Chapitre 10 " QG "

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- Allez, réveille-toi, nous sommes arrivés.

J'ouvre les yeux. Me voilà en face d'une grosse bâtisse avec une énorme cour. Moi qui suis confinée dans les bas-fonds depuis trop d'années j'en reste bouche bée. Je trouve cet endroit extrêmement beau. Je descends donc du dos de la bête.

Nous allons porter le cheval de Livaï dans l'écurie. Je garde mes émotions bien encrées en moi, mais tout me rend émotive. Ils ont même leur propre écurie avec plein de chevaux. Je me sens comme dans un rêve, c'est incroyable. Il enlève la selle et la bride de son cheval. Automatiquement, je prends la brosse qui se trouve sur le côté et m'empresse d'aller brosser la bête. Livaï ne semble pas offusqué par mon geste, par chance. Après avoir nourri le cheval et lui avoir donné de l'eau, nous sortons de l'écurie.

- Suis-moi, il est temps d'entrer. Me dit mon Noiraud.

- Où m'amenez-vous Caporal ?

Il semble surpris quand je le nomme ainsi, mais c'est bien lui qui m'a fait comprendre et avec méchanceté qu'à partir de maintenant je dois le nommer ainsi.

- Dans le bureau d'Erwin. Ses ordres sont clairs, il veut te voir dès ton arrivée.

Je le suis donc, sans dire un mot. Nous entrons dans la grande demeure. Wow, c'est énorme. Il y a plein de couloir. Les plafonds sont hauts. Il y a des torches partout sur les murs afin d'éclairer les couloirs. Je n'ai jamais vu une bâtisse aussi grande de toute ma vie. Nous nous arrêtons devant une grosse porte en bois, Livaï cogne à celle-ci.

- Entrez

Nous entrons dans la pièce. Le voilà, c'est bien lui. Erwin. Je le déteste tellement. Il m'a trahi, trompé. Lui il est là, avec son sourire. Comment ose-t-il seulement sourire.

- (T//P) te voilà enfin, assois-toi. Livaï tu peux disposer.

Sur ces mots Livaï quitte la pièce en refermant la porte derrière lui. Me voici maintenant seule avec Erwin.

- Comment vas-tu chère nièce ? Ça fait longtemps, je suis vraiment content de te voir.

- Comment osez-vous m'appeler chère nièce Major ?

- (T/P) que se passe-t-il ? Pourquoi ce vouvoiement soudain et pourquoi m'appelles-tu Major ?

- Êtes-vous sérieux ? Ce jour-là vous m'avez tué, trahi. Vous êtes venus chercher mes amis, tout ce qui me tenait en vie là-bas, dans cette ville souterraine. Vous m'avez abandonné, tous. Six mois sans voir qui que ce soit et vous osez m'appeler chère nièce ?

- (T/P) laisse-moi t'expliquer s'il-te-plaît.

- Je n'ai pas le choix, je vous écoute.

- Ce jour-là, ce n'était pas supposé se passer comme ça. On voulait tout simplement aller vous voir chez Livaï. Quand nous y sommes arrivés vous n'y étiez plus. Nous sommes donc partis à votre recherche et nous vous avons vu, là en train de voler on vous a donc suivi. Vous ne vouliez pas coopérer on a été obligé de vous brusquer.

- Brusquer ! Vous avez attaché mes amis. Mike a utilisé de sa force pour mettre mon Livaï la tête dans la boue. Je vous faisais confiance. Comment avez-vous osé les traiter ainsi, NOUS traiter ainsi ?

- Nous n'avions pas le choix. La vie dans les bas-fonds n'est pas la meilleure vie, je sais, mais ici dans le bataillon ce n'est pas mieux. Nous manquons d'effectif. Tu me parlais de la force de Livaï, je savais qu'il était un criminel. En allant le chercher je l'ai lavé de ses crimes. Il est maintenant ici avec nous et malgré le peu de temps, nous pouvons déjà l'appeler l'homme le plus fort de l'humanité.

La femme des bas-fonds  Livaï X ReaderOù les histoires vivent. Découvrez maintenant