This boy next to my room |EN FRANÇAIS|

34 | Last goodbye

La traduction a complètement gâché ce merveilleux chapitre j'ai envie de pleurer 🤧🤧 C'est pas aussi beau qu'en anglais malheureusement, je suis vraiment désolé si ça semble bâclé.

June

Le lendemain, je me lève dans un état plus que pitoyable.

À ma grande surprise, aucun gardien n'est venu me réveiller, ou devrais-je dire que Connor ne m'a pas réveillée, car je m'étais endormie dans son lit.

On n'a rien fait et honnêtement, ça ne me dérange pas. J'ai apprécié sa simple présence et de toute façon, on aura le temps plus tard.

À Londres.

Je sais qu'en partant, je reviendrai à ma vie d'avant, mais cette fois-ci la tête haute, car j'ai un soutien émotionnel qui n'est autre que le garçon que j'aime.

Il me faudra juste attendre d'atteindre la majorité pour quitter la maison familiale et le rejoindre en Angleterre.

Et dire qu'au début, je n'aurais jamais imaginer qu'une telle aventure m'arriverait.

Je me prépare, comme d'habitude, dans la salle de bain avant de descendre les escaliers. Je prends le temps d'observer une dernière fois la décoration moderne avant d'aller à la cafétéria.

Étrangement, je ne trouve personne.

Je jette un coup d'œil au comptoir où nous nous servons habituellement, mais le cuisinier n'est pas là, c'est bizarre...

Après quelques instants d'incompréhension, j'entends enfin des discussions venant de l'arrière de la maison. La véranda.

Je m'y dirige et ouvre la porte.

Je me tiens immobile devant la pièce, les yeux fixant  la grande banderole où est écrit "Tu nous manqueras".

Les conversations s'arrêtent, puis les pas pressés de Kathy me sort de ma contemplation lorsqu'elle me serre dans ses bras.

Elle fond littéralement en larmes sur mon épaule alors que mon cœur bat douloureusement dans ma poitrine au son de ses sanglots.

Derrière elle, tous les résidents me sourient tristement.

Ensuite, Tyler vient me faire un câlin. Cette fois, je ne peux plus contenir mes pleurs.

— Je n'arrive pas à le croire... Tu pars.

Mes larmes redoublent d'intensité alors que la voix brisée de mon ami résonne dans la pièce.

— Je ne vous oublierai jamais les gars.

...

Il est neuf heures.

Je viens de finir de préparer mes affaires et mon père ne devrait pas tarder. Mais plus les minutes passent, plus je redoute mon départ.

Mes amis ont passé toute la journée avec moi et je ne veux pas me plaindre mais je n'ai toujours pas vu Connor.

De toute la journée.