𝐕𝐀𝐈𝐍𝐂𝐔 𝐃𝐄 𝐓𝐄𝐒 𝐌𝐀𝐈𝐍𝐒 | GIYU X OC

↳ 𝟮𝟱.

⋟ ᏟᎻᎪᏢᎨᎢᏒᎬ 25 ⋞
↳ Vaincu de tes mains.

         La nuit se ressentait énormément, les rayons du soleil n'éclairerait que très peu la forêt danse où nous sommes. L'étoile que nous suivions s'arrêta d'un coup, et de ce fait, je fis de même. Ce qui alerta Giyu qui me tenait la main. Il m'imita.

— Qu'est-ce qu'il y'a ?

        Je regardais autour de moi, l'étoile avait comme, disparu. Je ne savais pas si mon souffle avait sa limite ou bien même que l'étoile fut dérangé durant sa recherche, mais j'en étais convaincu, quelque chose n'allait pas rond. Je tournais ma tête vers mon coéquipier de mission et lui souris d'une tendresse infini, je terminais tout de même par un visage un peu plus réfléchis.

— Je ne sais pas, l'étoile vient de disparaître. Lui répondis-je.

           Et c'est à ce même instant qu'une vague de frissons me prit la colonne vertébrale. J'avais soudainement chaud, très chaud, et c'est ce que remarqua Giyu, me demandant si j'allais bien. Je ne pouvais pas lui mentir, et c'est dans cette optique qu'il lâcha ma main pour la placer sur son katana, je crois qu'il était au courant. Les auras qui se ramenait à nous, elles m'effrayaient, mais pire encore, elles me donnaient envie de tuer. C'était les mêmes que durant cette nuit, les enfants démons qui ont fuit en même temps que Sunuka, ils étaient là. Cette fois, se fut une vague de haine qui me traversa. J'allais les tuer.

         D'un seul geste, je sortis mon katana de son fourreau avant de l'orienter en face de moi, je bouillonnais déjà, c'était horrible. Mes pensées se rappelèrent ce moment détestable que j'avais vécu, lors d'un soir où, cinq démons accompagnés de Sunuka, m'ont encerclés. Voulant ma peau, voulant se venger d'une autre soirée où je n'étais que victime. Je sentis les auras, beaucoup plus intensément, ils se rapprochaient dangereusement de nous, ils étaient prêts à en découdre de la dernière fois. Et je ne désirais que les remettre à leur place de monstres affamés, de monstres cruelles et ignobles qui ne méritaient que la mort. Je ressemblais de plus en plus à Sanemi, je le ressentais énormément.

— Giyu ! C'est les mêmes que la soirée d'avant ! Je m'affolais, élevant la voix.

— Calme toi, Nesrine. Tout va bien se passer.

         Je ne l'écoutais pas, en colère, véritablement en rage contre ces démons. Je commençais à trembler, non pas de froid mais d'un sentiment qui me procurait une horde de frissons désagréables. Je me sentais partir, je bouillonnais. Et c'est bien pour cela que je hurlais le nom des démons afin de les attirer dans mes griffes. Je me rappelais alors de la fois où je me faisais poursuivre par des démons, faibles et vulnérable, n'ayant pas mon katana sur moi. C'était terrible, trop horrible pour ma personne qui ne désirait que se réfugier dans les bras de Giyu, dans un apaisement total. J'avais l'impression que je ne retrouverais jamais la sérénité que j'avais réussis à gagner il y'a peu, avant que nous entrions dans cette forêt.

         Mon aura montait en flèche, et c'est pour cette raison que Giyu me prit dans ses bras. Moi qui ne voulais que cela, j'étais comblée. Je compris à cet instant que les émotions m'avaient prises par la force. Que, faible étais-je, je m'étais laissée submerger par ce sentiment qui me rongeait de l'intérieur, si bien que cela se faisait remarquer de l'extérieur. Giyu me le faisait comprendre en me ramenant près de lui. Je sentais sa belle odeur qui emplissait mes narines. Oh, c'était si bon. Je pouvais ressentir la musculature qu'il possédait à travers sa tenue de pourfendeur ainsi que sa main sur mon dos afin de me protéger de tout malheur. En un moment, une action, mon aura changea dramatiquement.