𝐕𝐀𝐈𝐍𝐂𝐔 𝐃𝐄 𝐓𝐄𝐒 𝐌𝐀𝐈𝐍𝐒 | GIYU X OC

↳ 𝟭.

⋟ ᏟᎻᎪᏢᎨᎢᏒᎬ 1 ⋞
↳ VAINCU DE TES MAINS

          Celui-ci me regarda d'un air vide, choqué. Il tentait tant bien que mal d'assimiler toutes les informations qui s'enchaînaient sans qu'il ne puisse rien y faire mais c'était peine perdu. Notre mère, dans les bras de mon grand frère, en sang.

          Sueur froide sur le front, je me réveille d'un coup de mon cauchemar. Ma tête, inconsciemment dans la peur, s'est relevée d'un mouvement vif.

Un cauchemar qui fût réel lors de mes 8 ans. Et nous n'étions que des enfants.

Je pris le temps de me lever de mon lit pour aller boire un verre d'eau. Mes pas sur le parquet en bois craquant, je tente de faire le moins de bruit possible. Mais la lumière s'alluma, toute jaune, sur un Sanemi torse nu encore endormi.

— Tu fou quoi à cette heure-ci debout ?

— j'ai fais un cauchemar. Répondis-je.

          Il détendit son visage en se massant le haut de son crâne pour faire passer sa migraine puis s'approcha lentement de moi car celui-ci n'est pas encore bien réveillé. Puis il me prit le bras, me faisant marcher tout le long de la cuisine jusqu'à sa chambre, et prenant le grand soin d'éteindre la lumière de la cuisine d'un geste automatique.

— C'est bon j'ai compris, tu vas dormir avec moi. Il tire la couverture de mon côté et se retourne, signalant son début de coma jusqu'à ce que le soleil vient le réveiller.

          Il s'allongea sur son lit, me laissant une grande partie de la place du lit. Je ne pris le temps de réfléchir que je m'allonge à mon tour sur son lit.

Il m'en fut peu pour rejoindre aussitôt les bras de Morphée.

— Bien dormi ?

          Accompagnée de mon en-cas, me posant sur l'arbre, Muichiro se leva, s'arrêtant donc à l'activité qu'il entreprenait de faire tout les jours pour répondre à ma question :

— j'ai rêvé que tu avais la tête d'un nuage, hier soir. M'explique-t-il.

          Soudain, je me mets à rire de son air innocent, heureuse de son grand pas face à sa maladie. Car en se souvenant de son rêve, il me prouvait un énorme avancement sur le combat qu'il menait.

M'allongeant sur l'herbe avec lui, l'on contemplait tout les vendredis les nuages ensemble, c'était notre tradition quand il ne l'oubliait pas, bien évidemment... Comme le maître me l'avait demandé, je préviens Tokito que nous sommes sensés avoir une réunion de pilier dans quelques minutes, alors, d'un pas pressé, nous rejoignons la route à la demeure de notre maître à tous : Kagaya Ubuyashiki.

— Qui voit là-je ! Nesrine ! Tu brilles de mille feux aujourd'hui ! Me câline timidement Mitsuri sous les regards interrogatifs de Muichiro.

          Je constate rapidement au loin Obanai nous espionner très longuement, et dès que nos regards se sont croisés, il prit un malin plaisir à m'expliquer de ses mains que si je touchais encore à sa bien aimé j'allais y passer... Ce qu'il m'énerve ce serpent amoureux !