↳ 𝟮𝟯.

156 8 0
                                    




⋟ ᏟᎻᎪᏢᎨᎢᏒᎬ 22 ⋞
Vaincu de tes mains.




          Je sursautais face à son entrée dans ma chambre. J'étais si gênée que mes yeux n'arrivait pas à prendre contacte avec les siens, totalement dépourvue de cette acte par mon mal être. Je tentais de cacher ma poitrine mise à nue avec mes mains et me retournais directement afin qu'il ne puisse voir que mon dos.

Je suis désolé ! Merde... bégaya t-il.

          Il se retourna et prit la porte la seconde d'après car même retournée je pouvais entendre la porte claquée remarquant alors qu'il avait sûrement dû se presser pour claquer aussi violemment la porte sans s'en rendre compte. Je soufflais d'un geste intentionnellement afin échapper tout le stresse de ma futur mission que j'effectuerais avec lui. Bizarrement, cette situation malaisante me rappelait celle où j'avais pu l'apercevoir dans la rivière de la forêt qui se situait à côté de la maison de Sanemi. Et drôle de coïncidence ou pas, cette maudite forêt était aussi celle où j'avais rencontré les démons avec qui Sunuka avait pactisé.

           Je fermais mes yeux un moment voyant que mon cœur battait à son plein, encore boulversé par les évènements soudains. J'étais terriblement timide maintenant. Heureusement avais-je placé mes mains pour cacher le peu de peau que je pouvais cacher, pensais-je. Je me dépêchais de remplacer mes sous-vêtements en m'assurant d'abord que ma porte était bien fermée. Mon intimité n'avait jamais été si brusquement violenté de la sorte. J'appréhendais cette mission comme si c'était si terrible. Mais qu'est-ce que je raconte... bien sûr que c'était terrible !

        J'allais devoir me coltiner celui qui à entrevu ma poitrine durant plusieurs jours. C'était pire que prévue, là ! Et je ne pouvais même pas y remédier, il va falloir serrer fort les cuisses et fermer les yeux sur cet incident. Je ne savais pas comment j'allais faire avec Giyu mais je me jurais que cette situation n'arrivera plus, je ressentais maintenant la honte que ce dernier avait pu avoir lorsque je l'avais vue dans cette rivières tout nu. Il avait eu le courage de m'aider ensuite, après la blessure que je m'étais faites. Il était très fort, vraiment courageux.

          De ces derniers pensées, j'enfilais le pantalons de pourfendeur qui appartenait à mon frère que j'avais volé dans sa chambre. J'étais trop troublée pour laisser encore apercevoir une partie de mes cuisses à la vue de Giyu, je préférais porter un pantalon adéquate. Mais que m'arrivait-il ? Je n'avais jamais ressentie cette sensation qui parcourait toute ma chair, comme si il était impératif qu'elle me laissait des séquelles de cet événement. En plus de cela, je pouvais encore ressentir cette sensation au bas ventre, que j'en avais marre de cette tension permanente. Et pourtant, bordel, que j'aimais cela.

           Le silence me prenait pas les tripes, c'était épuisant et violent. Si atroce que mes pensées se défilèrent une par une. Je me préoccupais beaucoup trop de ce que pouvait ressentir Giyu après cela. Que pouvait-il réellement penser de moi ? Quand bien même je me trouvais belle, pensait-il la même ? Après tout, cette idée l'aurait comme même effleurée la tête en me voyant presque nue. Ou serait-ce mon esprit perverti que me jouait des tours ? Trop de questions, beaucoup trop. Que vais-je faire si cela devait recommencer ? Et si je ne réagissais pas de la même façon ? Un peu trop, je trouve.

           La nuit s'annonçait douce, serait-ce parce que je portais un pantalon que le vent ne me déstabilisait pas comme d'habitude ? Mes cheveux, eux, n'était pas du même avis car ils se balançaient au fil des mouvements du vent. Arrivée dans un village, nous nous posons dans un restaurant pour gens aisé. Il fallait dire que Giyu roulait sur l'argent, et je l'avais bien remarqué avec son amble demeure. J'avais l'impression qu'il se sentait mal à l'aise avec moi mais pas que, je trouvais par moment qu'il cachait son envie de s'enfuir, comme si je l'intimidais. Je m'avouais assez perturbée par ses agissements mais je le comprenais, c'était dur de regarder dans les yeux la femmes qu'il avait vu les seins à l'air plus tôt. J'allais fermer les yeux pour cela de même. L'ambiance était pesante et ma poitrine en témoignait, j'avais mal au coeur, vraiment mal.

𝐕𝐀𝐈𝐍𝐂𝐔 𝐃𝐄 𝐓𝐄𝐒 𝐌𝐀𝐈𝐍𝐒 | GIYU X OCOù les histoires vivent. Découvrez maintenant