Chapitre 11 : Oneiros

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Coucou tout le monde, une longue note pour ce chapitre. Tout d'abord, merci à vous tous de me soutenir. Merci Moutchyss pour ton soutien indéfectible, volonty10 pour ton adorable com, j'espère que la suite de cette histoire sera à la hauteur de tes attentes et bien sûr à Diva qui suit cette fic depuis le premier jour. Tu as soulevé un point important que j'avais l'intention d'aborder dans la note de fin du chapitre précédent mais j'ai oublié alors j'en parle maintenant. Je rappelle que j'ai écrit cette fic entre juillet et septembre et vous pouvez vérifier dans les vidéos sorties en juillet, le cadre du mariage a bel et bien été enlevé du studio, il n'a pas été posé ailleurs, et à la place, ils avaient mis le cadre du Pays Basque. Je me souviens qu'à l'époque, je lisais souvent des commentaires défaitistes sur le Verrecroce et que beaucoup semblaient penser que la vidéo de la thérapie était bel et bien la fin de leur histoire en vidéo. Voir qu'ils avaient enlevé le cadre m'a profondément marqué et j'ai eu peur que tous ces commentaires soient vrais. Fort heureusement, on sait aujourd'hui que ceux qui pensaient le Verrecroce faisaient fausse route, mais voilà je tenais à le signaler.

Comme prévu, ce chapitre est tout à fait spécial, c'est ce que j'appelle un « chapitre d'ambiance » et je vais vous donner quelques petits conseils pour le savourer au maximum – libre à vous de les suivre ou non, je ne vous oblige à rien, si déjà vous le lisez jusqu'au bout, je serai la plus heureuse. Je vous conseille de le lire le soir, au calme, dans le noir ou avec une lumière tamisée, installé confortablement. J'ai écrit ce chapitre bercé de trois musiques magnifiques. Vous pouvez en écouter seulement une en boucle, je le fais aussi mais si ça vous intéresse, je vous mets des petits signes pour en changer au bon moment.

-*Arthur à la Tour du magnifique Alexandre Astier

-**Evenstar d'Howard Shore – surtout les parties chantées

-***Across The Oceans de Ramin Djawadi – mais la partie de fin est peut-être un peu trop épique

Ce sont trois des plus belles musiques du monde à mes yeux et elles m'ont vraiment aidé pour ce chapitre. Voilà, j'ai dit tout ce que j'avais à dire. Je vous souhaite donc une bonne lecture :-)

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Oneiros signifie en grec ancien "le songe".

*Tout était gris. D'un gris anthracite devenu familier pour Ben. Il était allongé dans un lit moelleux sous une couette chaude et rassurante. Il se redressa lentement, observant la pièce dans laquelle il se trouvait. C'était une chambre luxueuse, décorée avec le soin et la précision qu'on retrouvait habituellement dans les hôtels. Il se leva, confus. Il connaissait cette chambre, il y avait déjà dormi. Mais quand ? Pour quelle vidéo ?

Ben fouilla dans sa mémoire les nuits de luxe qu'il avait gagné mais aucune chambre ne correspondait. La chambre avait beau avoir tout le confort possible, elle était étonnamment petite. Bien trop petite par rapport à ses nuits de luxe. Ce n'était ni la chambre de l'hôtel, ni celle du yacht, ni celle du château. Pourtant, il avait déjà dormi ici. Il en était certain mais il n'arrivait pas à se rappeler du tournage.

Il se leva, pieds nus et portait un teeshirt et un survêtement noir. Les murs étaient en bois blanc et le sol était recouvert d'une moquette à motif. Ben chercha la porte du regard. Cette chambre avait beau être confortable et luxueuse, il s'y sentait très mal à l'aise. Et il gardait le souvenir d'y avoir passé une très mauvaise nuit. Une nuit très agitée où quelques larmes avaient coulé. Lui qui ne pleurait jamais. Aujourd'hui, il ne faisait que pleurer, il pleurait tous les jours. Depuis que Pierre...

C'est ça ! Il était là pour Pierre, pour le retrouver. Il devait partir immédiatement à sa recherche, Dieu seul sait combien de temps allait durer son rêve. Ben avança d'un pas déterminé vers la porte et tourna la poignée. Mais la porte refusa de s'ouvrir. Une vague d'angoisse commençait à monter en lui tandis qu'il actionnait la poignée à plusieurs reprises. En vain. La porte restait désespérément close.

Avec Et Sans ToiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant