Chapitre 26

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Pdv Lior

Le lendemain de ses retrouvailles, ou plutôt de sa dispute avec Lou, Lior s’en voulait toujours énormément. Il ne s’était pas expliqué correctement et voilà où cela l’avait mené. C’était toujours comme ça avec Lou. Il n’arrivait pas à réfléchir normalement, il perdait ses moyens et s’exprimait de la mauvaise façon. Et cela depuis longtemps maintenant. Et dire qu’il avait gâché ses retrouvailles…

Il décida d’aller s’excuser en face à face. Il n’aimait pas vraiment parler par messages, il préférait de vive voix. Même si le cadeau de Lou lui avait fait énormément plaisir.

Vraiment, il avait changé. Avant, il n’aurait jamais avoué sa faute, mais maintenant, c’était différent. Il ne voulait pas la décevoir, et pourtant, c’était trop tard. Peut-être qu’en lui expliquant calmement les choses…

Il sonna chez les Volro, honteux de lui-même. Ce fut Flore qui vint lui ouvrir, et apparemment, quelque chose n’allait pas. Elle semblait paniquée.

— Lior ! Que fais-tu ici ?

— Je suis venu voir Lou, dit-il, se mettant bien droit pour faire bonne impression.

— Je suis désolée, ça ne va pas être possible.

Lior fronça les sourcils. Si elle ne l’autorisait pas à entrer, il entrerait par la force.

— Pourquoi ça ?

—Elle a disparu ! lâcha-t-elle.

Lior eut l’impression de tomber de haut. Avait-il mal entendu ? Mais vu la tête de la châtain, non, il n’avait pas rêvé.

— Elle a laissé un mot, ajouta-t-elle, attends.

Elle fila dans la chambre, laissant Lior sur le perron, dérouté, mais le cerveau tournant à plein régime. Lorsque Flore revint, elle lui tendit le bout de papier. Lior le lut.

— Non, non, non, ce n’est pas possible, paniqua-t-il.

— Tu comprends ce qu’il y a écrit ?

En temps normal, Lior aurait mentit mais, là, la panique présent dans son cerveau l’empêchait de réfléchir.

— Oui ! Je connais Flarmak ! Je viens de là-bas ! Il faut que j’y aille, mais je ne sais pas comment !

Flore respira un bon coup et invita Lior à faire pareil pour se calmer. Inspirer, expirer. Cela marcha, le rouquin réussit à reprendre son sang-froid.

— Allons chez mon grand-père, déclara Flore en enfilant ses chaussures.

D’abord étonné, Lior comprit. Après tout, son grand-père était le fils d’un griffon, il saurait sûrement quoi faire. Il monta dans la voiture, côté passager et tout deux s’engagèrent sur la route.

— Alors comme ça, tu connais Flarmak ? demanda Lior, l’air de rien.

— Quand j’étais jeune, mon grand-père me racontait souvent des histoires sur un monde fantastique, expliqua Flore. Avec l’âge, j’ai arrêté d’y croire. Mais quand j’ai vu Lou faire un malaise lors de votre exposé, j’ai compris que ce n’était pas que des histoires.

FlarmakOù les histoires vivent. Découvrez maintenant