Prologue

722 33 14
                                    

Musique pour le prologue :

She knows ( J. Cole)

Cette impression que tout le monde te regarde, que tu es le sujet de toutes les conversations, que le monde qui t'entoure te jugent. Qui te fait te demander si les rires des filles d'à côté sont là pour toi. Celle qui te donne chaud au point de transpirer, te coupe le souffle à n'en plus pouvoir respirer correctement, tu trembles, tu as la gorge nouée qui ne demande qu'à inonder tes yeux de larmes qui signeraient ton arrêt de mort, car elles attireraient l'attention sur toi et tu te sentiras compressé par toutes ces paires d'yeux qui te fixent et des chuchotements qui t'entoure.

Pour éviter cela, tu essayeras de la faire partir, de te libérer, mais rien qu'à l'idée que quelqu'un remarque ton comportement te fait de plus en plus paniquer. Alors, tu essayes de ne rien faire paraître et fuis.

Cela fait bientôt 5 ans qu'elle prend un malin plaisir à me pourrir la vie, et même sûrement avant, mais je ne m'en suis jamais vraiment rendu compte, je faisais passer cela pour quelque chose de naturel, que beaucoup de monde penser comme moi. C'est en grandissant que je me suis rendu compte que je n'étais pas comme les autres et que ce n'était pas normal de ressentir cela. J'ai beau avoir vu un psychologue, elle ne m'a jamais quitté. Il y a des jours où je pense être enfin libérée du pouvoir qu'elle exerce sur moi, mais dès que je me retrouve entourée de personnes, elle revient me hanter. Mais je ne dis rien et je subis en silence, car je ne veux pas inquiéter mes proches qui le sont déjà assez.

Depuis petite, j'adore la solitude, ce qui a sûrement cotisé à mon mal-être. Je n'aimais pas jouer avec les autres, j'étais la petite fille timide, calme qui reste derrière sa mère quand il y avait du monde.

Elle a vraiment commencé à prendre le pouvoir sur moi pendant ma première année de lycée. J'ai commencé à faire des crises d'angoisse en cours. Et à force de souffrir du fait de devoir aller en cours, j'ai fini par ne plus du tout y aller. Vu que ce n'était plus vivable ma mère, qui souffrait aussi de la situation m'a inscrite à des cours à domicile en espérant que cela réglerait le problème, mais je vous laisse deviner la suite, cela n'a pas fonctionné. L'anxiété sociale avait décidé de ne plus me quitter...

J'ai passé ma période de lycée à domicile. Pendant la première année, je pensais me sentir mieux, mais ce n'était qu'une impression, car dès que je sortais, j'angoissais, donc j'ai choisi l'option la plus simple : ne plus sortir. Je ne voyais plus mes amies, donc pour mon bien, ma mère à décider qu'il était temps pour moi de retourner parmi les autres et d'affronter mes peurs.

C'est pourquoi, dans quelques jours, je vais dans un camp de vacances après un an passer à être resté seule.

---------------------------------

Mon histoire va, comme vous avez put le voir, parler de l'anxiété sociale. J'ai voulu écrire sur cela car c'est un sujet qui me tient à cœur. J'espère en quelque sorte aidée les personnes qui se reconnaitrons dans Sky, à travers mes personnages.

J'espère que le prologue vous à plu, n'hésitez pas à me donner vôtre avis en commentaires.

Pour le début, je ne pense pas publier régulièrement, mais le chapitre 1 devrais sortir la semaine prochaine. J'essayerais quand même de poster toutes les semaines.

A bientôt pour le prochain chapitre. ❤️

XX

Heal to loveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant