↳ 𝟭𝟴.

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⋟ ᏟᎻᎪᏢᎨᎢᏒᎬ 18 ⋞
Vaincu de tes mains.


          Le nœud qui se forma dans mon ventre me donnais la nausée. À l'instant même, j'avais envie de me réfugier dans les bras de mon grand-frère et de ne plus les quitter.

— Nesrine ? Cria le blond.

          Il souriait à pleine dent voulant me prendre ma main. Elle semblait si sale par le travail qui fournissait à la journée. Giyu le stoppa en lui prenant sa main. Celui-ci hurla de douleur face à la force colossale du brun et enleva directement sa main, la frottant. Nezuko était toujours à côté, en train de siroter le fond restant du jus qu'elle possédait.

— Putain mais sa fait mal ! Il dévisagea Giyu qui ne prit le temps d'y faire attention.

— Qu'est-ce que tu fais ici ? Lui demandais-je.

             Sanemi ne comprenait rien du tout mais me laissait gérer la situation, il savait que je pouvais le faire. Même si je voyais de par ses iris qu'il était à deux doigt d'exploser le crâne du blond. Quant à Kanao et Aoi, elles ne nous calculaient point, préférant sortir du restaurant, essayant par la même occasion de rattraper Inosuke qui faisait de ce que je voyais des bêtises. Il criait et jouait avec tous ce qu'il apercevait, complètement fou du monde.

— Je fais des boulots d'été, et toi ? Il regarda immédiatement Giyu, se massant la main. Tu fais quoi avec lui ?

              Tomioka était sous nerf, son aura me le dictait. Sa main était sur la mienne et je pouvais sentir la paume de sa main brûler.

— Lui, comme tu le dis si bien, c'est son amant. Giyu me prit la main et s'approcha de ma bouche.

             Il se stoppa avant de soigneusement me regarder. J'étais rouge, une tomate en ébullition. Il me demanda discrètement mon accord, je ne pouvais qu'accepter dans le feu de l'action. Il m'embrassa devant Sanemi et jeta un petit coup d'œil au garçon qui s'énerva sous la pression. Il était si prudent dans ses gestes que je ne sentais même pas ses mains m'entourer, je le laissais gérer. Mon cœur fit le tour du restaurant, venait-il de m'embrasser ? Lui ? L'homme qui n'osait même pas parler lors des réunions de pilier ? Lui qui est si calme et patient pour tout ? Je ne pouvais en croire mes yeux, tantôt je regardais Sanemi, tantôt je le vis me sourire. De la bienveillance dans son regard et de la joie, c'est ce que je pus comprendre.

          Bien qu'une part de lui ne pouvait en vouloir à Giyu, sa sœur bien aimée venait de se faire embrasser, devant ses yeux. Après tout, Sanemi ne m'avait-il pas confiée l'envie que je trouve celui qui me fera vivre heureuse ? Mon grand-frère ne veut que mon bonheur, cela me donnait envie de pleurer. Je sais que Tomioka agissait par pur entraide afin d'éviter le blond et j'en suis reconnaissante mais son aura disait autre, il arrivait à rester si calme que j'en avais des frissons.

— Tu veux te la jouer ? S'enerva l'homme. Nesrine, viens la. Me reprit-il la main.

           Cette fois-ci, c'était l'action de trop. J'allais lui montrer que je ne suis pas docile et que j'ai un "amant". Le son fit un bruit qui résonna dans toute la pièce, les quelques personnes du restaurant nous regardaient, ayant fait un vacarme pas possible. Alors que je me levais de la chaise, je claquais le blond, la force de ma gifle etait telle que sa tête tourna. La tension était à son comble, il le méritait mais n'était pas du même avis. Nezuko, toujours en train de nous regarder, décida de se lever à son tour suivit de Zenitsu le prenant par la main afin de prendre l'air, elle n'arrivait plus à supporter cette embrouille totalement dépourvue de crédibilité.

𝐕𝐀𝐈𝐍𝐂𝐔 𝐃𝐄 𝐓𝐄𝐒 𝐌𝐀𝐈𝐍𝐒 | GIYU X OCOù les histoires vivent. Découvrez maintenant