Chapitre 7

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Izuku se sentit faible, si faible quand il se réveilla. Il aurait pu croire qu'il était dans un rêve tellement son esprit était embrumé, mais la douleur le rappela vite à l'ordre. Ses côtes le tiraillaient, son visage semblait gonflé, sans parler de son ventre ou de ses jambes. Il sentait que ses bras avait aussi reçus des dommages, et eu du mal à pouvoir ouvrir les yeux tant la douleur le clouait sur place.

- Nnnnn...

- Chhht, reste calme.

Il reconnu la voix de son meilleur ami d'enfance, tout près de lui, avant d'avoir la force de soulever ses paupières pour le voir.

- Nnnn... il s'est passé quoi ... ?

- Les trois glandus sont revenus. Ils t'ont encore pris des dossiers apparemment.

C'est à ce moment que les souvenirs lui revinrent. Trois personnes qui avaient hanté ses années d'études, et qui continuaient de venir lui tourner autour pour lui dérober ses précieuses recherches et recevoir les éloges à sa place.

- Ils ont pris quoi ... ?

- Je sais pas, ce qui était sur ton plan de travail. Tes tiroirs sont encore bourrés de papiers, donc je suppose qu'ils n'ont pris que ce que tu avais sorti.

- Et la table de chevet ?

- Pas bougée.

- Le meuble sous l'aquarium des guppys ?

- Pareil, tout y est.

- Bon le plus important est encore là ... regarde sous mon lit.

Katsuki se pencha, puis remonta la tête.

- La caisse est toujours aussi poussiéreuse et fermée.

- Ouf parfait ... mes carnets, il ne manque pas de numéro ?

- J'ai regardé tout à l'heure, t'as du 1 au 13 sans coupure, le 15, 16 et 18.

- Le 14 c'est Ochako qui l'a, et le 17 a été volé l'an dernier ...

- T'avais pas commencé le 19 ?

- Non, il me reste quelques pages sur le 18 ...

Le silence tomba sur les deux amis, assez lourd pour mettre le vert mal à l'aise.

- Merci d'être venu, Kacchan ...

- C'est normal attend, j'allais pas te laisser crever dehors sans personne !

- J'étais pas seul ...

- Oui non, excuse-moi mais la tête d'écaille il pouvait pas faire grand-chose pour toi dans son bocal. D'ailleurs je devrais aller lui dire que tu vas bien, il s'inquiète pour toi.

Sur ces mots il se leva, et se dirigea vers les escaliers menant à la plateforme de l'aquarium. Quand il ouvrit la porte, il vit Kirishima tourner en rond, à la surface, toujours l'air énervé.

- Hé, Kirishima !

- Katski !

La sirène se rapprocha du bord, un espoir dans ses yeux que le blond ait de bonnes nouvelles.

- Izkh va bien ?

- Oui, il s'en remet. Il va bien.

Le rouge se détendit.

- Je ... voir Izkh ?

- Nan, il est au lit là, il peut pas bouger. Il a besoin de dormir.

Les embruns du bonheurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant