Flarmak

Chapitre 13

En bas, l’équipe adverse les attendait de pied ferme. Dès que tout le monde eut descendu les marches, Alice posa sa main sur le chronomètre.

— Prêt ? 3…2…1…Partez !

Et elle appuya sur le bouton tandis que l’équipe de Thibault se ruait dehors. Seuls Lou et Lior étaient restés à l’intérieur, comme leur avait demandé leur chef d’équipe au moment de descendre. Ils commencèrent à regarder sous et sur les tables, sous le regard de leurs adversaires, dont Lou essayait de faire abstraction.

— J’en ai une ! s’exclama Lior et prenant une balle mise dans un gobelet en plastique.

— Continuons, souffla Lou, honteuse de ne pas l’avoir vu avant.

Elle ouvrit donc l’œil, regardant partout en se dirigeant vers l’armoire. Du coin de l’œil, elle vit une tâche jaune dans les escaliers. Elle monta et vit avec surprise qu’une balle était posée sur l’étagère au dessus de la porte.

— Et de deux ! sourit-elle.

Lior lui sourit à son tour et elle dévala les marches pour mettre sa trouvaille dans le sac utilisé pour cette usage, où trônait déjà la balle de Lior.

Une dizaine de minutes plus tard, ils avaient retrouvé deux autres balles, dans les cartons et sur un vélo. Les binômes de dehors avaient également ramené quatre balles. Il n’en restait donc plus que quatre.

— Échangeons, proposa Lucie à Lou alors qu’elle et Colin ramenaient une neuvième balle.

Lou et Lior obtempérèrent et sortir à l’air libre. Le vent soufflait fort et le soleil descendait lentement à l’horizon. Bientôt, le crépuscule arriverait.

— Dépêchons-nous, déclara Lior tandis que la auburn observait le jardin.

Elle le suivit vers le fond, vers la piscine installée près de la clôture.

— Je suis sûr qu’il y a quelque chose, marmonna le rouquin et cherchant partout.

Sous la piscine, sur la bâche qui la recouvrait, autour… Mais rien.

— On a déjà trouvé une balle ici, leur annonça Axel, qui faisait équipe avec Thibault.

— D’accord, merci, soupira Lou, déçue.

— Il en reste combien à trouver, s’enquit Thibault.

— Normalement, plus que trois.

— Cherchons dans les arbres, somma Lior qui se redressait.

— Dans les arbres ? s’étonna le garçon brun. Tu es sûr qu’ils l’auraient fait ?

— Moi, oui, rétorqua le rouquin et se dirigeant vers sa cible.

La première surprise passée, ses amis l’imitèrent. Lior grimpa même aux troncs, sous le regard inquiet d’Axel, peureux de nature. Et Lior avait eu une bonne idée car ils trouvèrent une balle dans l’arbre collé à la maison, qu’ils s’empressèrent de rapporter.

À l’intérieur, c’était l’effervescence.

— Il ne reste plus qu’une balle, leur annonça Karine, excitée. Et ça fait même pas quinze minutes qu’on a commencé.