↳ 𝟮𝟳.

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⋟                     ᏟᎻᎪᏢᎨᎢᏒᎬ 27                    ⋞
Vaincu de tes mains.




          Maintenant que j'avais usé de la technique de l'étoile, je me sentais vague. Non pas intérieurement mais physiquement. Des nausées me prenait haut le cœur tendis que mon cerveau chauffait. Je pris le bras de Sanemi et me baissais suffisamment pour qu'aucun de nous d'eux se fassent salir.

Putain, Nesrine t'es sur de vouloir faire la mission ?

        Je ne répondis pas, non pas que je ne le voulais pas, mais parce que mon corps ne le pouvait pas. Il déversait tout ce que j'avais pu manger comme en cas durant mes longues heures d'attentes. Mes lèvres étaient à sèche en ce matin, et pour couronner le tout, je n'avais pas dormis. Je me surprenais en train de me rendre malade, par la simple pensée de cet homme, Sunuka. C'est de sa faute que je me rendais si malade, je n'arrivais pas à comprendre pourquoi il faisait tout cela. Je ne savais pas, non plus, pourquoi tout cela me rendait si mal.

NON ! Hurlais-je, toussotant alors. Je vais faire cette mission.

        Sanemi n'osait pas confronter mon regard, sûrement déçu de mon comportement. Et pourtant, ce dernier me releva de toute ces forces puis me prit par l'épaule avant de me susurrer.

Je te protégeais coûte que coûte. Ton Sunuka on va le buter.

         L'étoile planait dans le ciel, attendant mon départ, j'imaginais. Dès lors où mes pensées se remettaient en place, la petite étoile traça une route finement faite, dont le violet de cette ligne scintillait. Je regardais le sol sans pour autant bouger, Sanemi attendant mon feu vert.

Qu'est-ce qui a ? Demanda Sanemi.

        Il regarda le sol à son tour, sûrement perturbé que j'agissais ainsi. Je comprenais par cet acte que seule ma personne était autorisée à voir la route car Sanemi n'avait pas l'air de trouver la route suspecte. Je n'arrivais pas à placer deux pauvres mots alors je ne lui en sortie qu'un.

Ici.

       Ni une ni deux, Sanemi sentit mon pied bouger. Il avait la main fermement placée sur mon épaule et ne semblait pas vouloir se décoller de ma personne. Il retira son haut de pourfendeurs et tentait d'essuyer en route le faible vomis de ma tenue. Heureusement m'étais-je baissée, j'avais pensé.

          Sunuka.

          Son prénom résonnait dans ma tête avec la certitude que se sera à ses funérailles qu'on l'entendrait prochainement. Je n'avais jamais autant ressentis une frustration aussi forte que celle-ci, je ne voulais plus attendre. Sale ou pas, en mauvaise santé ou pas, il me le fallait mort. Alors la journée passa, sans une once de regret. Le soleil qui planait haut dans le ciel avait peu à peu disparu, bien qu'il me manquait. C'était la lune qui semblait vouloir prendre le déçu. Me faisais remarquer que la route avait été longue. La ligne d'un violet ressemblant à mes iris n'avait pas disparu pour autant. Plus je me rapprochais et plus le doute me prenait. Que se passera t-il si Sunuka nous dit qu'il n'est pas pourfendeur ? Pourrais-je le tuer ? J'en avais les idées sombres. Et pour autant, c'était ce qui me fit revenir à la réalité.

C'était tout ce qu'il y'avait dans le magasin. Me dit Sanemi d'un ton neutre, ennuyé par la journée éprouvante que l'on venait de passer.

         Il prit place à côté de moi, sur un banc qui était placé au début de l'entrée d'un village que je ne reconnaissais pas. Il prit ma main voyant que je semblais épuisée puis me donna ce qu'il m'avait apporté. La nuit avait tombée, et c'était à nous, pourfendeurs, de passer à l'action. Mais la réalité m'avait frappée, ma main sur ma bouche, je baillais non pas une, mais deux fois d'affilés. J'étais si épuisée que je n'arrivais pas à commencer la nourriture que m'avait passé mon grand frère. Préférant poser ma tête sur son épaule qui remplaçait mon oreiller.

𝐕𝐀𝐈𝐍𝐂𝐔 𝐃𝐄 𝐓𝐄𝐒 𝐌𝐀𝐈𝐍𝐒 | GIYU X OCOù les histoires vivent. Découvrez maintenant