𝐕𝐀𝐈𝐍𝐂𝐔 𝐃𝐄 𝐓𝐄𝐒 𝐌𝐀𝐈𝐍𝐒 | GIYU X OC

↳ 𝟮𝟰.

⋟ ᏟᎻᎪᏢᎨᎢᏒᎬ 24 ⋞
↳ Vaincu de tes mains.

        La maison était complètement vide, si vide que je doutais qu'une famille ou du moins une femme et son enfant aurait pu vivre ici. Les murs étaient délabrés et les meubles renversés. C'était très compliqués pour moi et Giyu de traverser les pièces sans écraser les quelques assiettes cassés par terre ainsi que les objets de décorations. Urokodaki nous avait envoyé sa lettre avec l'adresse déçu mais pas que, il nous avait aussi expliqué que cette même femme qu'il fréquentait habitait chez lui pour une raison que nous connaîtrons bientôt. En ayant vue l'état de la maison, nous n'avons pas tardé à comprendre son sous entendu. Il ne nous avait pas pu dire cette information à temps, je me demande bien pourquoi... pas toi Giyu ?

        D'après cette femme, son fils, Sunuka, et elle avaient eu une très grosse dispute qui se suivit de cris et de jets d'assiettes. Le maître de Giyu nous expliqua par la suite que la cause de cette dispute avait été provoquée par le comportement indigne de son fils qui ramenait des prostitués à la maison alors que la mère y était. Je n'avais rien contre ses femmes mais plutôt contre Sunuka qui ne respectait pas sa mère. Je me demandais bien quand à t-il pu déraper autant pour s'autoriser cette folie sous le toit de sa propre mère, en la compagnie de cette dernière. Nous avons tout fouillé et malgré mes imprudences avec la décoration, nous avons quitté la maison sans y sortir avec un nouvel indice. Sunuka était plutôt perspicace sur les bords, enfin, il avait comme même oublié de se renseigner sur moi.

— Bon, bah on a rien trouvé.

— Tempis. Dit Giyu. La prochaine étape est que tu fasses ton souffle pour qu'on puisse retrouver Sunuka.

         Je hochais de la tête, un peu éperdument dans mes pensées. Je m'imaginais déjà la tête du connard quand je vais le revoir. Ce n'était pas que ses mains que je vais casser, sa c'était sûr. La journée se passa plutôt rapidement. À vrai dire, nous nous sommes arrêté en forêt pour travailler notre maniement du katana et combattre ensemble. C'était plutôt agréable de s'entraîner avec Giyu vue qu'il était de nature calme. Pas comme Sanemi avec lequel je m'embrouillais pour un rien et que je finissais trempée. Bien que se soit assez amusant, je crois préférer les moments calme en la compagnie du pilier de l'eau dans la forêt. Même si je l'avoue, cela me rappelais l'épisode de la rivière. Que je n'oublierais sûrement jamais.

"6ème mouvements, Étoile de lumière"

J'orientais mon katana sur l'étoile qui apparu dans le ciel et celle-ci commença à s'élancer dans le ciel, De ce pas, je l'imitais dans son élancement. Ça y est, avec Giyu, nous partons à la rechercher de Sunuka. J'étais impatiente de le tuer mais aussi dégoûtée de devoir le voir. J'appréhendais surtout ce qu'il allait dire. Chez les pourfendeurs de démons, l'une des règles absolues est de ne pas collaborer avec les démons et de les tuer obligatoirement. Sunuka désobéit bien à la règle ce qui nous permet de le tuer. Cependant, ce dernier n'est pas pourfendeur et ne fait donc pas partie de l'organisation, échappant à la règle.

          Pour en être sûr, je lui demanderais personnellement, et en fonction de sa réponse, nous nous déciderons de ce que l'on fera de lui. En chemin, mon corbeau se ramena à moi pour me donner une lettre de la part de Kiriya. Les démons étaient en voix d'extinction, c'était ce que disait la fameuse lettre. J'étais heureuse, très heureuse de penser que cette épisode de guerre et de violence était bientôt finie, que nous n'aurions plus à combattre contre d'infâmes démons qui ne méritaient pas la vie. D'après la lettre, Kanao, notre médecin et scientifique aurait fait quelques analyses qui nous aurait permis de conclure que cette arc était bientôt terminée. Notre acharnement contre ces bêtes étaient si forte qu'elle réduisait le temps de vie des démons par nos lame du soleil. Je pouvais d'ore et déjà remercier intérieurement ceux qui étaient restés auprès de l'organisation pour exterminer la race. Leur fin était proche, c'était sûr.