Chap. 17 Famille

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Hey hey ! Me voilà avec la suite ! Enfin le point de vue de Kags héhé ! Bonne lecture !
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Chap. 17 Famille

[Kagami]

    "Tu veux encore le baisser ?
-Ouais, si j'arrive à garder ma vitesse, expliquai-je.
-C'est pas que de la vitesse, c'est ta flexibilité aussi. Plus t'es bas, plus ce sera difficile de réagir.
-Faut que je travaille sur ça aussi. Jim doit bosser sa défense, il pourra m'aider sur ça.
-Et moi ? grogna le borgne. J'te rappelle que je commence mon taff dans dix jours, t'as intérêt à profiter de ma présence.
-Parle pas de ça, je préfère pas y penser. Tu vas vraiment me manquer."
Il me donna un petit coup dans le dos.
"Je serai pas loin.
-Merci de pas retourner à New York.
-Tai-
-Arrête, je sais que tu fais ça pour moi," le coupai-je.
Il eut un petit sourire gêné.
"T'es mon petit frère, non ?
-Ouais, souris-je. J'ai de la chance.
-C'est Yuuki qui a de la chance d'avoir deux grands frères exceptionnels."
M'inclure dans sa famille, toujours plus...

    Ses parents m'avaient appelé hier, juste comme ça, pour prendre des nouvelles, me demander comment se passait mon travail, me rappeler qu'il fallait que je dorme suffisamment... Ma nouvelle famille.

    Le terrain nous apparaissait au loin.
"C'est Aomine avec Jim ?" s'étonna la cyclope.
Je plissai les yeux pour mieux voir. Aomine, sur le terrain, en train de discuter avec le pivot qui tentait un mouvement peu sûr, le ballon tournoyant sur un doigt. Le métis éclata de rire lorsque la balle tomba.
"Ouais...
-Je savais pas qu'ils s'entendaient aussi bien, s'étonna le brun.
-Aomine lui apprend du freestyle.
-Il joue ? J'ai jamais rencontré quelqu'un qui fait du freestyle sans savoir jouer...
-Ouais..."

    Le tanné fit quelques pas vers un autre ballon et le saisis dans sa grande main, le fis immédiatement tournoyer sur son doigt d'un geste si naturel... Il se pencha en arrière pour présenter le mouvement avec lenteur, tout en parlant au brun qui acquiesçait en continu, particulièrement concentré.

    Avec un peu d'aide, il parvint à achever le mouvement plus ou moins gracieusement et bondit de joie avant de frapper dans les mains du hâlé. Aomine souriait, le complimentait, tapotait son épaule.
"Ils ont l'air potes, je croyais qu'Aomine était assez réservé.
-Pendant les cours, ouais, répondis-je. C'est un mec sympa.
-Tu dis ça que parce qu'il fait du sport. Je suis sûr que vous avez jamais parlé d'autre chose que de taff et de sport."
Je réfléchis un instant avant de rioter.
"Ouais, t'as raison.
-Tu t'entends avec tout le monde tant que tu parles de basket.
-On parle pas de basket, niai-je. Je sais pas trop pourquoi, mais comme il m'en a jamais parlé pendant les cours, je... J'ai l'impression qu'il veut pas me soûler avec ça, il doit pas s'y connaître beaucoup.
-Pourtant il joue, c'est sûr."
J'étais persuadé que je le saurais... mais après tout, je ne connaissais rien de lui. Je connaissais peut-être ses résultats scolaires et quelques informations sur sa reprise du sport, mais quoi d'autre ? Sa bisexualité. C'était tout.

    Mon coéquipier se mit à dribbler et nous aperçut alors qu'il redressait la tête.
"Hey guys !" (Hé les gars !)
Le métis se tourna vers nous et nous salua d'une courbette japonaise. Ce geste me prit un peu de court et je ne sus trop comment répondre. Un petit malaise dévora mon estomac et je me contentai d'un signe de main. Aomine ne faisait pas cela normalement. C'était étrange...

    Tatsuya et moi passâmes derrière le grillage pour saluer le brun d'une accolade.
"Is it okay if Daiki plays with us ? (Ça vous va si Daiki joue avec nous ?)
-Yeah, four is perfect ! acceptai-je. (Ouais, quatre c'est parfait !)
-That would save me from Taiga's experiments ! (Ça me sauverait des expériences de Taiga !)
-Shut up ! ris-je. (Ta gueule !)
-Em guys..." (Euh les gars...)
Nous nous tournâmes vers le métis d'un seul mouvement. Il était bizarre. Ses yeux fuyaient nos regards, son pouce grattant nerveusement la surface de son ballon.
"I'm not playing," lâcha-t-il dans un souffle. (Je joue pas.)
Un souffle puissant. Quelque chose d'étrange... je ne le sentais pas...

Parce que c'est LuiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant