↳ 𝟮𝟮.

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⋟                     ᏟᎻᎪᏢᎨᎢᏒᎬ 22                    ⋞
Vaincu de tes mains.



Je le voyais lui, lui. Mes souvenirs se partageaient entre vives et horreur, joie et pleure. Et pourtant, bien que tout ses rappels me donnait un mal de tête, je ne pouvais déplorer le fait que cela me faisais un bien fou. Je me sentais si bien que j'en oubliais où je me trouvais.

           Où étais-je ? Ai-je pensé avant d'idiotement reconnaître le lieu dans laquelle je me sentais si bien précédemment. J'ouvris peu à peu les yeux sur une chambre totalement familière. Comment ne l'avais-je pas reconnu de si tôt ? Un grand mal de tête me pris par le cerveau, je frissonnais, j'avais froid. Je me souvenue alors du moment où j'avais ressenti ce même froid.

           Ma pensée troublée revivait les instants dans lesquelles peur et effort étaient employés. Je courrais, je hurlais son prénom, totalement désorientée par les démons qui me rattrapaient. Me souvenais-je

Je souffrais si ardemment de l'épaule que je laissais échapper un faible grognement. Je plaçais ma main sur mon épaule recouverte par un bandage devenu rouge avec le sang qui c'était échappé d'une vitesse terrible lors des faits. Ma vision était flou, le même flou que lorsque j'étais paniquée par la situation.

              Voyant ma cuisse recouverte de bandage, je laissais échapper cette fois-ci un cris plus alertant. J'avais soudainement des frissons encore plus violent que les précédentes, si violent que j'en tremblais. Je n'arrivais plus à me calmer. Cette fois-ci, ce fut au tour de ma respiration qui n'était plus régulière de s'affoler.

              Je paniquais. Mon cœur semblait rater des battements et ma vision était si réduite que je n'arrivais plus qu'à apercevoir les étoiles de la fenêtre. Je pleurais. J'étais si troublée par mes agissements soudain que j'essayais de me lever, j'échouais. Mes espoirs semblait écrasés si brusquement que je sanglotai. J'haletais. Des larmes qui s'échouèrent sur ma cuisse rayée par les griffes des démons.

            Où étaient-ils ? Les démons qui me courraient derrières ?

Je ne comprenais pas ce qui m'arrivait mais je fus interrompue par la bougie qui éclairait la pièce au pied de la porte. Deux ombres qui s'approchaient de moi à la même vitesse que la bougie se ramenait à moi. Je pris peur.

— NE M'APPROCHEZ PAS !

Je pleurais si fort que mes tympans me tiraient. Malgré mes hurlements soudains, les deux ombres ne s'arrêtèrent pas.

— Je suis là, tout va bien.

Sa va mieux ?

Des voix familières, je les reconnaissais. Mon cœur fit un bond en arrière avant de se calmer. L'un me toucha les cheveux et l'autre se mis sur le lit. Je tremblais, mais par la dernière force qui me restais, je pris cette main. Je l'emprisonnais dans mes deux mains avant de baisser ma tête, emportant mes cheveux dans le mouvement.

            J'essayais de leur parler mais c'était peine perdu, je n'arrivais plus à aligner deux pauvres mots. Je tentais alors de hocher de la tête mais je fis arrêter par l'un qui me pris par le dos. Je me collais à son torse pleurant alors plus profondément. Je reconnaissais cette odeur, même si je ne voyais pas leur visage par la faible bougie. L'odeur de son vêtement me réconfortais, Sanemi était là, oui, il était là.

Je serai plus fort la main de celui à qui je lui avait pris, Giyu, avant d'essayer de me calmer. Il sentit la pression sur sa main et me l'a rendit, je me sentais mieux, en sécurité.

𝐕𝐀𝐈𝐍𝐂𝐔 𝐃𝐄 𝐓𝐄𝐒 𝐌𝐀𝐈𝐍𝐒 | GIYU X OCOù les histoires vivent. Découvrez maintenant