Depuis la maternelle, Orphely était la cible des moqueries cruelles de son monde. Rejetée par tous, elle subissait les brimades de ses camarades de classe et l'indifférence de ses professeurs. Abandonnée à la naissance par ses parents, elle grandit...
Le jour de son mariage, Orphely avait invité tous ses proches. Tous ceux qui avaient activement participé à son bonheur, qui l'avaient soutenue et connue dans ses pires moments.
Ils étaient tous réunis sur la plage privée de la famille Cunningham. Le lieu avait été décoré avec délicatesse et attention pour l'occasion. C'était magique, féérique, à l'image de l'histoire d'amour des deux mariés. Une cinquantaine de chaises, toutes occupées par les familles et les amis des deux époux, formaient un cadre intime et chaleureux.
Orwell attendait l'arrivée de sa future femme, debout bien droit aux côtés de ses témoins, Owen, Noah, Rico et Benjamin, ses meilleurs amis. À côté de lui, les demoiselles d'honneur d'Orphely, Kim, Mélanie — qui avait pris l'avion pour l'occasion —, Cheryl et Sourah, attendaient également.
Quand la musique démarra, les invités se turent. Au bout de l'allée, la mère d'Orphely fit son apparition, vêtue d'une petite robe jaune pâle et coiffée d'un chignon haut, souriante et rayonnante. Elle ouvrit les bras pour accueillir sa fille qui fit son entrée dans sa robe de mariée, plus belle que jamais.
Pour Orwell, c'était comme une apparition divine. Cliché ou non, il en eut le souffle coupé et laissa échapper quelques larmes en voyant sa future femme marcher vers lui, accompagnée de sa mère, souriante, serrant son bouquet de fleurs, sa longue traîne glissant derrière elle sur le sol parsemé de pétales de roses.
Elle était époustouflante, vraiment magnifique, telle un ange vêtu de blanc. Orwell pouvait presque imaginer un halo de lumière autour de sa tête.
Arrivée devant lui, Orphely embrassa sa mère avant de lui lâcher le bras, puis elle prit place aux côtés de son futur mari. Orwell prit ses mains, les embrassa et lui murmura : « Tu es sublime », avant de se tourner vers le prêtre.
La cérémonie se déroula sans accrocs. Ils échangèrent leurs vœux, passèrent leurs bagues et scellèrent leur amour par un baiser, sous les applaudissements de leurs invités. Ils traversèrent l'allée sous une pluie de pétales de roses blanches et s'arrêtèrent devant la grande arche pour prendre des photos.
Après les félicitations, les accolades et les rires, les mariés montèrent dans la limousine louée pour l'occasion, direction le lieu de la fête.
Orphely retira sa coiffe en soupirant.
— Alors, qu'est-ce que ça fait d'être officiellement une Cunningham ? demanda Orwell avec un grand sourire, sa main posée sur la cuisse de sa femme.
— J'en suis très heureuse, répondit Orphely en prenant sa main pour la serrer dans la sienne. Et toi, ça fait quoi d'être officiellement un Koenig ?
— J'ai envie de crier sur tous les toits que je porte le nom de ma femme et de sa merveilleuse famille.
Orphely rit. Ils avaient convenu, avant le mariage, de rassembler leurs deux noms pour en faire un nom composé. Leur famille portait désormais le nom de Cunningham-Koenig.
— Tu n'imagines pas à quel point je suis heureux, là, avoua Orwell en reposant sa tête contre le coussin du siège.
— Je partage ta joie, mon chéri, dit Orphely en embrassant sa joue.
— J'en ai rêvé... Tellement rêvé... Punaise, j'ai enfin réussi ma vie, Orphely.
Il se redressa, soudainement ému et sérieux.
— Tout ce que je souhaite depuis l'université, depuis que je t'ai rencontrée, s'est réalisé. Je suis patron de ma propre entreprise, j'ai une maison, des voitures, des enfants et une femme merveilleuse. Toutes ces choses, certaines plus que d'autres, ont conduit à ce moment précis où je me tiens à tes côtés, heureux et euphorique. Et maintenant que tout ça est fait, je suis impatient de voir ce que l'avenir nous réserve.
Orphely ne put s'empêcher de pleurer. Orwell lui tendit un mouchoir qu'elle prit pour tapoter ses yeux sans abîmer son maquillage.
— Moi aussi, je suis impatiente de voir ce que l'avenir nous réserve.
Et ce que l'avenir leur réservait, c'était de longues années ensemble, à élever leurs enfants et à vieillir côte à côte.
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Hello !
Ainsi s'achève cette histoire !
J'ai longtemps réfléchi à la rallonger ou à la réécrire complètement, mais j'ai finalement décidé de conserver le récit original, la taille des chapitres et la trame. 40 chapitres, c'est bien, non ? Pas besoin de plus !
J'espère avoir corrigé toutes les fautes et ne pas avoir fait encore plus d'amalgames. Bien sûr, il y a des choses que je n'ai pas mentionnées, ajoutées ou détaillées, mais c'était un choix.
Je sais que ce n'est pas représentatif des vraies lectures, mais je suis contente qu'il y ait eu plus de 13 000 vues sur ce livre. Ça m'a fait plaisir d'avoir des lecteurs réguliers/fidèles aussi ! Franchement, je remercie ceux-là, ainsi que ceux qui ont simplement lu le résumé ^^
J'espère que cette histoire vous a plu ! Vous pouvez en lire une autre complètement différente qui est déjà terminée : How to be Lucky, suivi du tome deux que je terminerai bientôt : How to Be Grown. Il y a aussi Entre les pages du cœur, qui est terminé, et Teacher's Pet, qui est nouveau et en cours d'écriture!
Merci encore pour votre soutien, et à une prochaine, j'espère !^^