Chapitre 1 : Si Tout Se Passe Bien...

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Coucou tout le monde, bienvenue dans cette nouvelle fic, je vous explique le concept : j'ai toujours été fascinée par les âmes sœurs mais je n'en ai jamais vu « régulièrement ». Mais ça a changé depuis que je connais Pierre Croce et Benjamin. Que ce soit bien clair, qu'ils soient ensemble ou non, Pierre et Ben sont inconstestablement des âmes sœurs – pas la peine d'avoir une relation amoureuse pour ça, même si c'est certainement leur cas. Leur lien est tout simplement magnifique et ne peut qu'inspirer la grande romantique que je suis. J'ai eu cette idée de fanfic avant même Un Petit Changement mais je ne pensais pas l'écrire, tout d'abord parce qu'elle me mettait mal à l'aise : l'idée d'écrire quelque chose où des personnes que j'aime de tout mon cœur souffrent et sont potentiellement en danger me mettait extrêmement mal à l'aise. De plus, je savais que si je commençais à l'écrire, je m'attaquais à une véritable montagne que je n'étais pas certaine de gravir entièrement car je vous l'annonce, cette fic est longue, très longue. Mais cette idée revenait sans arrêt dans ma tête et j'ai fini par me lancer. Et aujourd'hui, j'en suis très fière. J'ai écrit la fic que je voulais lire. Je n'avais jamais écrit un pavé comme ça et très franchement, je m'en sentais incapable. Pourtant, je n'ai pas eu une seule fois de manque d'inspiration, j'écrivais chaque chapitre d'un coup et j'y ai pris énormément de plaisir. Cette fic fera donc trente-cinq chapitres dont un épilogue et plus on avancera, plus les chapitres seront longs, voire même très longs.

ATTENTION : j'ai mis cette fic en mature car elle abordera certains thèmes réservés à un public averti mais je vous préviendrai en temps voulu pour ne pas vous spoiler. Ce premier chapitre est très soft. Je tiens à dire que j'ai absolument TOUT inventé. Si vous connaissez des histoires, des scènes ou des thèmes similaires, je jure solennellement sur tout l'amour que je porte au Verrecroce que c'est le fruit du hasard. Je vous souhaite une bonne lecture et c'est parti pour « Avec et sans toi » !


13h11

-On a un problème de réseau !

Pierre releva la tête du menu japonais qu'il était en train de déguster. Il mangeait un peu sur le tard. C'était le risque quand on était auto-entrepreneur : pas d'horaire fixe. Il vit son meilleur ami, Guillaume, dans l'entrée de son studio le regarder d'un air soucieux. Il y avait de quoi s'inquiéter : ils avaient un live ce soir et, si ils n'avaient pas de réseau, ils pouvaient d'ores et déjà tout annuler. Seul Polo, son adorable petit bouledogue allongé à plat ventre dans un coin du studio, semblait ne pas s'inquiéter, somnolant paisiblement non loin de son maître.

Pierre avala le maki qu'il était en train de mâcher.

-Qu'est-ce qui se passe ?

-On n'en est pas sûrs mais ça vient peut-être de l'antenne, soupira Guigui. On a appelé l'opérateur mais ils ne pourront pas venir avant demain.

Pierre lâcha ses baguettes et poussa un soupir de frustration. Il ne manquait plus que ça ! Il réfléchit quelques secondes jusqu'à ce qu'une idée lui traverse l'esprit.

-On pourrait acheter un répéteur. Ça nous dépannerait le temps que la compagnie vienne tout régler.

-Bonne idée mais qui va l'acheter ? On est tous en train de préparer le chapiteau pour demain et tu dois tourner un "Tu ris, tu perds..." avec Ben et Fred dans un peu moins d'une heure.

-Je vais y aller en voiture, décida le blond en se levant. Si tout se passe bien, je devrais être revenu juste à temps.

-Tu es sûr ? Tu sais ce qui te tombera dessus si tu es en retard, rappela son meilleur ami, sceptique.

Pierre sourit. Oui, il savait très bien ce qui l'attendait si il avait le malheur de ne pas être revenu avant ses deux comparses. Et, contrairement à ce qu'on pouvait penser, il ne faisait pas exprès d'arriver souvent en retard. Comment pouvait-on être sain d'esprit et chercher volontairement à s'attirer les foudres de Benjamin Verrecchia ? Mais peut-être était-il fou, songea le blond. Et que Ben l'était aussi. Après tout, quel binôme pouvait se vanter d'être passé par toutes les phases d'une relation humaine et d'être toujours ensemble ?

Leur relation était devenue quasi schizophrénique, un véritable mélange de travail, d'humour, de rivalité, d'amitié, d'amour et de séduction. Leurs amis ne s'étonnaient plus de les voir discuter le plus sérieusement du monde sur leurs prochains concepts pour enchaîner trente secondes après sur un de ces fous rires incontrôlables dû à leurs jeux de mots puis se faire une scène de ménage digne d'un couple marié depuis dix ans. La dernière en date remontait à une semaine.

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Morgan - dont on ne s'étonnait plus de ses allées et venues à Maison Grise et qui faisait désormais officiellement partie des murs - était venu faire un petit coucou à ses potes et prendre de leurs nouvelles. Deux secondes avaient suffi à Pierre pour lui faire avouer qu'il avait envie de boire un coup et qu'il avait eu la flemme d'aller dans un bar. Ne pouvant décemment pas laisser un ami dans le besoin, le patron de Maison Grise l'avait généreusement laissé piller sans vergogne le frigo des bières fraîchement achetées la veille et des gâteaux apéro qui avaient fait le sujet de la dernière vidéo de Fred.

Pierre l'avait regardé sans rien dire engloutir bières et amuse-gueules, se demandant comment Morgan, dont le sixième sens était aussi affûté que celui d'une porte, faisait pour venir systématiquement au moment où Pierre faisait le plein de vivres. Le lorrain voyait deux possibilités : soit il avait un espion sacrément efficace à Maison Grise soit il avait mis des caméras miniatures partout. Les deux solutions étaient plausibles mais il penchait sérieusement pour la seconde. D'autant que la question que lui posa ensuite Morgan ne fit rien pour l'en dissuader.

-Ah, au fait, c'est vrai que tu as dégoté des M&Ms Peanut Butter ? avait-il demandé le plus naturellement du monde, la bouche pleine de noix de cajou qu'il croquait avec enthousiasme.

Pierre l'avait regardé avec stupeur. Personne n'était censé savoir qu'il avait réussi à en trouver. En avoir parlé lors d'une vidéo lui avait donné envie et, comme chacun sait, Pierre Croce ne fait pas semblant quand il a besoin de grignoter : il avait donc acheté quatre ou cinq paquets qu'il avait soigneusement caché dans son studio et ça, personne ne le savait. Enfin si, Ben était au courant mais si il y a bien quelqu'un qui ne le trahirait jamais, même pour des M&Ms, c'était Ben. Le brun l'avait regardé faire sans rien dire, une lueur amusée dans le regard, trop habitué qu'il était à voir son partenaire cacher astucieusement bonbons et autres barres chocolatées dans toute la maison.

Pierre avait soupiré en faisant des adieux silencieux à ses M&Ms adorés qu'il n'avait même pas eu la chance d'entamer. Quand quelqu'un révélait une de ses cachettes au grand jour, il ne pouvait pas faire autrement que d'offrir ses trésors à tout le monde, incapable de profiter de ses friandises tout seul sans culpabiliser. À l'époque où elle travaillait encore à Maison Grise, Camille avait un jour dit avec raison que venir à Maison Grise, c'était comme faire la chasse aux œufs de Pâques tous les jours.

-Oui, j'en ai. Allez viens, avait invité le blond, résigné, en se dirigeant vers son studio d'un pas traînant, suivi d'un Morgan ô combien guilleret.

Dans le studio se trouvaient Ben sur le point de poster sa dernière vidéo et Guigui en train de siroter un café. En le voyant entrer, le parisien l'avait tout de suite interpellé :

-Hé Pierre, viens voir ce que ça donne.

Le blond avait hoché la tête, prenant soin de donner en premier lieu les paquets de bonbons à Morgan qui n'aurait pas hésité à lui taper une crise maison si il avait osé le faire poireauter puis s'était dirigé vers sa place, la place que Ben ou lui prenait toujours soin de laisser libre dans les rares cas où ils n'étaient pas dans la même pièce.

Le brun avait tourné l'écran vers lui et Pierre avait examiné d'un œil expert la page web, traquant la moindre erreur. Ça lui faisait toujours quelque chose quand Ben lui demandait de vérifier le lancement d'une vidéo. Son cœur se réchauffait agréablement en songeant que, malgré son talent et toute l'expérience qu'il avait accumulé au cours de ces dernières années, Ben lui demandait invariablement son approbation pour toutes ses vidéos. C'était une marque de confiance d'autant plus appréciable qu'elle n'était plus nécessaire : Ben était on ne peut plus capable de gérer sa chaîne sans l'appui de Pierre. Ils en étaient conscients l'un comme l'autre mais Ben cherchait, à travers ce geste, à montrer au blond que son avis comptait toujours autant pour lui et que rien ne changerait cela.

-C'est tout bon. Tu peux la poster.

Le brun activa le bouton pour poster la vidéo sans chercher à vérifier une dernière fois sa page. Il avait gaiement empoigné le bras de son acolyte et s'était exclamé :

-C'est parti mon Crossos !

Pierre avait ri puis avait discuté avec Guillaume du montage de la prochaine vidéo tandis que Morgan s'était confortablement installé en avalant ses bonbons par poignée et que Ben surveillait le nombre de likes qui grimpait à vue d'œil. Morgan, qui ne faisait pas les choses à moitié, avait déjà ouvert deux paquets dont un qu'il laissait négligemment traîner sur la table en piochant régulièrement dedans. Enivré par l'odeur sucrée qui s'en dégageait, Pierre avait machinalement tendu le bras vers le paquet dans l'espoir d'avoir au moins un petit avant-goût de ce qu'il avait sacrifié.

C'est alors qu'un bras avait surgi de nulle part pour barrer la route à cette main un peu trop téméraire qui reçut une petite tape ferme en guise d'avertissement. Surpris par cette attaque soudaine, Pierre avait tout de suite replié son bras pour mettre sa main blessée à l'abri et avait regardé son agresseur d'un air confus. Ben l'avait toisé d'un air sévère avant de lui demander avec aplomb :

-Pierre, enfin, tu as pensé à ta ligne ?

Le blond avait senti ses joues rougir violemment à cette remarque. Il avait fixé le brun d'un air désabusé, se demandant si il était vraiment sérieux. Ce n'était pas la première fois qu'il lui faisait ce genre de remontrances mais jamais avec une telle familiarité. De leur côté, Morgan et Guillaume se taisaient, observant avec un intérêt non dissimulé cette nouvelle scène de ménage.

-Mais Ben..., avait balbutié Pierre, pris au dépourvu.

-Depuis que tu t'es remis au sport, tu as minci et tu commences à prendre des muscles. Tu ne vas pas tout jeter à la mer pour des M&Ms, avait décrété le brun, implacable.

Le pauvre Pierre ne savait plus où se mettre. Il tenta vainement de se défendre.

-C'est juste deux, trois bonbons histoire de goûter...

-Tu as déjà mangé des Oreos tout à l'heure, coupa Ben, peu enclin à écouter ses piètres revendications.

Le blond était devenu pivoine. Mais comment savait-il ça ? Il n'était même pas dans le studio à ce moment-là.

-Ben, s'il te plaît..., murmura Pierre avec de grands yeux suppliants.

Mais le brun avait habilement détourné le regard, ayant prévu que le lorrain allait avoir recours à cette arme fourbe et redoutable, ses grands yeux bleus expressifs capables de faire de l'ombre à Bambi et auquel il se savait incapable de résister. Au lieu de quoi, il s'était emparé du paquet de bonbons qu'il referma impitoyablement, fusillant Morgan du regard lorsque celui-ci avait fait mine de protester. Face au regard meurtrier de Benjamin, Morgan avait fermé la bouche et s'était tassé sur sa chaise dans l'espoir de se faire oublier, peu enclin à subir la colère explosive du brun.

Pierre s'était tourné avec désespoir vers Guillaume qui avait soigneusement évité de croiser son regard, les yeux rivés sur sa tasse presque vide, préférant de toute évidence ne pas être mêlé à cette histoire. Une vague de colère avait alors envahi le lorrain en voyant deux de ses plus vieux amis le laisser tomber ainsi alors qu'il avait besoin de leur soutien.

Très bien, de toute façon, il n'avait pas besoin d'eux ! Il allait leur montrer qui était le plus malin et surtout qui avait assez de cran pour défier et vaincre Benjamin Verrecchia sur son propre terrain.

-Tu as sûrement raison. Je dois faire plus attention, avait concédé Pierre d'une voix humble. Tu sais quoi ? Je vais arrêter de grignoter et je vais manger plus sainement. Fini les en-cas et les petits goûters.

Ben avait acquiescé avec un petit sourire suffisant, le regard soigneusement rivé sur son écran pour prévenir toute attaque surprise du regard Crocien tout en se délectant de sa victoire. Le blond avait esquissé un sourire en coin : Ben pensait avoir gagné mais il était loin du compte. Il poursuivit :

-Ce sera mieux pour moi. Bien sûr, je ne pourrai plus manger ce que tu prépares mais c'est le prix à payer.

À ces mots, le brun s'était figé. Celle-là, il ne s'y attendait pas. Le sourire de Pierre s'élargit en voyant celui de son ami, devenu blême, s'évaporer.

-Il faut savoir faire des sacrifices. Je crois que je ne reviendrai pas sur Chef Verrecchia avant un moment.

La mâchoire de Ben s'était crispée. Ça, c'était vraiment un coup bas ! Oui, Pierre était un puits sans fond. Oui, son palais était aussi délicat que du papier de verre. Oui, il était capable d'avaler pratiquement tout et n'importe quoi. Mais, en dépit de ses talents médiocres de gastronome, Ben ne jugeait de la réussite d'un plat qu'il avait préparé que lorsque Pierre lui disait qu'il était bon. Tout Maison Grise pouvait goûter un de ses plats et lui affirmer qu'il était succulent, tant qu'il n'aurait pas l'avis de Pierre, une petite part de lui resterait sceptique.

Benjamin avait pourtant cru avoir été discret sur ce sujet, prenant soin de ne pas se montrer trop empressé envers Pierre et de ne pas lui demander son avis en premier. Peut-être avait-il manqué de subtilité, il est vrai que son regard s'illuminait à chaque fois que Pierre avalait la première bouchée d'un de ses plats et le regardait ensuite avec ses grands yeux de biche tant il se régalait. Il ignorait comment mais le blond avait deviné que son avis était primordial à ses yeux et en jouait impunément pour parvenir à ses fins.

Ben songea un instant à rentrer dans son jeu, à lui donner raison pour cuisiner les jours suivants tous les plats préférés du lorrain en prenant soin de les préparer en sa présence pour qu'il n'échappe pas aux effluves embaumées et aux grésillements de la cuisson. Mais il y avait un risque pour qu'il tienne : peu de choses pouvaient s'interposer entre Pierre et son ventre mais son envie de gagner pouvait bien en faire partie. Et si, contre toute attente, il résistait à sa cuisine, c'est Ben qui se retrouverait dans une position difficile.

Pierre était son cobaye, sa valeur sûre, le premier à goûter une nouvelle recette même lorsqu'elle était ratée et à l'encourager à persévérer. Ben ne se souvenait même pas du dernier repas qu'il avait préparé pour la première fois sans le faire goûter à Pierre. Il était devenu naturel pour Ben de lui envoyer un sms l'informant qu'il essayait une nouvelle recette et pour Pierre de venir chez lui et de s'installer illico au comptoir pour manger, peu importe l'heure du jour ou de la nuit. Si Pierre arrêtait de manger ses plats...

Ben avait senti son ventre se nouer. Sa cuisine était une des choses sur lesquelles il pouvait toujours s'appuyer dans sa relation avec Pierre. Ils étaient deux grands adeptes de la kiff food et l'heure du repas était sacro-sainte à leurs yeux. Après leur humour, c'était la première chose qui les avait rapprochés. Cela faisait des années que Pierre et lui mangeaient au moins une fois par semaine un plat qu'il avait lui-même concocté. Si Pierre se mettait à boycotter sa cuisine, il risquait peut-être de se détacher de lui. Cette simple idée l'angoissait.

Dans sa famille, les femmes ne juraient que de ça :

"Si tu veux garder ton homme, comble son estomac."


Bon, Pierre n'était pas son homme. Enfin si, il l'est ou plutôt il l'était, c'est vrai qu'ils avaient divorcé mais... Bref, là n'était pas la question. Avec Pierre, ce dicton avait toujours fonctionné : quand il se montrait un peu trop sec au point que le blond se mette à bouder, Ben n'avait qu'à préparer un plat, de préférence un dessert, pour lui redonner le sourire et se faire pardonner. Certaines fois, Pierre faisait exprès de lui faire la tête dans l'espoir de pouvoir se régaler mais ça ne dérangeait pas Ben, ça faisait partie du jeu. Cela le rassurait autant de savoir que Pierre voulait qu'il lui fasse à manger que Pierre de savoir que Ben était toujours prêt à cuisiner pour lui.

Mais là, c'était différent. Là, ce n'était pas seulement un jeu, c'était un défi. Et si, en général, Ben était toujours prêt à relever le moindre défi, l'enjeu n'était pas le même : il s'agissait littéralement de l'avenir de sa cuisine. Si Pierre ne mangeait plus ce qu'il préparait, il allait lentement mais sûrement perdre confiance en lui, le plaçant dans une situation pour le moins difficile quand on avait pour chaîne secondaire une chaîne de cuisine. Les chances que Pierre résiste au summum de son talent étaient minces mais pas inexistantes. Quand le blond se fixait un objectif, il était réellement capable de repousser ses limites et d'en ressortir gagnant.

Ne pouvant décemment pas mettre en jeu sa chaîne de cuisine et encore moins sa relation avec Pierre, Ben avait fini par céder de mauvaise grâce.

-Vas-y, reprends-le, je m'en fous, avait-il marmonné en lui jetant sans un regard le paquet de bonbons sur la table.

Le blond l'avait rouvert avec un grand sourire, picorant les dragées chocolatées sous le regard médusé des deux lâcheurs qui le fixaient, estomaqués. Ces M&Ms avaient un goût encore plus savoureux que dans ses souvenirs : un petit goût de victoire.

Comme je vous disais, un gentil petit chapitre pour se mettre en forme et première apparition de Morgan dans mes fics – je sais, il a fait une rapide apparition dans Fight Love mais j'ai écrit cette fic bien avant. J'adore Morgan- et Anthony qui apparaîtra également. Ce type est un ouragan et en même temps,il est parfaitement adorable. Ces deux-là me font mourir de rire, presque autant que Pierre et Ben. J'ai imaginé cette scène suite à la vidéo du jeu de l'amitié où Morgan rembarre Pierre avec ces M&Ms et où Ben lui fait la leçon. J'ai explosé de rire en voyant cette scène et je me suis tout de suite imaginé Ben en train de lui dire « sérieux, pense à ta ligne ». J'ai écrit ce chapitre avec au départ des Skittles mais en voyant, la dégustation des produits américains, j'ai mis du coup les M&Ms Peanut Butter. J'espère que le début vous plaît. Si c'est le cas, laissez-moi un com, ça me fait très plaisir. Merci d'avoir lu, gros bisous et à la semaine pro.


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