Avec Et Sans Toi

Chapitre 13 : Convalescence

Coucou tout le monde, me voici de retour... BORDEL ! J'étais en ce moment en train de commencer à écrire ma note de début et comme d'hab, je me dis « mince, j'ai oublié de regarder mes stats » et là, qu'est-ce que je vois ??? Première du Verrecroce avec Un Petit Changement... Ok, là, j'ai les larmes aux yeux. Je n'arrive pas à y croire. Je... merci, merci, sérieux, là je ne sais pas quoi dire. Bon, il faut que je me ressaisisse ! PREMIERE DU VERRECROCE, là je suis vraiment trop contente !!!!!!!

Bon, reprenons depuis le début, déjà un grand merci à ceux qui me lisent, votent pour mes fics et s'abonnent, vous êtes vraiment adorables. Et bien sûr, un grand merci à tous ceux qui laissent un com. Ca me va droit au cœur. Merci verrecroce_6 et Moutchyss, mes soutiens indéfectibles, que serais-je sans vous ? Merci estelle440, petite nouvelle sur mes fics mais experte en Verrecroce, je suis très heureuse que ma fic te plaise et j'espère que tu aimeras également la suite. N'hésite pas à laisser des coms sur mes fics déjà terminées, je les lirai avec plaisir. Et bien sûr, merci à Diva, toujours présente et engagée. Je comprends parfaitement ton point de vue et encore une fois, c'est peut-être moi qui prends mes rêves pour une réalité. Je t'ai seulement donné tes arguments comme tu me l'avais demandé alors voilà, ce n'est pas grave si je ne t'ai pas convaincu. Là où on se rejoint tous, c'est qu'en tout cas, on aimerait tous les voir ensemble et qu'on considère qu'ils feraient vraiment un beau couple.

Allez, j'arrête de vous embêter et vous laisse profiter de ce nouveau chapitre. Bonne lecture ;-)

De l'avis de tous, Pierre Croce était le meilleur patient sortant d'un coma que l'hôpital ait jamais vu. Et pour cause, pour une raison incompréhensible, le lorrain semblait dénué de toute dépression post-traumatique qui touchait pourtant la quasi-totalité des gens dans son cas. Une semaine s'était écoulée depuis son réveil et il était dans une forme olympique. Il n'était certes pas en état de courir un marathon - il avait dit lui-même qu'il ne l'avait jamais été - mais il avait retrouvé tous ses moyens psychomoteurs en un temps record.

Et, à la grande surprise de tout le monde, il faisait preuve d'une bonne humeur permanente, raison pour laquelle le personnel ne tarissait pas d'éloges à son sujet. Ça avait pourtant été le premier avertissement du médecin : le coma touchait non seulement le corps mais aussi l'esprit et les premiers mois après l'éveil étaient souvent très difficiles, l'humeur du patient devenant instable et les émotions décuplées. Le médecin avait prévenu la famille et les amis de Pierre qu'il risquait de souffrir d'accès de dépression, de sautes d'humeur ou de crises de colère quand ils s'y attendraient le moins. C'était ce qui arrivait habituellement à tous les patients.

Mais l'éveil de Pierre avait été pour le moins inhabituel et sa convalescence l'était également. Aux yeux de tous ses proches, hormis une fatigue constante, Pierre n'avait pas changé. Il se montrait toujours poli envers tout le monde et mettait en pratique tous les conseils que les médecins lui donnaient. Il avait d'ailleurs surpris l'ensemble de son entourage en demandant à quel moment il pourrait commencer à voir un psychologue.

Pierre avait un recul surprenant sur la situation : il savait qu'il avait été à deux doigts de mourir, qu'il avait été entre la vie et la mort pendant plusieurs semaines et qu'il ne devait pas prendre ça à la légère. Il se sentait plus faible et plus fatigué mais il était dans un bon état d'esprit et il craignait que le choc du traumatisme vienne le frapper lorsqu'il s'y attendrait le moins. Il préférait donc prendre les devants, conscient qu'il lui faudrait un long moment avant de pouvoir mettre cette histoire derrière lui, et savait que la pire chose à faire dans sa situation serait d'être dans le déni et de croire qu'il pourrait s'en sortir tout seul.

Et au fond de lui, il savait que ce n'était pas le cas, il ne s'en était pas sorti tout seul. Il s'en était sorti grâce à ses proches, sa famille, ses amis... Ben. Il était de son devoir d'aller mieux, il l'avait promis à Ben, il se l'était promis à lui-même et comptait bien tenir sa promesse. Sachant qu'il ne devait pas hâter son rétablissement, il prenait chaque journée comme elle venait et se fixait un objectif à réussir. Il posait mille et une questions aux médecins sur les meilleurs moyens de rétablissement, sur l'effet d'un régime ou du sport dans sa condition.