𝐕𝐀𝐈𝐍𝐂𝐔 𝐃𝐄 𝐓𝐄𝐒 𝐌𝐀𝐈𝐍𝐒 | GIYU X OC

↳ 𝟮𝟵.

⋟                     ᏟᎻᎪᏢᎨᎢᏒᎬ 29                    ⋞
↳ Vaincu de tes mains.

Était-ce la seule réponses à nos questions ? Était-ce obligé que Sanemi se soumettait au démon ? Que savons-nous réellement d'elle ? Allait-elle me re lâcher ensuite ? Et si elle me re lançait ses piques ? Serais-je à même de les contrer sans qu'elle me pénètre ? Je n'en savais rien, je ne voulais pas y penser mais j'y étais obligée au peril de nos vies. Alors que mes larmes se faisaient de plus en plus abondantes au fil du temps, alors que mes genoux touchaient le sol et que mon cœur tambourinait, en ce silence étonnement bruyant, un rire glauque prit place.

Un rire énervant, un rire terrifiant, un rire satisfait de la cruauté qu'elle avait engendré, d'un démon prêt à tuer pour manger. Son rire me fit frissonner, il m'énervait, il me préparait à sa réponse, je le sentais à travers son aura.

— Non, non, non. S'étouffa t-elle par son rire. Je crois que vous n'aviez pas saisie la situation. AVEZ À VOUS DEUX TUÉ KOKUSHIBO ! Une larme puis une seconde, cette dernière se mit à pleurer. JE NE VOUS LE PARDONNERAIS JAMAIS ! SANEMI ! Elle hurla. JE VEUX T'ENGLOUTIR ET CAUSER TA PERTE ! JE VEUX QUE NESRINE SOUFFRE ! JE VEUX QUE VOUS CONNAISSEZ MA DOULEUR EN LA TRAVERSANT !!

Ironique ou pas, le fait que Sanemi lui insinue de ne pas me tuer l'avait mit dans une rage folle, elle était terrible. Je ne connaissais pas ses relations avec Kokushibo, la première lune démoniaque, mais cette dernière semblait très proche de lui. Je n'avais pas eu le temps de terminer mes pensées qu'une vague de souffrance m'attrapa le ventre, pire que la première. Je criais, j'avais mal, je pleurais. Je n'avais jamais connue une si grosse douleur que celle-ci. Aussitôt, je rejetais le sang par ma bouche, j'étais horrible à voir. Sa colère s'enchaîna sur Sanemi qui se vit esquiver des piques venant tout droit de cette sorcière. Sanemi se battait contre le démon tandis que je jonchais sur le sol telle une faible, mon katana que j'avais précédemment lâché tant la douleur me prenait. Sanemi se plaça en face de moi un peu plus loin alors qu'il venait de contrer une pique qui venait près de moi. Puis il passa à côté tandis que les piques suivaient Sanemi rendant la scène encore plus difficile pour lui. La vitesse de cet affront était à son comble.

Soudain, alors qu'il pensait avoir esquivé une pique, cette dernier prit un tout autre chemin. Effectivement, la pique tourna autour de Sanemi se voulant rapide puis prit un sens contraire, elle avançait dangereusement vers moi. Lorsque je vis cela, je paniquais car je n'arrivais pas à bouger tellement la douleur était forte. Je pris sur moi et esquivais la pique en me balançant sur le côté. Je gémissais de souffrance mais je savais maintenant qu'elle me voulait pour l'instant vivante. Je suis encore en vie, une preuve suffisante pour que le demon en joue, savant qu'elle avait le contrôle sur moi et Sanemi. Ce dernier n'allait pas me laisser mourir et c'était pour ça qu'il se battait, quand bien même cela faisait partie de ses principes : ne pas laisser de demon en vie dès qu'il en connaissait l'existence.

L'état déplorable dans lequel j'étais ne se termina pas sur cela. Une soudaine douleur me prit la main, et se fut l'horreur d'en découvrir les faits. Une pique avait traversée ma main que j'avais ramené dans ma champ de vision pour en voir les dégâts, c'était catastrophique. Le sang ne semblait que couler, le sang ne faisait que quitter mon corps ce qui me mettait dans un état de malaise. J'avais mal à la tête, je commençais à voir flou tant le sang sortait, j'entendais le bruit des gouttes tomber sur le sol où je m'étais redressée. Je fus prise d'une panique sans égard. Non, Pas la main ! Pas ça !

Des souvenirs terrifiant me reprenaient, en plein combat contre Muzan lorsque ma main s'était faite trouée. Je n'avais pas envie que cela se reproduise, j'étais apeurée par cette idée. La sueur de mon corps me donnait chaud, j'avais l'impression de mourir, intérieurement et extérieurement. La douleur était atroce, je ne sentais plus ma main, je ne sentais plus mon corps, je me sentais partir. Mon corps tanguait si terriblement que j'avais des nausées. Sanemi ne pouvait pas m'aider, il était trop occupé à se battre contre le démon mais ne pouvait pas l'attaquer sous peine d'aggraver mon cas. Alors, il restait en défense, me zieutant de tant en tant.