Avec Et Sans Toi

Chapitre 18 : La Promesse

Coucou tout le monde, je vais être honnête avec vous, je ne m'attendais pas à ce que mon dernier chapitre vous plaise autant au point d'être votre préféré pour certains d'entre vous. Je vous remercie tous, sérieux, vous me dites souvent merci mais c'est à moi de vous remercier de prendre la peine de me lire, j'écris seulement ce qui me passe par la tête. Alors merci pour votre soutien sans faille. Merci comme toujours à Diva, Moutchyss, Verrecroce_6 et estelle440, vos coms sont des petits bouts de bonheur qui étreignent mon cœur. Merci également à Verrecroce-bababang, tes coms m'offrent également énormément de bonheur et merci Charlielissander, ne t'en fais pas, je ne me lasserai jamais de votre incroyable gentillesse. Pour revenir au chapitre précédent, je dois vous avouer que je regrette de ne pas voir plus de fanfic « maison grise ». Bien sûr, le Verrecroce est un ship d'une intensité inégalable mais il ne faut pas oublier qu'ils ont auprès d'eux une équipe exceptionnelle bourrée de personnalités hautes en couleur qui sont, à mes yeux, une véritable mine d'or. Fred, Guigui, Camille, Lucas, Morgan, Antho, Alaïa, Gwenn, Emy, Vincent, toute l'équipe de Maison Grise, ils forment tous ensemble un groupe incroyablement riche de caractères parfaitement différents qui s'accordent merveilleusement. C'est d'ailleurs en partie pour ça que j'ai eu un ENORME coup de foudre pour eux en les voyant pour la toute première fois il y a presque un an maintenant avec Le dernier qui tombe du tapis roulant gagne. Je vois quatre types dont je n'avais jamais entendu parler, totalement différents les uns des autres, mais qui ont une incroyable complicité, qui se charrient mais qui se soutiennent et on sent que tout ce qu'ils veulent, c'est passer un bon moment. Comment ne pas avoir un banger après ça ? Bref, merci à tous ceux qui me lisent, votent, s'abonnent et commentent mes fics, j'espère que mes prochaines publications seront à la hauteur de vos attentes. Je vous souhaite à tous une bonne lecture ;-)

Si les jours et les soirées se composaient de longues heures de rire et de moments heureux, en revanche, pour Ben, les nuits étaient devenues synonymes de cauchemars au sens strict du terme. Tous les soirs, il appréhendait le moment où Pierre lui souhaiterait bonne nuit par sms ou au terme d'une longue conversation téléphonique parce qu'à partir de ce moment-là, c'était le dernier contact qu'il avait avec lui jusqu'au lendemain. Il aurait pu en parler à Pierre, lui dire combien se retrouver seul la nuit dans son appartement où régnait un silence oppressant le mettait mal à l'aise mais il ne voulait pas l'embêter avec ses petits problèmes.

D'autant qu'il avait commencé à faire des mauvais rêves : des rêves où il voyait son Pierre recevoir cette maudite balle qui avait manqué de les séparer à tout jamais, où il assistait, impuissant, à son agonie, où il entendait les médecins dire à ses parents qu'il n'y avait plus d'espoir, où il fixait l'écran de l'électrocardiogramme traçant une ligne droite, signalant que le cœur ne battait plus. Chaque cauchemar était plus horrible que le précédent et il se réveillait en sueur, les larmes aux yeux, exactement comme lorsque Pierre était plongé dans le coma.

Il n'en avait parlé à personne, et surtout pas à Pierre qui, après tous les efforts qu'il avait fait pour retrouver une vie normale, n'avait pas besoin d'écouter ses crises d'anxiété sur les mille et une façons dont les choses auraient pu mal tourner et qui ne cessaient de revenir le hanter. Ben ne réalisait pas combien le drame l'avait traumatisé et il passait ses nuits à imaginer ce qui se passerait si Pierre... n'était plus là. Ou si, pour une raison ou une autre, leurs chemins venaient à se séparer. Ce qui avait le don de le rendre fou. La seule idée de passer le restant de ses jours privé de ce beau blond au cœur d'or et aux idées de génie qui le regardait comme si il était la huitième merveille du monde le terrorisait.

Et une nuit, il fit un cauchemar. Le pire de tous. Sans doute parce que c'était le plus réaliste. Dans son rêve, Pierre et lui étaient en couple. Et ils se séparaient. Il ignorait la raison de leur rupture mais dans son rêve, il savait qu'elle était irréversible. Qu'il s'était passé quelque chose, qu'il avait peut-être fait quelque chose qui avait brisé leur couple de façon irrémédiable. Pierre faisait ses valises, le visage ruisselant de larmes, tandis qu'il était à genoux, en proie à la pire crise de larmes qu'il ait jamais eu, se confondant en excuses, suppliant Pierre de ne pas le quitter. Et Pierre qui ne cessait de s'excuser également, de lui dire combien il l'aimait, qu'il ne cesserait jamais de l'aimer mais qu'ils ne pouvaient plus être ensemble.