Flirter avec le deuxième boss

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(chapitre corrigé)

1300 mots.



Réapprendre à se connaître


Inutile de dire qu'elle avait accepté, après tout, cette histoire était un happy end très cliché, du genre "ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants".

Mais elle ne facilita pas la tâche d'Orwell.

Quand le brun lui envoyait un message, elle répondait bien plus tard, alors qu'il se rongeait les ongles en attendant sa réponse.

Orwell Cunningham
"Bonjour Phely, j'espère que tu passes une bonne journée. Comment ça va ?"
8h30

Orphely Koenig
"Très bien, merci."
15h23

Quand le brun lui proposait de boire un café avec elle lors de sa pause déjeuner, elle refusait, prétextant avoir du travail ou devoir collaborer avec Vince.

— Hey, Orphely, comment prends-tu ton café ?

— Je n'en prends pas, je n'ai pas le temps !

Et elle filait dans son bureau, l'évitant soigneusement du regard.

Quand le brun passait la voir dans son bureau pour une excuse toute faite mais adorable, elle l'ignorait et agissait comme s'ils étaient de parfaits inconnus ou simplement des collègues de travail.

— Orphely, peux-tu me faire parvenir le dossier sur la clinique Stanislas ?

— Pourquoi ne demandez-vous pas à votre secrétaire ?

— C'est le dossier de mon frère, et je souhaiterais juste y jeter un coup d'œil.

— Alors, je vous enverrai un mail avec le dossier en pièce jointe. Bonne journée, monsieur Cunningham.

Elle portait tout le temps des vêtements qui épousaient ses formes, arborait ses plus beaux bijoux et se maquillait avec glamour, puis passait et repassait devant Orwell en bougeant ses hanches de manière tentatrice, comme pour le narguer et lui montrer ce qu'il avait raté pendant toutes ces années.

Quand le brun cherchait à la voir en dehors des heures de travail, elle prétextait être fatiguée ou avoir un engagement pour son patron.

— À vingt-et-une heures ? Non, désolée, j'ai du travail.

Elle utilisa tellement cette excuse qu'un jour, son patron, loin de s'imaginer qu'elle l'employait pour fuir son frère, la vendit.

— Madame Koenig ? Bien sûr que non, je la libère tous les soirs à vingt heures, et elle rentre chez elle le plus souvent après cette heure, expliqua le grand frère Cunningham quand son frère vint lui demander des explications. Et en général, elle n'a pas grand-chose à faire le soir, puisqu'elle se débrouille pour être en avance de trois jours au moins.

Quand Orwell la confronta à ce propos, elle fut dans l'obligation de répondre favorablement à sa trente-quatrième proposition de sortie en l'espace de deux mois.

— Si tu n'as rien à faire, pourquoi ne pas passer ta soirée avec moi ? lui demanda-t-il.

Elle le regarda avec suspicion.

— Je te promets de ne pas partir comme un voleur.

C'est ainsi qu'elle se retrouva à attendre son ami d'enfance en bas de son immeuble, vêtue d'une robe bleue en satin, de talons compensés noirs, d'une veste noire, avec un petit sac à main assorti à sa tenue.

Ps: J'aime ton corpsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant