👑💜Chapitre 1💜👑

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- JE PEUX ME DÉBROUILLER TOUT SEUL MERDE ! Vous n'avez décidément rien d'autre à faire pour me coller ainsi aux basques !?

Mais ce n'est pas vrai ! Cette vieille bécasse me prend vraiment pour un empoté, ce n'est pas possible ! C'est une vraie calamité. Depuis quand ne suis-je plus en capacité de me servir de mes mains ? Jae-Won lui a dit que j'arrivais plus à me branler pour qu'elle me fourre la main dans le slip ?

De plus, plier trois pauvres caleçons n'est pas une épreuve insurmontable que je sache.
Et puis ce n'est pas parce qu'elle vient d'être engagée qu'elle doit se sentir indispensable. Quel enfer, ces mégères sont de véritables pots de colle. Et manifestement, c'est costume de chopper les gens par la nouille dans ce palais. Sans mauvais jeux de mots.

Enfin, maintenant elle est sortie et l'essentiel est que j'ai enfin la paix.
Elle semblait prendre un malin plaisir à se rapprocher de moi et se léchait les lèvres d'une manière qu'elle pensait sans doute sexy, bien que ce soit juste dégueulasse. En plus je n'aime pas les filles, encore moins les vieilles dont on dirait que le petit-déjeuner est constitué de tartines de roquefort.

Bon j'exagère peut-être un peu.

Puisqu'on est sur le sujet, ça me fait quand même drôlement rire que ma mère ait pu croire la parole d'un sale con de ministre à la place de la mienne. Si seulement elle m'écoutait un tant soit peu, elle aurait depuis longtemps connaissance de mon attirance pour les hommes. Surtout que, je le rappelle, j'ai quinze ans. Je ne sais pas dans quelle monde elle vit, mais les enfants ne doivent pas y préserver leur vertu bien longtemps. Mais enfin.

Cela dit, ça serait pas mal que je me calme parce que si ma mère apprend que j'ai viré quinze personnes en trois jours, il est fort probable qu'elle ait des envies de meurtres et ça contraindrait mes plans de devoir mourir si jeune.

QUINZE HEURES QUINZE, TOUCHE TON NEZ ! Si des extraterrestres me regardent me toucher le nez à travers une loupe géante, ils m'enverront une bombe sur la maison sans plus de cérémonies.

Je suis actuellement en train de faire mes bagages pour l'année. C'est compliqué de savoir quoi emmener de sa vie pour un an. Je risque très certainement de ranger n'importe quoi dans ma valise mais je m'en moque pas mal.
Je tiens plus aux souvenirs qu'aux vestes. Et en l'occurrence, mes souvenirs, c'est tout seul que je les ai créés.

J'en ai de rares en compagnie de mes cousins, notamment Cha-Young qui est née seulement une année avant moi. Je me la remémore joyeuse et espiègle. Je me souviens qu'à l'époque, on nous prenait pour des jumeaux tant nous nous ressemblions. Elle aussi est scolarisée dans cet établissement ainsi que ses deux frères, Kai et Soobin. Je me rappelle de Kai comme d'un enfant aux cheveux bouclés particulièrement mesquin et de Soobin comme le bon parti de la famille. Nous ne nous sommes jamais trop entendus et je n'ai pas cherché à prendre contact avec eux lors de leur départ en Europe. Cela dit, eux non plus ne m'ont témoigné aucune marque de soutien.

Il y aura aussi l'enfant du petit frère de ma mère, Jooyeon. Il est de deux ans mon cadet et ce petit génie a sauté une classe. Je ne crois pas qu'il y ait un de ses reels Instagram où il ne soit pas avec les membres de son groupe créé dans son ancien collège, les Xdinary Heroes.

Tout en réfléchissant, Yeonjun rangeait machinalement ses affaires dans son bagage rouge. Sa mère lui avait fait préparer une liste comprenant son trousseau mais bien évidemment et à la non-surprise générale, le Prince s'était emparé de son briquet et avait brûlé la note sans même prendre connaissance de ce qu'il y était écrit. Honnêtement, ça vous étonne ? Pas moi.

Néanmoins, il choisit soigneusement quels livres il emporterait, favorisant des ouvrages français tels que Germinal, le Rouge et Le Noir, Madame Bovary mais également Le Petit Prince.

Il rangea méticuleusement ses crayons et feutres dans une coûteuse trousse d'art cousue de fil d'or dans un cuir rouge et se saisit d'un carnet noir qu'il glissa précautionneusement dans sa sacoche ornée du blason des Queen. Oh oui, il en était fier de son canevas car il l'avait réalisé de ses propres mains. En effet il avait brodé au fil blanc l'insigne de son groupe de rock favori sur un beau sac banane rouge sang.

Celui lui avait coûté du temps et des pansements mais il était réellement satisfait de son travail qui lui avait nécessité beaucoup de patience, ce qu'il ne lui avait pas forcément déplu.
Comme quoi il pouvait se montrer calme lorsqu'il le voulait.

Il y plaça également son ordinateur portable se fichant bien de savoir s'il y était autorisé ou non et quelques tomes de ses mangas préférés. Il se débrouillerait pour obtenir la suite plus tard.

Cependant, au de-là des affaires de toilettes et des vêtements, il fallait que Yeonjun se procure un objet plus particulier. Un objet qu'il lui était interdit de posséder parce qu'évidemment il l'utiliserait à mauvais escient. Il ne saurait en être autrement de la part de Yeonjun.

Le sceau officiel de la Royauté.

Puisque son futur établissement était inénarrablement à cheval sur les autorisations de sortie, il lui suffirait d'imprimer un papier et d'y appliquer tampon royal. Il pourrait sortir lorsqu'il le souhaitait ! A lui la liberté !

Enfin, il restait à le subtiliser. Se délestant de son costume qu'il envoya promener quelque part dans sa vaste chambre, il enfila rapidement un t-shirt tie&die rose, bleu et jaune et un short noir puis s'éclipse discrètement de sa pièce attitrée.

Il parvient plus ou moins facilement à s'introduire dans le bureau de sa mère. Les domestiques se fichaient pas mal de sa présence étant donné son ineffable arrogance qui les faisait tous fuir, tôt ou tard.

Un double du sceau dans sa poche, il passa dans la cuisine, y récupérant une brioche pour son goûter. Il se dirigeait vers sa chambre quand il fut arrêté par son précepteur en charmante compagnie, en l'occurrence, celle de sa mère.

- Où vas-tu, fils ?

- Dans ma chambre, dit Yeonjun en mordant dans sa brioche réprimant une furieuse envie de répondre : "Dans ton cul, connasse".

- Pourquoi t'y terres-tu toujours ? Pourquoi ne pas venir avec nous ? Tenta sa génitrice, en le regardant de haut.

- Ah parce que vous vous intéressez à moi maintenant ?

- Votre Altesse ne devrait pas parler ainsi à sa mère, intervint l'austérité qui lui servait de précepteur.

- Son Altesse, elle s'en branle, lâcha le Prince avant de leur fermer la porte au nez.

Jae-Won et la Reine Shin ( signifiant conviction ) soupirèrent de concert. Avec ce gosse, ils n'étaient pas au bout de leurs peines.


Deuxième chap !

Comment allez vous ? J'espère que votre rentrée s'est bien passée ( si vous en avez une ) !

Perso ça allait. Je me suis perdue ÉVIDEMMENT et j'ai l'impression que ma prof principale va se mettre à chanter pendant ses discours mais sinon tOUt VA bIEn.

( et je suis en train de me faire piquer par un moustique)

Chanson du jour ⬇️

Run AwayʸᵉᵒⁿᵍʸᵘOù les histoires vivent. Découvrez maintenant