↳ 𝟭𝟱.

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⋟ ᏟᎻᎪᏢᎨᎢᏒᎬ 15 ⋞
Vaincu de tes mains.





Tétanisée par la gêne, je vis mon partenaire de mission, Giyu, dans le lac en pleine relaxation. Il ne m'avait pas encore vue alors je profitais de ce laps de temps pour regarder ce qu'il faisait. Il avait son bras en arrière pour tenir le bord dévoilant ses muscles. Son torse était mise en valeur quant à ses cheveux, ils étaient mouillés. Il avait sentie mon aura alors je me retournais aussitôt.

— Je suis désolé ! Je ne voulais pas enfreindre ton intimité ! J'étais simplement dans les bois quand j'ai entendu l'eau bouger. m'expliquais-je.

Mon coeur battait à la chamade, je détestais les moments qui me m'était si mal à l'aise que je ne pouvais aligner deux mots sans trembler de mes mains. Cette sensation désagréable ne faisait pas partie de mes préférées, loin de là. Je l'entendis souffler avant d'entendre l'eau bouger, il semblait se relever. Si je me retournais, à peine, je pourrais avoir la vue sur son corps ce qui glaçais mon sang encore plus que ce qui ne l'était. Dans ces situations, je ne pouvais que fuir mais lorsque que je tentais la fuite, je fis face à face à un démon qui ne paraissait pas ravis de ma rencontre avec Giyu.

Face au démon qui se tenait devant moi, je pris mon katana pour lui trancher la tête et d'un coup, plusieurs démons se sont avancés et m'ont attaqué. Je ne pouvais pas reculer sous peine de tomber dans le lac alors je me précipitais de trouver Giyu qui avait disparu de mon champs de vision. Criant son nom, je pouvais entendre le bruit de sa lame s'écraser sur une autre et les cris des démons retentissaient. Il se tenait devant moi ne portant qu'un bas de pourfendeur. Celui-ci n'avait sûrement pas eu le temps d'enfiler sa tenue en entier. Alors qu'il se posa en face de moi pour me défendre, je vis un demon foncer droit vers moi. Je pris mon courage à deux mains et j'exterminais les démons au alentour. Giyu me tenait le bras de force ce qui me fis échapper une plainte auditive, il retira alors brusquement sa main sans s'en rendre compte.

— Désolé... murmurait-il.

Mes blessures du combat de Muzan n'étaient pas tout à fait guérites malgré le fait que j'ai passé plusieurs mois dans le coma. À cause de cela, ma blessure de combat c'était réouverte et le sang coulait à flot. Autant de démons m'avais tellement surprise que j'en oubliais le fait que mon partenaire de mission était torse nu. Lorsque ces maudites choses se sont faites éliminer, Giyu se rua vers moi, encore inquiet par ma blessure. Il me retira mon katana et prit mon bras.

— Non, sa va aller, je t'assure ! Lui dis-je.

Il ne m'écoutait pas et me ramena alors jusqu'au lac. Il s'accroupit, m'obligeant à faire de même. Il me mît de l'eau sur la plaie ouverte que le démon m'avait fait. Ses touchés étaient doux et lent, très lent. Je le regardais faire malgré la gêne immense qui s'était introduite entre nous. Je me relevais brusquement et le remerciais mille fois. Je n'en pouvais plus de me faire chouchouter, j'étais pilier moi aussi ! Je m'en allais sans regarder pour la dernière fois ses yeux bleu et couru jusqu'à en mourir. Je détestais les moments de gêne. Arrivée chez moi, j'allais me changer et me remettre de cette scène. Je pris mon stylo à plume et je commençais ma lettre à Sanemi. En allant chez mon frère, J'en avais oublié le fait qu'il fallait que je lui propose de venir chercher des informations sur la marque maudite. Je profitais d'écrire dans cette lettre pour demander aussi poliment possible à mon frère si il pouvait avoir la plus grande des gentillesses et demander à Giyu de venir à la bibliothèque de la demeure du maître. Il m'était impossible de demander directement à celui qui hantait mes pensés, impossible.

Je longeais le grand couloir avant d'ouvrir la porte qui menait directement à la bibliothèque. Cette dernier était plus grande que dans mes souvenirs. Orné de beau tapis, cette bibliothèque possédait une ambiance qui me mettait bien, si bien. De loin, je pouvais apercevoir l'homme de mes pensées. Je m'arrêtais sur lui un instant avant de reprendre mes esprits, il fallait bien que j'allais lui demander pardon pour hier. Fuir n'est pas dans mes habitudes, j'ai hérité du caractère de mon frère et j'aimais cogner dans le problème. Malheureusement, hier je n'étais pas en forme. Enfin ce que j'essayais de me faire croire.

𝐕𝐀𝐈𝐍𝐂𝐔 𝐃𝐄 𝐓𝐄𝐒 𝐌𝐀𝐈𝐍𝐒 | GIYU X OCOù les histoires vivent. Découvrez maintenant