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PDV DANAE

Je cherche un t-shirt parce j'ai dormi en culotte après que Valentino ai jeté ma robe au milieu du couloir. Monsieur dort tranquillement dans le lit. J'ai la flemme de marcher jusqu'au dressing alors je prends sa chemise qui traîne aux pieds du lit.

Je prends mon téléphone et sors de la chambre en veillant à fermer la porte pour qu'il ne se réveille pas.

Je dévale les escaliers jusqu'à la cuisine. Je me fais un café et mange quelques macarons, assis sur le canapé du salon. Cela a le même effet qu'hier soir. Je consulte mes messages, rien d'alarmant. Il ne s'est rien passé pendant notre absence.

J'ai des messages de mes copains.

Harry : Joyeux anniversaire ! Vingt-trois ans, sale folle ! Tu comptais me le dire quand ? Demain, on fait la fête !

Léon : J'ai oublié de te le dire tout à l'heure mais joyeux anniversaire.

Oh mon dieu ! Hier, j'ai été odieuse avec Léon. Je lui envoie mes excuses les plus sincères. J'ai même menacé Harry. Quelle idiote !

J'ai un message de mon beau-frère qui ne m'a pas oublié, même s'il est en Italie. Par contre, je remarque un autre message qui éveille ma curiosité et mes plus grandes craintes.

Inconnu : Joyeux anniversaire.

Il n'est pas signé et je ne connais pas ce numéro.

Elias.

Non, non, non... Je ne peux pas retomber dans ma spirale infernale. Mon coeur accélère. Dans ma situation, je dois éviter les situations stressantes. Je prends une grande inspiration pour me calmer. Cela peut être n'importe qui.

Pour éviter que je replonge dans le passé, j'éteins mon téléphone.

Les escaliers grincent. Valentino doit être réveillé. Je l'entends râler en allemand dans toute la maison. Je bois une gorgée de café. Il débarque dans le salon en cherchant quelque chose.

J'aime le voir le matin. Ses cheveux sont généralement parfaitement coiffés, mais le matin, ils ne le sont pas et il a l'air plus gentil. Je l'observe en étant silencieuse. J'attends qu'il me remarque. Ses yeux noisettes finissent par croiser les miens.

- Tu aurais vu mon téléphone ? demande-t-il.

- Bonjour d'abord.

Valentino adoucit son regard, puis oublie ce qu'il cherchait pour venir m'embrasser. Il vole au passage le macaron que je voulais manger.

- Si j'avais su que pour te faire manger, il suffisait de te donner des macarons. Je l'aurais fait plus tôt.

- Emmène-moi à Paris encore une fois, et je te jure de manger toute la journée des macarons.

Cela le fait sourire. Je lui propose un café, il accepte. Je me lève de bonne humeur pour lui préparer son café. Quand je suis revenue dans le salon, il n'a pas bougé du canapé. Il me remercie. Nous restons tous les deux à discuter de tout et de rien.

J'ouvre la porte fenêtre qui donne sur le jardin et sors, suivi de Valentino. Il fait beau aujourd'hui, très beau. C'est loin des averses d'hier. Valentino me demande ce que je fais mais il le comprend quand j'ouvre le dôme de la piscine et j'y entre. Je descends dans l'eau chaude.

La chemise que je porte devient transparente lorsqu'elle entre en contact avec l'eau. Je fais signe à Valentino de descendre dans l'eau en sachant très bien qu'il ne le fera jamais. Il déteste l'eau. Nous avons une piscine dans le jardin seulement parce que je l'ai suppliée. Il a peur de l'eau. Son frère et lui se sont noyés tant jeune.

Une balle pour toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant