Fight for love

~Chapitre 12~

Chapitre 12

« Les lys roses symbolisent l'affection et la tendresse. »

Je m'assois sur le siège de ma voiture avec ma fesse droite encore douloureuse de la fessée de Natasha. Elle ne s'est pas retenue, elle m'a forcé à aller aux toilettes avec elle juste pour qu'elle me mette cette fessée qu'elle m'avait promis. Je me jette un coup d'œil dans le rétroviseur, je remets correctement mes petites mèches qui sortent de ma coiffure puis je me mets en route pour aller à la boutique.

Normalement je ne vais jamais à la boutique le samedi mais vu que je n'ai rien à faire, j'ai décidé d'y faire un petit tour. D'habitude les samedi sont réservés pour Natasha, pour qu'on fasse une sortie ou un truc dans le genre. Mais vu que Natasha préfère s'enfermer dans son appartement pour finir la dernière saison de « la casa de papel » je n'ai pas d'autre choix que de m'occuper de mon côté.

J'essaye de bouger sur mon siège pour trouver une position confortable. Le fait de rester assise sur ma fesse endoloris n'aide pas du tout au niveau de la douleur. Je continue de rouler tranquillement en essayant d'oublier la chaleur brûlante de ma fesse.

Je m'arrête au feu rouge, je me penche en avant puis j'allume la radio pour mettre un peu de bruit dans la voiture. La chanson « Lady in the wall » de Danny Knitelsky résonne en moi. Je laisse mes mains taper contre le volant au rythme de la chanson. Ma tête bouge de gauche à droite doucement retombant sur les battements de la musique.

Une fois le feu passé au vert, je me remets en route. Je m'ambiance au fil de la musique en regardant les voitures passer à côté de moi. La chanson accélère, l'envie d'appuyer plus fort sur l'accélérateur est très tentante mais je ne préfère pas me choper une amende.

J'arrive rapidement à la boutique sans que la police soit à mes trousses, je me gare à ma place réservée voilà le seul avantage d'être la patronne de sa boutique. Le seul et unique avantage est bien d'avoir sa place de parking privative. Je suis la patronne pourtant je ne suis pas respectée par tous mes clients et ça Veronica ne me manque pas de me le rappeler. Je me demande si un jour je ne la verrais plus. J'ai l'impression qu'elle vient tous les jours, que tous les jours elle vient critiquer mes bébés. Je n'arrive pas à croire que cette vieille garce c'est trouver quelqu'un. Comment peut-on la supporter? À moins que son compagnon soit pire qu'elle.
Oh, non. Je n'arrive pas à penser que quelqu'un peut être pire que cette Veronica.

Je sors de ma voiture en faisant attention de bien prendre mon sac et je la ferme à clé puis je pars en direction de la boutique. En allant vers le magasin j'ouvre mon sac et j'y range mes clés de voiture. J'y sors les clés de la boutique. Arrivé devant la porte du magasin je l'insère dans la serrure. Je tourne la clé et ouvre la boutique. Je pousse la porte, l'odeur florale atteint mon nez. Cette odeur qui m'est tant familière. J'ai l'impression d'être à la maison.

J'allume les lumières pour éclairer la pièce, je ne préfère pas ouvrir les volets pour éviter que les clients essayent de rentrer alors qu'il y a belle et bien marquer « FERMÉ » sur la pancarte de la porte. Je referme la porte derrière moi. Je ne prends pas la peine de fermer à clé, il n'y a pas de braquage dans le coin. Je pars en direction du comptoir où je dépose mon sac puis je me cale contre le comptoir et je me mets à observer la pièce. Tout est propre donc pas besoin de faire le ménage, j'ai déjà préparé des bouquets en plus donc pas besoin de faire ça non plus. Qu'est-ce que je pourrais faire ?

Je continue de regarder les fleurs qui m'entourent quand je me rappelle de l'idée que j'avais eu dans la salle de bain d'Antonio ce matin. Je contourne le comptoir et pars dans la salle derrière le magasin réservé aux personnels. Des étagères sont remplis de fleur, je regarde chaque étagère une par une et je récupère les fleurs qui sont noir ou alors violet foncé. Je me sens dans mon élément entouré de toutes ces fleurs de couleurs, chacunes expriment quelque chose.