Avec Et Sans Toi

Chapitre 33 : Croissant De Miel

Coucou tout le monde, que dire devant votre gentillesse si ce n'est comme toujours un immense merci. Et d'abord, merci à tous ceux qui s'abonnent à ce compte qui va bientôt fêter ses 1 an, je ne le fais pas assez mais cela me fait très plaisir de voir votre soutien. Merci également à ceux qui votent et qui me lisent dans l'ombre, cela compte également beaucoup pour moi. Et merci comme toujours à inox_michou123, nonorufier, cuci26, estelle440 et bien sûr Diva et Moutchyss qui ont suivi cette fic marathon dès le début. Merci vraiment et un dernier merci à Yayis65 pour ces coms sur Un Petit Changement. Ne vous formalisez pas de l'update de Souvenirs d'Espagne, j'ai juste procédé à une petite correction. Je vous laisse profiter de ce nouveau chapitre et vous souhaite une bonne lecture ;-)

Pierre gémit de plaisir en sentant son mari se mouvoir en lui. Ses mains parcouraient fiévreusement le dos de Ben, sa taille, ses hanches, ses cuisses sans arriver à se décider. Il aimait absolument tout chez Ben, chaque partie de son corps, chaque facette de sa personnalité et était incapable de s'en contenter d'une seule. Il avait besoin de toucher la moindre parcelle de son être, d'embrasser le moindre centimètre de sa peau.

Il étouffa un cri lorsque Ben atteignit ce point sensible en lui qui le faisait se tordre de plaisir et l'amenait dangereusement vers l'orgasme mais le brun ne l'entendait pas de cette oreille et accentua ses va-et-vient, le touchant à nouveau plusieurs fois. Pierre savait combien Ben aimait le voir perdre totalement pied et ne plus avoir le contrôle.

C'était un défi pour Ben de réussir à faire lâcher prise à Pierre de toutes les façons possibles. Sous ses airs décontractés, Pierre était en réalité quelqu'un de très organisé, doté d'un self control qui en impressionnait plus d'un. Il ne montrait que ce qu'il voulait bien montrer : les rares fois où il s'était mis en colère dans les vidéos étaient plus pour la galerie qu'autre chose et il en fallait beaucoup pour lui faire perdre son calme.

Tout le contraire de Ben qui détestait mettre un frein à ses émotions et se montrait très souvent impulsif. La maîtrise de Pierre l'impressionnait et l'agaçait au plus haut point. Il enviait cette facilité avec laquelle son mari semblait tout gérer, même lorsque des problèmes survenaient. C'est pourquoi il adorait trouver mille et une façons de prendre son amour au dépourvu et le lui faisait bien comprendre.

Pas besoin de filtre avec lui. Il n'était pas n'importe qui, il était Benjamin Verrecchia-Croce et tout le monde savait qu'il pouvait exiger ce qu'il voulait de Pierre Croce-Verrecchia. Même qu'il perde son sang-froid et s'abandonne entre ses bras. Depuis qu'ils étaient ensemble, Pierre s'était plus d'une fois demandé si Benjamin n'essayait pas sérieusement de le rendre fou. Pas fou de lui - ça, il l'était déjà - fou tout court.

Et en croisant les prunelles sombres de son époux étinceler de satisfaction en entendant ses cris, il se posa une énième fois cette question, mais dans un coin très éloigné de son cerveau, trop occupé à se laisser submerger par une jouissance dévastatrice qui le fit hurler le prénom de son âme sœur. Ben eut un sourire ravi, il venait enfin d'atteindre son objectif, pas si secret que ça, et rejeta la tête en arrière, se laissant à son tour consumer par le plaisir fulgurant que lui procurait l'étreinte intime de son époux.

Il s'écroula dans les bras de Pierre, haletant, la tête posée sur son torse. Les mains de son amant caressèrent automatiquement ses mèches brunes et son dos et il ronronna de plaisir en se nichant un peu plus contre son mari adoré. Il sentit Pierre secouer la tête et dire, à bout de souffle :

-Parfois, j'ai vraiment l'impression que tu veux me tuer.

Ben sourit encore plus et laissa échapper un petit rire satisfait et demanda :

-Seulement parfois ?

-Tout le temps, en fait, confirma Pierre en souriant à son tour.

-Pourquoi tu crois que j'ai accepté de t'accompagner dans ces bois ? interrogea le beau brun.