Chapitre 10

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Pdv Lou

Le lundi matin, Lou se réveilla tranquillement, et se prépara avec la même nonchalance que d’habitude. Enfin jusqu’à ce qu’elle reçoive un appel de Line, qui venait juste de partir.

— Qu’est-ce qu’il y a ? demanda-t-elle alors qu’elle mettait ses chaussures, baskets roses pâles et noires.

— Il y a ton copain, Lior, qui t’attend devant le portail.

— … !

Elle avait oublié. Elle laça ses chaussure en quatrième vitesse et jeta son sac sur son dos avant de rejoindre le rouquin, téléphone en main. Line s’en allait au loin et elle lui envoya un message de remerciement car elle avait raccroché. Puis Lou éteignit son téléphone, car elle avait oublié de le charger et voulait de la batterie pour le chemin du retour.

— Salut, lui sourit Lior.

— Salut, désolé de t’avoir fait attendre.

— Oh, ce n’est pas grave. On y va ?

Lou ferma le portail à clé et le rejoignit. Ils marchaient côte à côte, sur le trottoir.

— Il s’appelle comment, l’endroit d’où tu viens ? demanda la auburn, espérant débuter une conversation. Tu peux m’en parler ?

— Flarmak. C’est… Comment dire ? Je dirais que c’est un ancien fragment de cette planète.

— Comment ça ?

— Tu sais quoi ? J’ai une idée. À chaque fois qu’on ira au collège ensemble, je te parlerai un peu de Flarmak. Comme ça, il n’y aura pas de silence gênant entre nous. Et toi, en échange, tu me parles de la Terre. Ça te dit ?

Lou sembla réfléchir un moment avant d’acquiescer.

— Ah, et aussi, ça n’a aucun rapport mais maintenant, pour la nourriture et l’eau, je peux me débrouiller. Mais merci pour ton aide.

— D’accord, mais parle-moi de Flarmak maintenant, demanda l’adolescente.

— Alors, par où commencer, réfléchit le rouquin. Donc, comme je le disais, Flarmak est un ancien morceau de la Terre qui a été détaché il y a des milliers d’années. À toi.

— C’est tout ? se plaignit Lou.

— Bah oui, sinon ça ne durera pas plusieurs jours, répondit-il en haussant les épaules.

— Alors je te dirais pas beaucoup de chose non plus, bouda la auburn.

Lior la regarda avec un sourire rieur.

— Tu es sûre d’avoir quatorze ans ? plaisanta-t-il.

Pour répondre, elle lui tira la langue. Il rit joyeusement. Ils avaient l’air de gamins.

— Bon, à moi. On appelle la Terre la planète bleue, parce qu’elle est bleue lorsqu’on la voit depuis l’espace grâce aux océans. L’eau recouvre plus de soixante-dix pour cent de la surface totale de la Terre. Voilà, c’est tout.

— C’est vrai que c’est pas grand-chose, grimaça Lior.

— Tant pis pour toi. De toute façon, on arrive.

FlarmakOù les histoires vivent. Découvrez maintenant