Chapitre 23 : Minefields Partie 2

567 25 5
                                        

Coucou tout le monde, que puis-je dire face au raz-de-marée d'amour dont vous m'avez submergé. Vous êtes vraiment extraordinaires, je ne mérite pas autant de gentillesse après vous avoir fait autant souffrir. Vous êtes restés malgré toute la douleur de cette fic et pour ça, je vous dis un grand merci. Merci à Tanya-Fresita de s'être abonnée, tu es à jamais l'étoile de mon cœur. Merci à Jadepourquoi que j'ai oublié de remercier pour son com sur Un Petit Changement, c'est honteux de ma part. Et bien sûr un immense merci à vous tous, Verrecroce_6, Diva, Moutchyss, Verrecroce-bababangg, simplementalex1, nonorufier, cuci26, anaissolange et bien sûr Charlielissander. Je suis ravi de t'avoir fait découvrir cette chanson qui me transporte et me transcende toujours autant après trois ans. Merci à tous ceux qui me lisent, votent et s'abonnent. Et pour revenir au petit débat que j'ai lancé la semaine dernière, effectivement Anaissolange, pour moi, Benjos a dormi dans la chambre jaune/orange. Qui est, on rappelle, la « master bedroom » autrement dit la chambre du proprio. Autrement dit Pierre Croce et très franchement, j'ai un peu de mal à imaginer Pierre aller squatter chez son meilleur pote alors que la maison est à lui. Je dis ça, je dis rien. Après cette longue note, je vous laisse avec ce nouveau chapitre que vous avez bien mérité. Je tiens à préciser que c'est le premier lemon gay que j'écris moi-même, j'en avais seulement traduit auparavant alors je ne sais pas ce que vous en penserez. Bonne lecture ;-)

Fou de joie, Ben joignit à nouveau leurs lèvres et embrassa son beau blond avec ferveur, caressant ses cheveux maintenus en une queue de cheval ébouriffée. Le baiser gagna en intensité, les mains de Pierre caressaient son dos et sa taille. Sans cesser de l'embrasser, Ben détacha doucement les cheveux blonds de son amour pour passer ses doigts dans sa crinière dorée. Cette fois, ce fut Pierre qui mit fin au baiser. Ils savaient tous deux ce que cela signifiait quand un amant détachait les cheveux de l'autre. Pierre jeta un regard hésitant à son amour et dit dans un souffle :

-Ben...

-J'en ai envie, Pierre, répondit immédiatement Ben en caressant ses cheveux. Je veux être avec toi. Entièrement. Je n'ai pas envie d'attendre. C'est fini tout ça. Je veux qu'on soit ensemble. Totalement ensemble. Laisse-moi te prouver que cette fois, je ne renoncerai pas.

-Ben, tu n'as rien à me prouver, rétorqua Pierre en reculant légèrement, inquiet à l'idée que Ben ne le laisse entrer dans son lit dans le seul but de vouloir lui plaire ou de lui prouver la sincérité de ses sentiments. Je ne veux pas que ça arrive parce que tu t'y sens obligé. Je peux très bien attendre, tu sais.

-Toi peut-être, mais moi non, répliqua Ben d'une voix sensuelle en se collant à lui pour qu'il sente son érection. Tu as toujours l'impression que je me "sens" obligé ? Je t'aime Pierre. Et Dieu sait que tu ne m'as jamais obligé à quoi que ce soit, que tu m'as toujours laissé le choix dans notre relation. Et je t'en remercie, tu m'as toujours fait passé en premier. Mais maintenant, je veux que tu passes en premier toi aussi. Je veux prendre soin de toi et tenir compte de tes désirs. Je veux te laisser le volant de temps en temps.

-Étant donné que tu ne sais pas conduire, ce serait plus prudent, en effet, plaisanta doucement le blond.

Ben éclata de rire puis embrassa langoureusement son cou avant de susurrer :

-Fais-moi l'amour, Pierre. Je t'en prie, ne m'oblige pas à te supplier.

Pierre prit son visage dans ses mains et l'embrassa avec passion avant de se baisser pour passer son bras sous ses genoux et le soulever avec une aisance qui surprit Ben autant que son geste. Il poussa un petit gémissement contre les lèvres de Pierre et noua instinctivement ses bras autour de son cou tandis que Pierre se dirigeait vers sa chambre.

Lorsque Pierre ouvrit la porte et que Ben vit son lit qui semblait les attendre, il songea que tout cela ressemblait à s'y méprendre à la nuit de noces qu'ils n'avaient jamais eu. Et que le mariage était sur le point d'être consommé. Tandis que Pierre le déposait délicatement sur le matelas, Ben devint nerveux. Et Pierre le sentit immédiatement. Il s'assit au bord du lit et caressa doucement ses cheveux en le rassurant d'une voix tendre :

Avec Et Sans ToiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant