Chapitre 11

602 49 45
                                    

Bonjour j'espère que vous allez bien ?

Je vous souhaite une très belle lecture en espérant que ce nouveau chapitre vous plaira.

CHAPITRE 11 :

(Alberto Rosende - Fragile World)

Louis Tomlinson.

Mentir est devenu comme une seconde peau. Comme de celles que nous ne parvenons pas à retirer. Parfois nous pouvons la blesser. Des fois nous l'arracher dans l'espoir de la faire disparaître à tout jamais, d'être enfin libre de mensonge. Mais nous finissons par nous rendre compte, que quoi qu'on fasse, elle est flexible est revient toujours à sa place.

Je me suis libéré avec Harry depuis que je l'ai rencontré, j'ai appris à ne plus mentir, à ne plus me mentir. Mais mes parents sont revenus, et avec eux tous les mensonges que j'aurais voulu effacer à tout jamais de ma vie.

Je m'en rends bien compte ce soir alors que je referme doucement la porte de l'appartement de Harry derrière moi pour ne pas qu'il se réveille. Le ventre retourné, la gorge nouée, les nerfs encore irrités. Le peur qui me consume.

Pourtant, je trouve malgré tout le courage de me retourner et d'avancer jusqu'à la porte de mon appartement pour toquer trois petits coups. Elle ne tarde pas à s'ouvrir sur le visage de ma mère qui tente de me sourire, dans un espoir vain de m'amadouer, j'en suis certain.

« Tu es venu.

- Pas trop le choix.

- Tu veux entrer ?

- Ça reste encore mon appartement, maman. Mais sans façon, merci, je vais rester là.

- Bien. », dit-elle, l'air contraint.

« Pourquoi est-ce que tu voulais me voir ? », je lui demande, surpris que mon père n'ait pas encore pointé le bout de son nez, je ne vais pas m'en plaindre. Il est peut-être énervé contre moi, si c'est le cas, il ne peut pas savoir à quel point ma colère est encore plus grande que la sienne. Si elle le pouvait, elle pourrait le terrasser sans aucun effort.

« Ton père et moi nous-

- Qu'est-ce que vous voulez encore ? », je souffle en prenant mon visage entre mes mains.

« Nous voulons rencontrer les parents de Harry.

- C'est une blague ? », je lui demande en rigolant nerveusement, tout en ancrant mon regard dans le sien. « Il le bat presque à mort, et vous osez demander à rencontrer ses parents ? Vous vous foutez de moi, c'est ça ?

- Ne parle pas ainsi, Louis, je t'ai mieux éduqué. Ton père a, certes, eu un comportement regrettable pour ton ami, mais tu devrais plutôt prendre en considération le fait qu'il ait voulu te protéger.

- Me protéger ? Me protéger de mon petit-ami ?!

- Il pensait qu'il t'avait battu. Tu ne devrais pas lui en vouloir pour ça, tu restes son fils. »

J'aimerais lui hurler, à quel point je ne le considère plus comme un père. J'aimerais lui dire combien j'ai dû mal à les considérer comme mes parents alors qu'ils me font vivre l'enfer. Je voudrais leur ouvrir les yeux pour leur montrer qu'ils n'ont plus les pieds sur terre.

Je voudrais changer d'air aussi, respirer un bon coup, ne plus avoir la tête bercée par tous ces problèmes stupides parce qu'ils ne savent pas reconnaître leur fils heureux. Ils ne veulent pas le voir, ils ne peuvent pas le voir si ce qui me rend heureux ne les rend pas eux, heureux.

Juste une fois. {L.S}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant