Lou se leva. Contrairement à ce qu’elle aurait cru, il ne faisait pas froid. Le soleil venait à peine de se lever, il n’y avait aucune brise, mais les oiseaux chantaient. Au loin, elle put même voir une biche gambader. Tout était réellement identique à la nature de la Terre. De plus, contrairement à ce que lui avait dit Lior, Flarmak semblait être en parfait état.
Mais bon, elle n’était pas venue pour observer la forêt. Elle ne savait pas comment faire pour casser la Pierre Sacrée ni s’il y avait un endroit particulier pour le faire. Le mieux était donc de demander à un habitant d’ici. Elle se mit alors en route.
Alors qu’elle avançait à un rythme lent à travers les arbres, son collier sembla frémir et une voix résonna dans sa tête.
— Je vais te traduire toutes les paroles des habitants. Mais en échange, je ne pourrais plus venir lors de tes rêves car je dois me concentrer pour recharger mon énergie et être prête à être détruite.
Lou sût que c’était la Pierre Sacrée qui lui parlait. Elle se contenta d’acquiescer silencieusement. À présent, elle était complètement seule. Alors qu’elle avançait, perdue dans ses pensées, elle marcha par mégarde dans un piège grossier. Une corde se tendit et une cage lui tomba dessus, l’emprisonnant. Surprise, elle poussa un cri avant de comprendre la situation. Elle était prisonnière dans une cage trop petite pour elle, l’empêchant de se lever. La cage, pourtant faite de bois, était beaucoup trop lourde pour qu’elle la soulève ne serait-ce que d’un millimètre. Elle ne pouvait rien faire à part attendre. Décidément, la journée commençait bien.
Ainsi, les heures passèrent sans aucun signe de vie. Les oiseaux ne chantaient plus, et le vent s’était levé. Lou sentit son ventre gargouiller. Le soleil était à présent à son zénith et la auburn décida de sortir son téléphone.
Alors qu’il devait être aux alentour de midi, son téléphone affichait : 23h34. Elle ne pourrait donc pas compter là-dessus. Et comme elle s’y attendait, il n’y avait pas de réseau et elle était dans l’impossibilité d’envoyer le moindre message. De plus, en voulant prendre des photos pour passer le temps, elle remarqua qu’aucune image n’apparaissait sur son écran. Décidément, son téléphone ne lui servait absolument à rien. En entendant un énième grondement venant de son estomac, elle se décida à manger son sandwich.
Alors qu’elle avalait la dernière bouchée en essayant de trouver une utilité à son téléphone, un bruissement lui fit lever la tête. Elle s’empressa de cacher son appareil avant de voir débouler devant elle trois minuscules êtres vivants regorgeant d’énergie. Ils devaient à peine faire un mètre de haut. De toute évidence, les oreilles prouvaient que c’était des elfes. Ils s’approchèrent de la cage au moment ou un autre individu arriva.
— Stop ! dit-il d’une voix aiguë.
Lui aussi était un elfe, avec ses oreilles pointues. Il était bien plus grand que les trois autres, faisant sûrement presque la même taille que Lou et semblait bien plus mature. Il avait les yeux d’un gris peu commun mélangeant plusieurs nuances, un visage pâle et ovale et des cheveux argentés quasiment blanc, tressés de la même manière que ceux de Tiack’il. Comme elle, il était vêtu d’une veste verte faite dans un matériau inconnu et d’un bas court en tissu. Chaque elfe présent avait les pieds nus.
Soudainement, la terre se mit à trembler et chacun dût s’accrocher à un arbre pour ne pas tomber. La terre tremblait si fort que les arbres frémissaient. Un bruit sourd effraya Lou qui se roula en boule et couvrit la tête de ses mains. Puis, au bout de quelques minutes, la terre se calma et la forêt retrouva un semblant de tranquillité. Lou se redressa et remarqua qu’elle avait frôlé la catastrophe ; une large branche morte était tombée sur la cage, détruisant le toit. Épouvantée, elle n’osa pas faire le moindre geste. Était-ce donc là les catastrophes dont Lior avait parlé ?
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Flarmak
FantasyLou est une adolescente vivant une vie paisible avec ses sœurs. Mais tout va basculer quand elle va rencontrer Lior, qui dit être un phénix. Doit-elle le croire ? Car nombreux sont les rêves qu'elle fait qui lui donnent raison. Ceci est mon roman...