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DANAÉ

Deux jours plus tard.

- Qu'est-ce que tu vas faire ? demandé-je. Nous sommes en pleine nuit.

Valentino se tourne vers moi, il est en train de fermer sa chemise. Il a l'air énervé depuis que son téléphone a sonné alors qu'on dormait.

Cela m'a l'air important.

- Il y a un problème que je dois régler maintenant.

- Est-ce que je peux venir ? dis-je en sortant du lit.

Il sort de la chambre en répondant un « non » sec. Nous descendons les escaliers, il file pour récupérer son manteau et se retourne vers moi.

- Je veux que tu sois là à mon retour.

- Pourquoi n'ai-je pas le droit de venir ?!

- Parce que je veux que ma femme soit en sécurité à la maison.

- Je n'ai pas dit oui.

Valentino m'attire contre lui. Nos lèvres se frôlent sensuellement.

- Dis-moi oui.

Je l'embrasse et entre deux baisers, je réponds à son baiser.

- Oui.

Il embrasse et s'en va. Dès qu'il a quitté le domicile, je cours m'habiller. Je ne serais peut-être pas là à son retour. J'ai quelque chose à faire.

Est-ce que j'ai fait fusiller son club par des étrangers qui sont déjà à des milliers de kilomètres ? Juste pour que Valentino se lève et je ne me vois pas quitter la maison ? Oui.

J'ai employé de grands moyens, mais je ne pouvais pas lui dire pourquoi je devais partir en urgence en pleine nuit, sans qu'il lance des recherches après moi.

J'enfile des vêtements et dix minutes plus tard, je suis dans ma voiture. J'ai envoyé un message à Elias pour le prévenir de ce que je fais.

Il y a trente minutes. Le signal du traceur de Ramirez a été émis. Cela a duré deux minutes, mais c'était juste assez pour que je note où. Je m'y rends immédiatement.

Ramirez est encore vivant. Vous me direz comment ? Raph a fait analyser l'enveloppe et les empreintes de Ramirez y était.

Je ne sais pas comment il a su pour l'attaque, ni pourquoi il m'a prévenu. Ce qui compte est qu'il soit en vie. Mais je dois comprendre pourquoi.

Je roule à une vitesse non autorisée parce qu'il faut que je sois sur les lieux rapidement. J'ai regardé sur internet, il s'agit d'un entrepôt où les gens ont des garages. C'est en bordure de Berlin, dans une zone industrielle.

Elias ne répond pas à mes messages. Je gare la voiture, j'enfile des gants et un bonnet pour pouvoir camoufler un maximum mon identité. Je charge mon arme que je glisse dans mon jean. J'entre dans l'entrepôt.

J'arrive à l'accueil.

Ok. Il n'y a plus d'accueil.

L'homme a une balle dans la tête. Les caméras ont toutes été détruites. Je ne veux pas croire que Ramirez est à l'origine de cet acte. Il n'y a qu'une solution, je ne suis pas seule. Je dégage l'homme mort pour avoir accès à son ordinateur. Je ne sais pas ce que je dois trouver ici.

Je parcours tous les fichiers en espérant trouver un propriétaire dont le nom m'évoque quelque chose. Mais rien.

Puis un truc me saute aux yeux, un des garages appartient à une Lisa. Ce n'est pas commun. Lisa est le surnom de Elisa. Est-ce un nom de code pour que je puisse être la seule à comprendre ?

Une balle pour toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant