Chapitre 30 " Repos forcé " 🍋

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 - Nous allons te transférer dans ma chambre (T/P).

- Pourquoi ça Livaï ? Demande Mike surpris. Elle est bien ici avec moi. Nous nous portons compagnie.

- Elle a dormi dans ce lit environ neuf jours. Elle quitte hier matin et revient dans le même lit le soir même. Elle a besoin de voir autre chose non ?

- Elle n'a pas l'air malheureuse. Arrête moi ce charabia petit. En plus elle ronfle.

- Hey !! C'est de moi qu'on parle là ! Caporal, j'accepte votre proposition et sur-le-champ.

- Depuis quand m'appelles-tu Caporal (T/P) ?

- Mike est là. Je vous porte respect voilà tout.

- Dites donc, il n'y aurait pas quelque chose entre vous ? Je dois avouer que je trouve la situation assez bizarre.

- La ferme Mike, je veux tout simplement la sortir d'ici. Tu seras bien, tu auras l'infirmière que pour toi seul.

- (T/P) tu vas quand même venir me rendre visite hein ?

- Promis. Je lui dis.

Tranquillement, j'essaie de m'asseoir sur le rebord de mon lit.

- Merde ça fait un mal de chien. La plaie est si grande ?

- Il ne t'a pas loupé (T/P). À vrai dire je ne sais pas ce qu'il s'est passé dans ta tête à vouloir faire ce que tu as fait.

- Ohhh là, c'est de ma vie dont on parle Livaï. Elle m'a sauvé.

- Elle aurait pu y laisser la peau.

- Je le sais, j'en étais consciente et je ne regrette rien.

Doucement, je me lève du lit. Livaï est posté à côté de moi et me regarde faire. D'un bras, il entoure délicatement mes hanches et de mon bras je le prends aux épaules afin de me soutenir. Avant de quitter la pièce, je me dirige vers Mike et lui dépose un baiser sur le front, non sans douleur.

- Allez (T/P), ce n'est pas le temps. Tu vas empirer ta blessure. Dis le noiraud.

Mike me fait un clin d'œil et enfin, je quitte cette pièce.

Nous devons monter des marches afin d'atteindre notre étage. Il voit mon visage qui est découragé. Sans attendre il me prend doucement dans ses bras et nous montons celles-ci. Il me porte jusqu'à sa chambre. Dans la pièce il me dépose tranquillement dans son lit.

- Je te trouve particulièrement gentil de vouloir prendre soin de moi et me sortir de l'infirmerie quand tu es toi-même blessé. D'où vient cette subite gentillesse, dis-moi ?

Il vient s'étendre à mes côtés. Il se vire vers moi et d'une main il retient sa tête afin de me regarder.

- J'ai cru te perdre (T/P). Pendant neuf jours, tu étais je ne sais où. À tous les jours, je voyais ton corps perdre un peu plus de vie. Tu te réveilles subitement et le lendemain tu pars sans penser aux conséquences sauver la peau de Mike.

Il me passe une main dans les cheveux. Je sens de la tendresse dans ce geste.

- Je n'ai même pas été foutu de te rattraper. Qu'est-ce que j'aurais fait si... (T/P) merde à quoi tu as pensé ?

- C'est mon ami. Je n'aurais tout simplement pas supporté la vie s'il y avait laissé la peau. Notre escouade, lui, tout ça m'étais insupportable. Ce maudit instinct m'obligeait à y aller, il m'a guidé.

La femme des bas-fonds  Livaï X ReaderOù les histoires vivent. Découvrez maintenant