Avec Et Sans Toi

Chapitre 35 : Realitas

Coucou tout le monde, je suis émue et déchirée en même temps ! Je viens d'apprendre le déménagement de Maison Grise et je vous poste le dernier chapitre d'Avec Et Sans Toi. Je sais que c'est du positif mais n'empêche, cette maison avait une telle ambiance si chaleureuse, si conviviale. Félicitations malgré tout à toute l'équipe de connaître un tel essor, c'est formidable mais j'avoue que l'ambiance où il n'était qu'un seul groupe me manque, je les trouve trop dispatchés ces derniers temps avec Ben moins présent et Fred et Lucas qui font leurs vidéos de leur côté. J'espère qu'on retrouvera bientôt l'ambiance qui nous a tant séduit dans ce groupe qui reste évidemment extraordinaire. Merci à nonorufier pour ses coms et merci à tous d'avoir atteint ce chapitre, vous ne savez pas ce que ça représente pour moi. Je vous laisse profiter de cet épilogue et vous retrouve à la fin. Bonne lecture à tous ;-)

"Realitas" signifie "réalité" en latin. Le mot n'existe pas en grec ancien.

Ben se réveilla dans une chambre qu'il ne connaissait pas. Confus, il se frotta les yeux et regarda autour de lui. La chambre était belle, sobre mais décorée avec goût. Il sentit une étrange sensation naître en lui. Ce n'était pas une sensation désagréable, au contraire il se sentait à l'aise dans cette pièce. Comme si cet endroit où il n'était pourtant jamais venu lui était... familier. Comme si il était... ici chez lui.

Il se leva et observa la pièce, tentant de trouver un quelconque indice qui l'aiderait à comprendre où il se trouvait. Son premier réflexe fut de regarder par la fenêtre pour analyser les éléments extérieurs. Il aperçut plusieurs pavillons tout à fait charmants et comprit qu'il devait certainement se trouver dans un ravissant quartier résidentiel. Il était de toute évidence dans une chambre située à l'étage d'une maison similaire à celles qui se dressaient de l'autre côté de la rue.

Soudain, il entendit du bruit à l'étage d'en dessous. Intrigué, il traversa la pièce et ouvrit lentement la porte. Il regarda discrètement à l'extérieur et vit un couloir doté de plusieurs portes. Rien qui ne lui apporte de précision quant à l'endroit où il se trouvait. Mais cela ne le dérangeait pas. Il se sentait bien ici. Il se sentait en sécurité.

Ben entendit de nouveau le même bruit et perçut des voix. Plusieurs voix qui riaient. Et sans savoir pourquoi, son cœur se mit à battre plus vite. Il referma doucement la porte et marcha en direction des voix. Au bout du couloir se trouvait un escalier en angle qui lui rappela celui de ses parents en Italie. Mais il n'était pas chez ses parents, la maison dans laquelle il se trouvait était bien trop récente.

Il descendit les marches une à une, son cœur battant de plus en plus vite dans sa poitrine. Arrivé en bas de l'escalier, il se retrouva dans un joli hall d'entrée. La porte d'entrée était blanche et ornée d'une vitre en arc de cercle. Il y avait un meuble disposé à côté avec quelques livres sous l'étagère et un joli vide-poches en porcelaine blanche liseré de feuilles bleues posé au-dessus avec un miroir accroché au mur. Ben était sur le point de regarder ce qui se trouvait à l'intérieur et d'examiner les livres rangés dans l'étagère lorsque des rires fusèrent à nouveau. Son cœur fit un bond : il avait reconnu une des voix. Il la reconnaîtrait n'importe où.

Le cœur battant, il se dirigea vers la pièce attenante : un vaste salon aussi bien agencé que le reste de la maison, pourvu d'une cheminée. Un écran plat gigantesque se dressait dans un coin de la pièce avec une petite étagère juste à côté disposant de plusieurs consoles de jeux vidéo. En face se trouvait un grand canapé en cuir noir qu'il reconnaissait également et entre les deux meubles une table basse en verre. Une large bibliothèque recouvrait tout le mur situé près du hall d'entrée.

Le salon donnait sur une salle à manger qu'on avait agrémenté d'une grande table en bois de qualité avec une dizaine de chaises tout autour. Il voyait dans le fond une large porte vitrée qui donnait sur une belle terrasse et un jardin savamment entretenu lorsqu'il entendit des rires résonner à nouveau. Cette fois, il comprenait ce qu'ils disaient. Son cœur battait si vite qu'il avait peur qu'il finisse par s'échapper de sa poitrine.