~Chapitre 8~

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Chapitre 8

« Les mufliers symbolisent l'envie et le désir. »

J'essaye de reprendre ma respiration. Un vide se crée en moi, l'envie que ses doigts viennent combler ce manque est très forte, très douloureuse. J'inspire et j'expire pour essayer de calmer mes pulsions, pour essayer de calmer ce feu ardent en moi. Mes doigts brûlent d'envie de plonger en moi, de me satisfaire. J'inspire et j'expire. Ma culotte colle contre mon sexe brûlant ravisant la flamme de désir en moi. Le frottement rugueux contre ma chair sensible. Le vide en moi s'intensifie me suppliant d'être comblé.

Je plonge ma tête dans son cou, respirant son odeur musquée et sauvage. Mon souffle saccadé caresse la peau de son cou. Je peux sentir la bosse de son pantalon frotter contre mon sexe qui le supplie de me pénétrer.

Je glisse mes bras autour de son cou laissant mes mains plonger dans ses cheveux châtain. Je colle mes seins douloureux contre son torse dur, il inspire brutalement. Je me mets à masser son crâne, mes ongles grattant sa tête. Ses yeux se ferment appréciant mes douces caresses. Puis je tire sur ses racines, lui faisant relever la tête. Je suis frustré comme pas possible. J'ai envie de me venger, de jouer à son jeu. De lui donne le goût de son propre jeu.

Doucement, je bouge mes hanches contre son érection. Sa bosse caresse mon sexe humide, la pulsation dans mon clitoris ré apparaît comme si elle n'avait jamais disparu.

- Ella, gronde-t-il comme pour me prévenir.

J'enroule une de ses mèches autour de mon doigt et la tire. Il se laisse faire sans rien dire. Je relève mon visage et plante mon regard dans le sien, je tire plus fort sur sa mèche faisant reculer sa tête me laissant son cou à découvert.

- Antonio, susurrait-je en bougeant mes hanches le faisant gémir.

Ses mains se contractent sur ma taille mais il n'arrête pas mon mouvement, même s'il essayait je ne le laisserais pas faire. J'aime le voir à mon supplice. Je continue de tirer sur sa mèche puis je relâche la pression, un rictus sexy apparaît sur son visage. Il apprécie beaucoup trop ce qui se passe. Le désir voile son regard, ses yeux vert ardent me fixent.

Je laisse glisser mes mains de sa nuque au long de son torse, plus elles descendent et plus ses yeux durcissent. Je caresse la bosse de son pantalon avec le bout de mes doigts et frotte légèrement avec mes ongles. Ses yeux se ferment et un gémissement sort de sa bouche. J'appuie une légère pression et commence des va et vient.

Mais j'arrête tout mouvement. Un grognement sort de sa bouche, un grognement de colère. Ses yeux s'ouvrent et il me fussille d'un regard noir. Ses yeux verts sont durs. Un petit sourire tout innocent se dessine sur mon visage. Voilà, ce que ça fait de goûter à son propre jeu. Ses mains qui se trouvent sur ma taille descend, j'attrape sa main qui se dirige vers mon sexe mais son regard dure se plante dans le mien.

- Vas-y Ella, arrête moi et je te promets que je te baise devant tout le restaurant.

Je garde mon regard dans le sien bloquant sa main, je ne veux plus jouer à ce jeu. Je veux que la prochaine fois qu'il me pénètre, je jouisse. Un regard de défi passe à travers ses yeux. Non, il ne pense quand même pas à me baiser devant tout le restaurant. C'était juste une menace en l'air ?

Par chance, ses pensées sont détournées quand le serveur rentre dans la pièce. Il tient un plat dans chaque main avec un tel équilibre. Il se rapproche de nous mais c'est quand il lance un regard dans notre direction que je me rappelle de notre position. Son regard ne porte aucun jugement mais le peu de confiance en moi disparaît et le rouge me monte aux joues. Merde, il doit penser que je suis une pute ou un truc dans le genre. Cette pensée me fait mal, ce n'est pas mon genre de coucher avec des mecs que je connais à peine. Je ne sais pas ce qui ce passe avec moi.

Fight for love Où les histoires vivent. Découvrez maintenant