Chapitre 14 " Escouade "

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La décision a été prise. Malgré mes protestations, je ferai partie de l'escouade Livaï. La frustration que je ressens dans tout mon être, est indescriptible. Encore une fois, mon oncle me déçoit. Il doit y avoir une raison, certes, mais il me serait long de la comprendre cette fois.

PDV Livaï

Elle a quitté le bureau du Major sans même saluer qui que ce soit. Sa chambre se trouve à côté de la mienne, j'irai la voir. La conversation n'était pas terminée.

- Hé bien je crois que je me suis mise (T/P) encore une fois à dos. Dis le Major.

- Il faut la comprendre. Répond Mike. Elle m'avait bien fait part de son désir d'être dans mon escouade. Il faut admettre qu'on ne lui a pas donné le choix d'intégrer celle de Livaï.

- Merde et depuis quand, dites-moi nous laissons le choix au soldat de décider? Ça n'a jamais été ainsi, je ne vois pas pourquoi nous devrions le faire subitement avec (T/P), c'est absurde. Dis-je.

- Holà, c'est tout un évènement traumatisant savoir que tu fais partie de l'escouade à Shorty. Soyez indulgent et laissez-lui le temps de s'en remettre. Sans aucun doute j'aurais agi de la même manière qu'elle, avoir su que j'étais condamnée à l'escouade du Nabot pour toute ma vie durant et...

- La ferme Quat 'yeux. Elle sera bien mieux avec moi que si elle était avec toi. La folle aux titans.

- Okay, arrêtez-vous tous les deux. Dis le Major. Livaï, quand tu iras à ta chambre, dis à (T/P) qu'elle vienne à mon bureau. Je vais lui donner l'horaire.

- Je m'en charge Erwin. À partir de maintenant je suis son supérieur.

- Entendu. Livaï, je te prie d'être indulgent. Tu es bien placé pour savoir qu'elle ne l'a pas eu facile.

Il ose me rappeler qu'elle ne l'a pas eu facile. La faute à qui ? Ils sont deux dans le bureau à avoir profité de son corps quand nous étions dans les bas-fonds. Tch. Je quitte le bureau et me dirige à sa chambre. Je cogne.

- Entrez.

J'ouvre la porte. Elle semble surprise de me voir entrer. Elle croyait sûrement que c'était son Mike ou son Erwin.

Elle est là, assisse sur son lit, les bras appuyés sur ses genoux et les mains sur son visage. Elle est belle, tellement belle. Tu me manques (T/P) tu n'as pas idée.

- Que puis-je pour vous Caporal ? Me dit-elle

Ne pas entendre mon prénom sortir de sa bouche me blesse. L'entendre prononcer celui-ci me manque aussi, mais c'est bien ce que je suis pour elle maintenant. Son Caporal.

- Ta manière d'avoir quitté le bureau du Major est inacceptable. On salut ses hauts gradés quand on quitte un lieu.

- Compris. Et ? C'est tout ? Vous pouvez disposer Caporal. Vous êtes dans ma chambre présentement.

- Fais attention à ta manière de me parler Gamine. Nous commençons l'entraînement à 8h chaque matin. Aucun retard ne sera toléré. À midi c'est l'heure du déjeuner. 13 H 30 nous allons à la forêt pour la tridimensionnalité. Demain nous te montrerons à manier les armes. Les journées se terminent à 17 h 30 le soir. Le couvre-feu est à 22 h 00 aucun flânages dans les couloirs n'est permis sous peine de conséquences. C'est clair ?

- Tch. Rien à foutre de tout ça. Chuchote-t-elle. Oui, c'est clair. Dit-elle plus haut en me regardant dans les yeux.

Sans crier gare je me jette sur elle. Un genou dans son lit, je la prends par le collet de sa chemise et projette sa tête sur l'oreiller. Je suis maintenant au-dessus d'elle. Tes yeux (T/P) ils me manquent. Tout me manque de toi.

La femme des bas-fonds  Livaï X ReaderOù les histoires vivent. Découvrez maintenant