Juste une fois. {L.S}

Chapitre 9

Bonjour j'espère que vous allez bien ?

Merci infiniment pour vos retours sur le dernier chapitre, je suis heureuse qu'il vous ait plu.

J'espère que celui-ci vous plaira, belle lecture.

CHAPITRE 9 :

Harry Styles.

Je fronce les sourcils en répondant néanmoins à son baiser, sans vraiment savoir pourquoi. Ma main libre se pose sur sa hanche en même temps qu'il vient se placer à califourchon sur moi.

Qu'est-ce qu'il se passe ?

Mon cœur s'emballe en même temps que le baiser s'intensifie, mes joues chauffent même par ce changement soudain d'ambiance, la tension n'est plus la même.

Ses mains viennent se perdre dans mes cheveux et un gémissement que je ne contrôle pas non plus sort d'entre mes lèvres. Celui-ci semble nous faire reprendre conscience de la réalité, de ce qui est en train de se passer, de Louis sur moi, de mes mains sur ses hanches, de nos lèvres collées ensemble, de notre statue qui est censé être celui de meilleurs amis, mais est-ce que de meilleurs amis s'embrassent comme ça ?

Nous nous séparons rapidement, à tel point qu'il en tombe du lit, les sourcils froncés, les lèvres un peu rosées, les mains de chaque côté de son bassin pour le retenir, le regard ancré dans le mien l'air complètement à l'ouest.

Je ne dois pas en mener large non plus, mes lèvres doivent avoir pris cette même teinte que les siennes, mes sourcils sont tout aussi froncés par la confusion extrême de cette situation, ma bouche est entrouverte et ma tête se penche un peu sur le côté, tentant sérieusement de comprendre ce bordel que nous venons de créer.

« Euh.. ? »

C'est tout ce que j'arrive à dire, enfin, c'est surtout le seul son que j'arrive à sortir. C'est tellement, bizarre ?

« Euuuuh... », dit-il à son tour en faisant des gestes entre nous. « Mais- Enfin ?

- Ouais ?

- Mais c'était quoi ça ? », dit-il en passant ses mains sur son visage et ses cheveux.

« Bah, j'en sais rien, c'est toi ! », je lui dis sur la défensive.

« Mais je sais ! Je crois que je suis fatigué. », dit-il en s'écroulant sur la sol.

« C'est sûrement ça oui, c'était n'importe quoi. », je lui réponds en lâchant un rire, cette situation est incroyablement comique, mais aussi très gênante.

« Désolé. », dit-il en se redressant dans un rire.

« Oh c'est rien, par contre trouve toi quelqu'un d'autre pour calmer tes ardeurs la prochaine fois.

- La ferme Harold. », dit-il en se levant tout en me lançant un oreiller, visiblement gêné avant de rejoindre la porte. « Le livreur va pas tarder.

- Ouais ouais c'est ça, tu t'éloignes de moi parce que mes lèvres te tentent trop ouais !

- Arrête de dire des conneries Harry ! Je suis FATIGUE ! », hurle-t-il du salon.

« Et tu m'as EMBRASSE ! », je lui réponds en rigolant, heureux que la tension s'apaise après tout le drame qui est arrivé.

Je hausse des épaules en l'attendant tranquillement, me disant que parfois ça peut arriver, les écarts dans les amitiés c'est fréquent, et puis ce n'est pas comme si nous ne nous étions jamais embrassés. Je mets ça sur le coup de notre fatigue mutuelle et sur le sur plein d'émotions que nous avons ce soir.