Chap. 28 Réflexe

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Hey hey me voici avec la suite ! Pas ma de développement ici héhé ! Bonne lecture !
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Chap. 28 Réflexe

[Kagami]

    Je soufflai dans le sifflet, arrachant un grognement au pivot. Les nouveaux se mirent à courir maladroitement par paires, une jambe attachée à celle d'un autre. Je les contemplai quelques secondes avant que mon écran ne s'allume. Mon attention vira immédiatement.
<T'essaies de me tuer, en fait ?!>
<J'ai plus de jambes>
<J'ai plus de bras>
<Mes abdos sont en feu>
Je ne pus que sourire.
<Le nombre de répétitions, c'est par semaine, pas par jour ?>
Je m'empressai de répondre.
<Tant que tu peux encore taper un message, ça veut dire que ça va>

    Je relevai la tête vers les freshmen. L'écran s'alluma.
<Si je peux pas jouer demain à cause de ton programme, je viens te démonter>
Je pouffai.
<Et tu viendras comment, en fauteuil roulant ?> me moquai-je.

    Des œillades répétitives de Jim me firent lever les yeux.
"What ? (Quoi ?)
-Who's it ? demanda-t-il. You usually tell me when you've got someone... (C'est qui ? demanda-t-il. D'habitue tu me dis quand t'as quelqu'un...)
-When I... wait, what ?! No, no, no, it's just Aomine. I'm training him. He's just whining. (Quand j'a... attends, quoi ?! Nan, nan, nan, c'est juste Aomine. J'l'entraîne. Il se plaint juste.)
-Oh, I didn't know about that. (Oh, j'étais pas au courant.)
-I proposed it to him on Saturday evening, expliquai-je. (Je lui ai proposé samedi soir.)
-That's cool. You too are friends, now ?" (C'est sympa. Vous êtes potes maintenant ?)
Oh... Je ne m'étais jamais posé la question à vrai dire.
"Yeah, something like that. (Ouais, un truc comme ça.)
-Great. You got what you wanted, right ?" (Cool. T'as ce que tu voulais, non ?)
J'opinai joyeusement.

    <J'te roulerai dessus>
Quel gamin.

    Je me joignis aux applaudissements qui qualifiaient les vainqueurs, avant que les autres équipes ne passent à l'épreuve suivante. Je sifflai à nouveau ; Jim se boucha les oreilles.
"Fuck.
-Sorry," m'amusai-je. (Désolé.)

    Mon portable vibra.
<T'as toujours pas trouvé de terrain ?>
<Pas le temps> répondis-je.
<Tu tiens ?>
Je souris. Il me connaissait plus que je ne l'aurais pensé.

    Un nouveau message s'afficha.
<J'suis sûr que t'as déjà fait trois crises de manque et que t'as de la bave qui te sort de la bouche et les yeux qui te sortent de la tête>
Je passai une main sur mon visage. Ce gars...

    Je bousculai le brun d'une épaule.
"Can you flip him off for me ?" (Tu peux lui faire un doigt pour moi ?)
Il rit et nous nous prîmes tous deux une photo en lui faisant un doigt d'honneur.
"Thanks bro.
-No worries, he deserves it." (Pas de souci, il le mérite.)
Je l'interrogeai des yeux.
"He keeps nagging me about food, gronda le numéro sept. He's eating some good shit. (Il arrête pas de me narguer avec de la bouffe, gronda le numéro sept. Il mange bien le connard.)
-Healthy ?
-Hell no." Oh non.)
Oh...
"You saying that 'cause you want me to cook for ya ?" (Tu dis pas parce que tu veux que je cuisine pour toi ?)
Et l'homme battit frénétiquement des cils, essayant d'être mignon.
"Okay, okay. You buy the groceries, though." (Ok, ok. Mais tu fais les courses.)
Il hocha la tête dans un grand sourire victorieux.

    <Mais t'as l'air en bonne santé en plus !>
<Tu devrais consulter, deux jours sans basket, c'est pas humain>
<En vrai, je pense qu'à ça> admis-je.
Des smileys rieurs me répondirent.

Parce que c'est LuiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant