Pdv Lior
— Tu es certain de ce que tu avances ?
— Sûr et certain. C’est pourquoi j’ai besoin de vous.
Lior venait d’expliquer les conséquences de l’acte de Lou à son grand-père et, apparemment, il n’était pas au courant. Et le rouquin voyait à son regard qu’il s’inquiétait à présent autant que lui.
— Je suis venue pour savoir s’il vous connaissiez un moyen de se rendre à Flarmak.
— Pas pour toi, soupira le vieil homme.
Lior fronça les sourcils. Comment ça pas pour lui ? Qu’est-ce qu’il voulait dire pas là ? Ne voulant pas créer de malentendu, il demanda des précisions.
— Je suis un fils de griffon, et je n’ai plus la Pierre, donc je peux passer le portail comme bon me semble. Mais pas toi.
Lior comprenait. Mais comprendre ne servait à rien dans une telle situation.
— Très bien. Alors je me débrouillerais.
— Attends. Je viens avec toi.
Lior, pris au dépourvu, répondit sans se retourner, comme s’il parlait de quelque chose sans intérêt.
— Non, c’est inutile, j’irai seul.
Il sortit de la pièce et se retrouva nez à nez avec Flore, qu’il prit sur le fait en train d’écouter leur conversation. Il soupira d’exaspération.
— J’irai seul, répéta-t-il avec froideur à la sœur de Flore avec qu’elle ne dise le moindre mot.
Il l’a dépassa sans problème mais dut s’arrêter ; Flore le retenait par le bras. Il fit volte-face en se dégageant le bras d’un geste brusque et sec, l’angoisse le rendant plus sensible.
Flore et son grand-père se tenaient côte à côte et semblaient le sonder.
— On t’accompagne, déclara Flore.
Lior pesta. Ce n’était pas par fierté qu’il faisait ça ! Mais comment pourrait-il se dépêcher de rejoindre Lou s’il trainait ces deux là derrière lui ?!
— Vous ne ferez que me ralentir !
— Non, nous sommes des descendants des griffons.
— Et alors, grimaça Lior. Les descendants de griffon gardent forme humaine même à Flarmak. Tout le monde le sait. C’est écrit dans la légende.
— Faux, les descendants de griffons sont des métamorphes sur deux générations. La première se transforme quand elle le veut et la deuxième ne peut le faire qu’à Flarmak. C’est notre cas, à Flore et moi. Seul le première enfant le peut. Donc Lou ne le peut pas.
Lior comprenait le sous-entendu : si le vieil homme disait vrai, Lou ne pourrait que marcher et non voler. Il n’y avait plus qu’à espérer qu’elle ait atterri loin du Grand Conseil et qu’elle ne soit pas en route vers celui-ci.
Lior soupira avant d’accepter la participation des Volro. De toute façon, ils avaient l’air d’être aussi têtus que Lou.
VOUS LISEZ
Flarmak
FantasyLou est une adolescente vivant une vie paisible avec ses sœurs. Mais tout va basculer quand elle va rencontrer Lior, qui dit être un phénix. Doit-elle le croire ? Car nombreux sont les rêves qu'elle fait qui lui donnent raison. Ceci est mon roman...