Chapitre 24 : Le Réveil

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Coucou tout le monde, merci de me soutenir autant, vous êtes des amours. J'avais peur que le dernier chapitre soit trop romantique à votre goût mais il a semblé vous plaire alors je suis vraiment soulagée. Merci à Diva et Verrecroce_6, toujours présentes pour toutes mes histoires, je vous adore. Merci à Cuci26 et nonorufier et toutes mes excuses à estelle440 que j'ai oublié de remercier la dernière fois – je n'ai vraiment pas de tête. Je vous explique un peu ce qui vous attend pour la dernière partie de l'histoire. Arrivé à ce stade, j'avais atteint mon objectif, chaque étape du schéma originel avait été écrit – accident, coma, retrouvailles, « séparation » et enfin déclaration. Je ne savais absolument pas comment finir cette histoire qui m'a totalement dépassé alors j'ai laissé mon imagination vagabonder, je me suis laissée porter par les idées qui me venaient au fil des mots et j'ai beaucoup apprécié cette insouciance que je ne pouvais pas avoir avec les terribles chapitres précédents. Finalement, la fin s'est imposée naturellement et j'ai pris du plaisir jusqu'au bout. Bien sûr, je vous réserve encore une ou deux surprises mais sachez que le bonheur est enfin là et ne partira pas – de toute façon, comme je vous l'ai dit, j'étais vidée en termes de douleur. Sachez que Minefields est mon deuxième chapitre préféré, le troisième, c'est Oneiros et le premier... eh bien, vous le découvrirez bientôt. Bonne lecture à tous ;-)

Lorsque Ben se réveilla, il était sur le ventre, la tête dans les oreillers et un sourire aux lèvres. Jamais il n'avait été aussi courbaturé qu'en cet instant, il avait l'impression d'avoir couru un marathon en plein désert mais rien de tout cela ne le dérangeait. Parce qu'à la seconde où il s'était réveillé, les souvenirs de la veille lui étaient revenus en tête. De la veille et même du petit matin.

Parce que Pierre et lui ne s'étaient pas arrêtés en si bon chemin. Leurs sentiments n'étaient pas les seuls à être décuplés, leur libido était tout bonnement devenue incontrôlable et ils avaient recommencé une seconde fois au bout de vingt minutes avant de s'endormir. Jusqu'à ce que Ben se réveille une heure plus tard et parsème le corps de son amant de baisers enflammés qui avait quitté les bras de Morphée sans le moindre regret pour se retrouver dans les siens. Puis encore une heure de sommeil avant que ce ne soit Pierre qui le réveille à son tour. Et puis ils l'avaient encore fait. Et encore après ça. Ah non, à moins que...

Bref, Ben en était arrivé au point où il ne savait plus ce qu'ils avaient fait, ce qu'ils n'avaient pas fait parce que le peu de sommeil dont il avait profité, avait été peuplé de rêves tous plus sensuels les uns que les autres et qu'il avait très envie de mettre en pratique, raison pour laquelle il s'était plus d'une fois réveillé tout seul.

Et si lui et Pierre étaient aussi connectés qu'ils semblaient l'être, Ben se doutait que le blond avait dû être assailli de rêves similaires. Si ça se trouve, ils avaient fait les mêmes. C'était sûrement pour ça que Pierre l'avait réveillé une fois, puis deux, voire peut-être trois... Oh il ne savait plus et ça lui était égal !

Mais tous ces délicieux souvenirs éveillaient à nouveau en lui cette passion dévorante qui l'avait animé toute la nuit. D'autant qu'il venait encore de faire un charmant petit rêve qui lui avait donné quelques idées. Les yeux toujours fermés, il tendit machinalement le bras de l'autre côté du lit et chercha à tâtons le corps chaud de son amant. Mais son sourire disparut lorsque sa main ne rencontra que des draps froids.

Intrigué, il ouvrit les yeux et leva la tête. Il cligna des paupières, ébloui par la lumière trop vive du soleil matinal et regarda à côté de lui. Son lit, fait au carré la veille, était devenu un véritable champ de bataille, la couverture était pratiquement par terre et les draps étalés en tous sens. Mais ce n'est pas ça qui inquiéta Ben. Ce qui l'inquiéta, c'est l'absence de Pierre.

La place à côté de lui était désespérément vide, éclairée par la lumière du jour qui filtrait par la fenêtre. Perplexe, Ben prit appui sur ses bras et releva lentement son corps endolori en gémissant. Il balaya la pièce du regard dans l'espoir de trouver un indice lui révélant la présence de Pierre, en vain. Il n'était pas dans la salle de bains, autrement il l'aurait entendu. Il appela d'une voix légèrement inquiète :

Avec Et Sans ToiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant