Chapitre 26
POV Antonio« Les asphodèles symbolisent la nostalgie et le regret du passé. »
Je n'arrive pas à rester assis, l'angoisse me tord le ventre. Je continue de bouger de droite à gauche en arpentant la salle d'attente des urgences. Les gens vont et viennent dans la pièce pendant que moi je suis coincé ici à attendre. Je ne peux rien faire à part attendre. Je dois attendre sans rien faire pendant que l'amour de ma vie est entre la vie et la mort. C'est vraiment du foutage de gueule les urgences.
Je ne l'ai pas revu depuis qu'ils me l'ont prise dans la boutique, depuis je n'ai plus de nouvelle d'elle. Je baisse les yeux sur les mains toujours couvertes de sang, c'est la première fois que la vue du sang m'est douloureux. Mon regard remonte sur mes avant-bras aussi couvert de cette substance rouge puis remonte sur mon t-shirt comportant les mêmes traces me rappelant ce qui c'est passé.
Me rappelant son corps étendu dans une marre de son propre sang, je croyais qu'elle était morte. Son t-shirt était couvert de son propre sang. Elle ne respirait plus. Je ne sentais plus son poul. J'ai essayé de la réanimer mais sans aucun effet. Elle... elle était morte. C'est là qu'ils me l'ont prise des bras, ils l'ont transporté dans une ambulance et l'ont amené à l'hôpital pendant que je fixais cette marre de sang me rappelant que tout ce sang lui appartenait, qu'il était sorti de son corps. Et plus je regardais la tâche, plus j'avais l'impression qu'elle s'agrandissait. Je ne peux rien faire à part attendre qu'elle sorte du bloc opératoire.
Cela fait bien deux heures que j'attendais ici sans nouvelle, sans rien savoir sur son état. Je ne sais même pas si elle est en vie. Non, elle l'est. Au plus profond de moi, je sais qu'elle est envie. Elle est forte, elle va s'en sortir. A chaque fois que je m'approche d'une infirmière, elle secoue la tête me répétant qu'elle ne peut rien me dire. Je reste dans l'ignorance. J'ai essayé de demander à la réception pour savoir si elle était toujours dans la bloc opératoire mais de même elle ne voulait rien me dire. Je veux tout défoncer, je veux juste savoir comment elle va et personne ne veut me le dire. Personne veut me dire comment va ma femme. Personne.
J'ai rapidement envoyé un message à Natasha en arrivant à l'hôpital. Je lui ai dit que Ella se trouvait au bloc opératoire et que cela ne servait à rien de venir tant qu'on ne pourrait pas la voir alors je lui ai dit que je lui enverrai un message quand Ella aura droit au visite.
La salle d'attente est bondée, les visages sont remplis de larmes et d'autres de colère, d'angoisse. Personne n'est là pour la même raison. Mais tout le monde dans cette salle est dans l'ignorance. Mais j'ai besoin de savoir, mon cœur se serre en repensant à son corps sans vie dans mes bras. Mon cœur se brise en repensant à elle. J'ai besoin de la voir. J'ai besoin de la prendre dans mes bras. Si je trouve le mec qui lui a fait ça, je lui défoncerai la gueule et bien plus. Comment est-ce qu'il a plus faire ça. Comment ? La colère bouillonne en moi mais l'angoisse est plus forte.
Je continue de faire les cent pas quand une infirmière surgit dans la salle. Elle baisse les yeux sur sa feuille puis scanne les personnes dans la salle d'attente lorsque son regard se pose sur moi elle me fait signe. Je bondis dans sa direction sans attendre.
- Vous êtes bien là pour Mme Johnson, me demande-t-elle en inclinant la tête sur le côté.
- Oui, oui c'est bien moi.
Elle hoche la tête à avant de m'escorter le long d'un couloir, nous passons devant des dizaines de portes blanches identiques. Elle s'arrêta devant l'une d'entre elles sur la porte se trouve le numéro 54. J'envoie rapidement un message à Natasha lui indiquant dans quelle chambre se trouve Ella. L'infirmière scanne la feuille devant ses yeux avant de poser son regard sur moi, elle me sourit gentiment.
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Fight for love
Romance[En réécriture et correction] Les opposés s'attirent, tels des aimants. Mais une fois qu'ils se trouvent, il est impossible de les séparer. Ella Johnson, une jeune fleuriste. Antonio Moretti, un jeune boxeur. Sa boutique est toute sa vie. La boxe e...