regarde toujours dans ma chambre, son regard se dirige vers un tiroir et il y reste figé.

Qu'est-ce qui lui arrive ?

D'un pas rapide, il s'y dirige et l'ouvre brusquement, il fouille et trouve une paire de ciseaux. Celle que j'ai utilisée pour évacuer ma colère. Il la prend et la glisse dans ses poches.

- Rends la moi !

- Non.

- Pourquoi ? Ce ne sont que des ciseaux, bon sang !

Il s'approche dangereusement de moi, effrayée, je recule jusqu'à heurter le mur derrière. Il s'arrête à quelques centimètres de mon corps avant de soulever mon pull, laissant apparaître mes pansements.

- Parce qu'elle font ça.

Il me relâche et quitte ma chambre sans dire un mot.

Comment il a su ?

- VAS EN ENFER, CONOR ! Je hurle.

- Tá mé ann cheana féin, m'aingeal ! (Je suis déjà là, mon ange)

Je n'ai absolument rien compris à ce qu'il vient de me dire, mais la rage que je ressens grimpe en flèche. D'une poussée de colère, tout ce qui se trouve sur le bureau, entre en contact avec le sol.

- MERDA ! (MERDE) Je crie.

—

Plus tard dans l'après-midi, je descends dans le salon, afin de regarder la télévision.

Je m'installe dans le canapé, attendant sagement le retour d'Ella pour pouvoir écouter un film de fille en sa compagnie.

Je vois une ombre de carrure familière apparaître dans mon champ de vision, sans même le regarder, je roule des yeux.

- Demain soir, tu m'accompagnes. Il me lance d'un ton glacial.

- Pardon ? Sans-façon.

- Ce n'était pas une question, figure toi !

- Et je n'ai aucun ordre à recevoir de toi !

Il me fusille du regard. Je doute que mon tutoiement soit la cause de cette colère, c'est plutôt mon refus.

- Demain après-midi, tu auras un essayage de robes. Ella pourra être avec toi.

Je souffle, au moins, ce sera l'occasion de passer du temps avec elle et de me sentir peut-être belle pour une fois.

Qui sait ?

- Je peux savoir où nous allons ?

- C'est une soirée en compagnie de mafieux seulement.

Je glousse, et je crois que la peur peux se lire sur mon visage.

Seulement, Conor en fait abstraction et continue son chemin me laissant sur ses paroles. J'essaie de garder mon calme, il n'y a aucune raison de paniquer, ça va bien aller.