Une balle pour toi

Bonus

HELLO ! Je vous laisse découvrir un petit chapitre bonus pour retrouver Elias et Danaé dans leur vie au quotidien. C'est pour fêter les un ans de cette histoire qui m'a permis de créer tout un univers que je ne vais jamais quitter.

Bonne lecture !

...

DANAE

Quelques mois plus tard.

Je grimpe dans la voiture en sachant qu'Elias va me tuer lorsqu'il se réveillera. Il m'a interdit d'y aller. Et puis quoi encore, je lui obéis aux doigts et à l'œil ? Il a pris la confiance, celui-là.

Je ne sais pas pourquoi il va m'en vouloir le plus. Je l'ai laissé dans cette chambre d'hôtel, attaché au lit pour qu'il ne me rattrape pas et j'ai volé sa voiture. Je rigole toute seule en imaginant sa tête. Danaé, tu es vraiment diabolique. J'adore sa jeep, elle et moi, nous sommes connectés. J'ai de la chance quand je suis à l'intérieur, des good vibes. Monsieur ne veut pas l'admettre, c'est sa voiture, pas la mienne. Elias râle toujours lorsque je conduis, peut-être parce que je l'ai raillé deux ou trois fois. Ou cinq. Ou dix. Je ne sais plus vraiment. Les ruelles de Malaga sont parfois trop petites, ce n'est pas ma faute.

J'allume la musique et la mets à fond. Il faut que je sois dans l'ambiance du moment. Aujourd'hui, je suis l'ange de la mort ou plus connu la veuve noir. Je vais m'amuser. Cela fait un moment que je n'ai pas travaillé pour le compte du clan Rojas, j'avais eu d'autres préoccupations avec monsieur je-râle-pour-tout. C'est devenu une passion de faire ce qui l'énerve.

Je chante pendant une partie du trajet jusqu'à ce que mon téléphone sonne. Je saute presque de joie en voyant son nom s'afficher et en l'imaginant en colère. Je visualise parfaitement ses magnifiques yeux bleus, ses bouclettes noires, l'air colérique qu'il prend quand je lui désobéis. J'adore ça.

- Danaé ! gronde-t-il dès que je décroche. ¿ Dónde estás ? (Où es-tu ?)

- Bonjour, mi corazon ! Ça me fait plaisir d'avoir de tes nouvelles, tu me manques ! Pas trop serré les poignets ?

- Te voy a matar. (Je vais te tuer).

- Pour ça, il faudrait que tu puisses me rattraper.

Je rigole quand je l'entends râler.

- Tu rentres !

- Je ne vais pas rentrer, avoué-je en le narguant, j'ai deux ou trois trucs à faire sans toi.

- ¡A primera hora de la mañana, me molestas! Te voy a matar, Danaé. Llevas a tu pequeño de vuelta al hotel. (Dès le matin, tu m'énerves ! Je vais te tuer, Danaé. Tu ramènes ton petit cul à l'hôtel.)

J'adore quand il me crie dessus en espagnol, ça le rend tout de suite encore plus sexy qu'il ne l'est déjà. S'il m'a appelé, c'est qu'il a réussi à se détacher puisque son téléphone était à l'autre bout de la pièce. Il va se lancer à ma poursuite.

- Est-ce que tu peux le redire ? demandé-je d'une voix mielleuse. C'était vraiment sexy.

- Basta ! (Arrête !)

- Que j'arrête quoi ? Je m'amuse comme une folle.

- Tu dois faire attention à toi ! proteste-t-il.

- Comme à chaque fois !

- S'il te plaît, reviens ou attends-moi.

- Dans tes rêves ! rigolé-je.

- La mission, on devait la faire à deux.