(chapitre corrigé)
1700 mots.
Officialiser les choses
Comme d'habitude, Orphely arriva à son lieu de travail avec le sourire et des cafés pour ses collègues. Elle passa d'abord voir Cheryl, qui travaillait à l'accueil.
— Salut, lui dit-elle en lui faisant la bise, comment ça va ?
— Je vais bien maintenant que tu m'as apporté ma drogue ! répondit sa collègue en prenant sa boisson chaude et en en buvant une gorgée. Ah, voilà ! Maintenant, je peux être efficace dans mon travail !
— Tu ne commences pas le travail à sept heures par hasard ? Il est déjà huit heures.
— Oui, bah, j'ai juste dû accueillir les clients sans sourire. D'ailleurs, c'est fou comme il y a du monde aujourd'hui ! C'est l'effet de la Saint-Valentin ?
— Je ne sais pas. En général, les gens évitent de travailler ce jour-là, justement.
— Tu as prévu quelque chose ? Une soirée avec ton petit ami ?
Cheryl sourit malicieusement en haussant les sourcils, et Orphely leva les yeux au ciel.
— Quel petit ami ? demanda-t-elle en feignant l'ignorance.
— Celui que tout le monde déteste parce qu'il est plus méchant qu'Hadès !
— Oh, tu exagères. Il n'est pas si méchant que ça.
— Peut-être qu'il n'est gentil qu'avec toi parce qu'il est amoureuuux ~ !
Cheryl se mit à chantonner en dansant, attirant quelques regards amusés vers elle. Orphely lui lança un regard faussement désapprobateur avant de rire et de partir. Elle monta à son étage, donna son café à Chris, puis se rendit dans le bureau de Vince.
— Oh, fit le secrétaire d'Orwell en la voyant entrer, bonjour, Phely !
— Salut, salut ! Quoi de neuf ?
— Oh, tu sais, la routine... dit-il en montrant la pile de dossiers sur son bureau.
— Pauvre chou, se moqua la brune en lui donnant sa boisson.
— Merci ! J'en avais besoin. Je viens d'arriver, mais j'étais tellement à l'ouest que j'ai oublié de passer au Coffee Shop pour en prendre.
— De rien. Je te laisse travailler, on se voit à la réunion !
La matinée se déroula assez lentement. La réunion fut longue et, vers treize heures, Orphely sortit de la grande salle en faisant craquer ses doigts, fatiguée d'avoir trop écrit. Elle fit rapidement un résumé oral de la réunion avec Vince avant de déposer ses notes dans son bureau. Elle les rédigera après sa pause déjeuner.
Elle prit son sac à main et alla frapper à la porte du bureau du second Cunningam qui, après un long moment de silence où elle se demanda s'il était présent, lui permit d'entrer.
— Hey, dit-elle en refermant la porte derrière elle.
Orwell releva la tête vers elle, la regarda un moment, puis baissa les yeux vers son ordinateur.
— Bonjour, dit-il. Vous avez besoin de quelque chose ?
— J'ai besoin d'un motif pour vous voir, monsieur Cunningam ?
Orwell plissa les yeux en souriant.
— Je croyais que vous m'apportiez le compte-rendu de la réunion, mademoiselle Koenig.
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Ps: J'aime ton corps
RomanceDepuis la maternelle, Orphely était la cible des moqueries cruelles de son monde. Rejetée par tous, elle subissait les brimades de ses camarades de classe et l'indifférence de ses professeurs. Abandonnée à la naissance par ses parents, elle grandit...
